Festival de Sundance : Programmation spéciale sur Sundance Channel

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Sundance Channel propose 10 jours de Sundance, une programmation spécial à l’occasion du prochain festival de Sundance.

Comme chaque hiver, à l’occasion du Festival de Sundace, la chaîne la chaîne Sundance Channel va diffuser une programmation spéciale. Cette année, du 23 janvier au 1er février la chaine proposera 10 jours de Sundance durant lesquels chaque soir à 22h sera présenté un film primé lors des éditions précédentes

Retrouvez la programmation complète de ces 10 jours de Sundance qui vous attendent dès vendredi soir, sous la bande-annonce.

Vendredi 23 janvier

Rich Hill/ Etats-Unis (réalisateurs : Andrew Droz Palermo et Tracy Droz Tragos)
Rich Hill, dans le Missouri. Population : 1393 âmes. Andrew, 14 ans, chouchoute son vélo, construit des châteaux en Espagne avec son père et peaufine ses talents de danseur en s’entraînant avec sa soeur jumelle. Harley, 15 ans, vit avec sa grand-mère et huit autres membres de sa grande famille parce que sa mère est en prison pour tentative de meurtre. Appachey, surdoué de 13 ans, a dû redoubler son année de sixième, malgré son intelligence, alors il se console en compagnie de ses skateboards. Des petits durs en apparence, qui lorsqu’on prend le temps de les connaître, se révèlent lucides, plein d’humour et animés d’un farouche instinct de survie. Malgré leur isolement et leurs chemins de vie cabossés, leur espoir d’un avenir meilleur et de pouvoir un jour toucher du doigt le rêve américain demeure intact.

Rich Hill a reçu de multiples prestigieuses récompenses, dont le Prix du meilleur long-métrage documentaire lors de l’édition 2014 du Kansas City FilmFest et le Prix du meilleur documentaire lors du Festival du film de Sundance de la même année.

Samedi 24 janvier

Lock Charmer (El Cerrajero) / Argentina (Writer / Director: Natalia Smirnoff )
Sebastian, jeune serrurier allergique à l’engagement, apprend que sa petite amie est enceinte. Et même si elle n’est pas très sûre que ce soit bien lui le père, la nouvelle le perturbe, surtout lorsqu’il réalise qu’à chaque fois qu’il répare une serrure, il est en proie à des visions mystiques concernant son propriétaire. Il découvre alors tout ce que la personne pense et ressent réellement. Un don qui ne va pas tarder à compliquer sérieusement son quotidien. Ainsi, le voilà tenu d’héberger une jeune bonne qui a quitté son petit ami suite aux révélations de Sebastian : l’homme volait l’employeur de la jeune femme. Soudain c’est son propre avenir que ses visions lui révèlent, condamnant ainsi Sebastian à une inévitable introspection…

Lock Charmer était nominé dans la catégorie Grand Prix du Jury, fiction dramatique étrangère en 2014 lors du Sundance Film Festival.

Distribution : Yosiria Huaripata, Esteban Lamothe, Erica Rivas

Dimanche 25 janvier

This May Be The Last Time / Etats-Unis (Réalisateur : Sterlin Harjo)
C’est une histoire que Sterlin Harjo, réalisateur de ce film, a entendu maintes fois durant son enfance. Celle de la disparition de son grand-père, Pete Harjo. L’homme s’évanouit dans la nature en 1962, dans des conditions très mystérieuses, après un grave accident de voiture sur un pont au coeur de la région agricole de Sasakwa, en Oklahoma. La communauté indienne séminole à laquelle il appartenait a mené d’importantes recherches le long de la rivière locale pour tenter de retrouver son corps. Au cours de cette quête, tous ses membres entonnaient des chants sacrés d’espoir qui se sont transmis de génération en génération. Ce sont ces mêmes hymnes d’origine muskogee (ou creek) qui résonnèrent sur la tristement célèbre Piste des larmes, lorsque le gouvernement américain déplaça plusieurs populations amérindiennes afin de confier leurs terres à des colons blancs. Des chants dont l’écho venu du passé, parfois, se fait entendre, dans la joie comme dans la peine, dans le recueillement, l’espoir, le deuil ou la tragédie. This May Be the Last Time met en lumière l’histoire de ces chants majestueux, à travers une fascinante étude mêlant ethnie et musicologie, de leurs origine, au coeur des montagnes écossaises des Highlands jusqu’à nos jours, au sein des tribus creek et séminoles, pour lesquelles ils n’ont rien perdu de leur importance.

Avec : Sterlin Harjo

Lundi 26 janvier

Drunktown’s Finest / USA (Réalisateur : Sydney Freeland)
Trois jeunes Navajos, issus d’une réserve presque désertée du Nouveau-Mexique, se lancent dans une quête d’amour et d’acceptation : l’un est un chrétien très pratiquant sur le point de partir faire ses études à l’université, l’autre un futur papa, rebelle et en colère contre l’existence. Le troisième est une magnifique transsexuelle, aux moeurs plutôt libres. Alors que leurs quotidiens respectifs se compliquent, leurs chemins se croisent. Et même si leurs origines sont, peu ou prou, leurs seuls points communs, tous apprendront que la clé de leurs problèmes se trouve là où ils s’y attendent le moins : dans l’entraide qu’ils pourront s’offrir les uns les autres. Touchant et réconfortant, le récit de Drunktown’s Finest est aussi celui d’une entrée dans l’âge adulte, malgré les obstacles, avec en ligne de mire, l’espoir d’une vie meilleure.

