WandaVision épisode 8 : Naissance d’un mythe, flashbacks et épilogue effrayant !

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Retour sur l’épisode 8 de WandaVision, qui offre son lot de réponses et réelle explication de ce qui se passe autour de Wanda et Agatha, ainsi qu’une conclusion qui promet un final explosif et épique. ATTENTION SPOILERS 

Comme beaucoup l’avaient imaginé, cet épisode 8 est un flashback sur les évènements qui ont menés à l’anomalie de Westview, dans laquelle Wanda vit sa meilleure vie avec celui qu’elle aime. Un épisode bourré de flashbacks générés par Agatha Harkness, forçant ainsi Wanda à faire  face à la vérité et ses émotions, comme une certaine publicité le laissait entendre.

Jusqu’au bout, Kevin Feige et la showrunner de la série, Jac Schaeffer, nous ont laissé partir très loin dans les suppositions et théories à l’origine de ce monde de sitcom. Alors que l’idée première et instinctive de tous les spectateurs était bien la bonne. 

La raison était aussi simple que ce qu’on a pu penser au visionnage des deux premiers épisodes : tout cela est un monde que Wanda s’est créé pour pallier à sa douleur et son deuil. Rien de plus. Un monde inspiré de sitcoms qu’elle adore, depuis qu’elle est petite.

Un épisode expliquant ainsi les sauts de décennies qu’on a pu voir tout au long de la saison. Car même si la série rend hommage aux sitcoms depuis 60 ans, elle s’inspire surtout de ce qu’elle regardait avec ses parents avant qu’elle ne les perde.  Wanda vit bien un rêve éveillée, même si elle ne se souvenait pas qu’elle était bien celle qui était à l’origine de Westview version WandaVision.

Pourquoi Westview

Tout le monde se demandait pourquoi cette ville et pourquoi cet endroit en particulier : toutes les théories possibles ont été explorées, jusqu’au Nexus des réalités.

L’explication était bien plus simple : ce lieu existe tout simplement parce qu’il est celui qui abrite l’un des derniers actes d’amour de Vision pour Wanda. L’amant de notre héroïne avait acheté un terrain pour une maison dans le New Jersey (en hommage à leur maison dans les comics) pour qu’ils y vivent jusqu’à leur dernier jour. [insérer « owwwww » version sitcom ici]

Un endroit dont Wanda n’avait pas idée avant les évènements d’Avengers 3 & 4 et qu’elle découvrira à son retour du blip, comme le montre la séquence suivant le passage de Wanda dans SWORD et sa rencontre avec Hayward.

Par chagrin, deuil et douleur, Wanda a exprimé des pouvoirs dont elle n’avait pas idée sur ce lieu symbolique, à travers ces émotions très fortes. Elle a ainsi complétement réinventé la réalité de Westview pour créer sa propre thérapie du deuil, mais cette fois-ci IRL*. Jusqu’à l’oublier complètement.

Illusion thérapeutique

WandaVision a été depuis le début une histoire d’amour et de deuil. Si beaucoup ont argué que les sitcoms étaient le genre choisi par les scénaristes car ces programmes parlent d’amour et de vie de famille, celle qu’elle n’aura jamais vécu avec l’homme de sa vie, clairement cet épisode 8, vient de prouver que tout est lié au premier traumatisme de Wanda : la mort de ses parents.

Ces sitcoms étaient bien une réminiscence de ce qu’elle regardait quand elle était petite avec ses parents pour apprendre l’anglais. Une réminiscence des soirées familiales joyeuses, de Dick Van Dycke à Malcolm. Même le soir où ses parents sont morts, la TV était son échappatoire, puisque malgré le missile de Stark, ce qui leur permettra de tenir le coup devant ce traumatisme (et les corps de leur parents) aura été un écran de TV.

WandaVision, ou le pouvoir des séries tv (et par extension de la pop-culture)

On peut voir qu’à chaque traumatisme, chaque deuil et chaque étape douloureusement traumatisante de sa vie, les sitcoms qu’elle regardait avec ses parents étaient ce qui lui permettait de tenir le coup.

Sa bulle, l’élément qui lui permettait de garder la tête hors de l’eau, comme le montre la scène illustrant un rapprochement entre Wanda et Vision juste après la mort de Pietro, devant un épisode de Malcom. Une belle allégorie dans laquelle beaucoup se retrouveront, puisque pour certains les Séries-TV, le cinéma, les mangas, les comics ou les jeux vidéos… sont une échappatoire, ou béquille, pour surmonter un trauma.

Allégorie thérapeutique

WandaVision est l’allégorie parfaite du pouvoir thérapeutique (à moindre mesure bien évidemment) de la pop-culture pour certains, ainsi que son impact positif qu’elle peut avoir auprès de ceux qui peuvent vivre une souffrance. Au-delà d’être du divertissement ou un moyen d’évasion, notamment dans des périodes difficiles comme nous le vivons actuellement, ces œuvres peuvent être un réel élément thérapeutique, même dans la dépression ou le deuil. Le tout étant de ne pas perdre pied avec la réalité, rappelons-le (ultime message subtil de cet épisode).

Quoique chez Marvel cet élément thérapeutique a pris des formes dignes du MC(TV)U à savoir, la mise en danger de personnes innocentes et l’arrivée de grands méchants violets (pour changer), histoire de mettre un peu de piment dans tout cela.

La genèse d’un mythe

Ce qu’on apprend d’important dans cet épisode grâce à la magie d’Agatha et ce retour en arrière – ce « précédemment dans » – est assez clair : WandaVision est l’histoire de la genèse d’un mythe du MCU : celui de Scarlet Witch, au-delà d’être une série thérapeutique. C’est d’ailleurs la première fois où l’on entendra un personnage dans le MCU prononcer ce nom légendaire dans Marvel.

Une origin-story comme celle de Monica devenant Photon ou Spectrum, au choix. WandaVision est l’origin-story de Wanda qui devient Scarlet Witch, la sorcière la plus puissante de tous les multiverses, alors qu’elle n’en avait pas idée. Si jusqu’ici on pensait que les pouvoirs de Wanda n’étaient qu’une expérience de Hydra, clairement la série remet les choses dans l’ordre et rétabli le fait que Wanda est bien une sorcière, bien qu’elle-même ne le sache pas.

Une femme qui avait déjà des pouvoirs sans le savoir, décuplés par la pierre de l’esprit. Ce qu’explique Agatha en fin d’épisode. Une véritable sorcière, alors qu’on l’imaginait juste être une expérience réussie ou ratée, un accident, à l’image de tous les autres super-héros du MCU (comme Hulk, Captain Marvel, Captain America…etc).

Blue Vision ?

Comme dans l’épisode précédent, maintenant que nous avons quitté l’illusion des sitcoms, l’épisode nous offre un scène post-générique (ou mi-générique) consacrée à SWORD. On y découvre que les plans de Hayward on bel et bien avancé.

Son arme dérivée du corps inanimé de Vision est désormais fonctionnelle, puisque grâce à l’énergie résiduelle du Hex sur le drone rendu par Wanda, ces derniers ont pu animer le corps de leur expérience. Une arme à l’allure de Vision, qui doit bien évidemment se nommer Catarac, mais qui ne lui ressemble pas puisqu’il est bleu, ou blanc ( pour rappel, il existe une Version blanche de Vision dans les Comics), mais bien aux couleurs de SWORD.

On  le sait désormais, le Vision de Wanda n’est pas réel, juste une illusion de Wanda qu’elle a recréée grâce au pouvoirs résiduels de la pierre de l’esprit qu’elle a en elle.

Cela dit, on ne sait pas si ce qu’on voit dans la séquence post-générique est une reconstitution du corps de Vision ou une duplication de ce dernier par SWORD, puisqu’il a était démantelé dans les quartiers de SWORD. Il n’a d’ailleurs pas de Pierre dans le crane… juste une lumière bleu, preuve qu’une autre technologie rentre en jeu dans l’animation de cette version de Vision.

Pour le savoir, il faudra attendre l’épisode final de WandaVision, qui s’annonce décidemment explosif et fort en surprises, à l’image des 8 épisodes précédents. Rendez vous le 5 Mars pour la suite et fin de WandaVision

Crédit photos : ©Marvel / Disney * In real Life

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