Le film a reçu de nombreuses récompenses dont le prix du Festival dans la catégorie long-métrages de fiction lors de l’édition 2014 du Heartland Film Festival.

Distribution : Jeremiah Bitsui, Carmen Moore, Morningstar Angeline Wilson

Mardi 27 janvier

Liar’s Dice / Inde (Scénariste  / Réalisateur : Geetu Mohandas)
Liar’s Dice relate l’histoire de Kamala, qui vit à Chitkul, à la frontière indo-tibétaine et décide d’aller, avec sa fille, rejoindre son mari parti travailler à Dehli sur un chantier de construction. Durant son voyage, elle va rencontrer Nawazuddin, esprit libre et déserteur de l’armée qui, parce que cela arrange ses propres affaires, décide de les aider à atteindre leur destination. Leur périple sur fond de conflits socio-politiques, raconte aussi l’Inde d’aujourd’hui et ses contradictions.

Liar’s Dice a été nominé dans la catégorie fictions étrangères pour le Grand Prix du Jury lors de l’édition 2014 du Sundance Film Festival.

Distribution : Nawazuddin Siddiqui, Geetanjali Thapa, Manya Gupta.

Mercredi 28 janvier

Memphis / USA (Scénariste et réalisateur : Tim Sutton)
C’est dans un Memphis de légende, fait de chênes millénaires et de rues où les bâtisses aux fenêtres brisées dessinent un paysage aussi irréel que spirituel, qu’un étrange chanteur au talent reçu des dieux ère. Entouré d’une panoplie de personnages forts, de jolies femmes, de musiciens de légende, une strip-teaseuse au coeur de pierre, un prédicateur pompeux, et toute une meute de marmots, le gentil doux-dingue entame une errance en quête de lui-même plutôt que de se rendre au studio où il est censé enregistrer. En lui faisant découvrir l’amour et la joie, son périple l’emmènera à la frontière du rêve…

Memphis a été nominé pour l’award du film indépendant au Festival International du Film Karlovy Vary

Distribution : Willis Earl Beal, Lopaka Thomas, Constance Brantley, Devonte Hull, John Gary Williams, Larry Dodson

Jeudi 29 janvier

The Disobedient / Serbie (Scénariste et Réalisatrice : Mina Djukic)
Enfants, Leni et Larzar étaient inséparables. Alors que Lazar qui enchaîne les voyages au long cours rentre au pays pour enterrer son père, Leni se prend à rêver de retrouver la complicité qui l’unissait à son ami d’enfance. Mais les années d’éloignement ont fait leur oeuvre. Alors pour laisser derrière elle les vicissitudes de la vie d’adulte, Leni se lance en compagnie de Lazar, dans une aventure impromptue à bicyclette. Ensemble, ils pédalent, arpentant de splendides coins de nature baignés de soleil. Alors qu’ils retrouvent leur âme d’enfant à tester toutes les formes de désobéissance les plus agitées, Leni doit décider si leurs polissonneries complices sont un socle suffisant pour envisager une vie à deux. The Disobedient nous fait vivre à la perfection l’explosion de rébellion juvénile et l’euphorie que l’on peut ressentir en trouvant une âme soeur. Mais à travers cette glorieuse métaphore de la félicité, c’est avant tout le difficile chemin semé d’embûches vers l’âge de raison qu’il illustre.

Le film a été nommé dans la catégorie Grand Prix du jury, fiction étrangère au Sundance Film Festival édition 2014.

Distribution : Hana Selimovic, Mladen Sovilj, Minja Subota, Ivan Djordjevic

Vendredi 30 janvier

L / Grèce (Réalisateur : Babis Makridis)
Il a 40 ans et vit dans sa voiture. Le peu de temps libre dont il dispose est consacré à sa famille. C’est à dates et heures fixes, dans des parkings, qu’il peut voir femme et enfants. Son métier ? Dénicher le meilleur miel qui soit pour un quinquagénaire auquel il l’apporte au moyen de sa voiture. Mais lorsqu’un nouveau conducteur fait son entrée, il perd son travail. De déception, l’homme abandonne son véhicule. Alors que sa vie prend une tournure différente, Il ne comprend pas pourquoi plus personne ne lui fait confiance.

L a été nominé dans la catégorie Grand Prix du Jury, Fiction étrangère, lors du Sundance Film Festival 2012.

Distribution : Aris Servetalis, Efthymis Papadimitriou, Lefteris Matthaiou

Samedi 31 janvier

The Girl From Nagasaki / Italie, Allemagne, Etats-Unis et Japon (Réalisateur : Michel Comte)
Remake révolutionnaire du célèbre et très apprécié opéra de Puccini Madame Butterfly, The Girl from Nagasaki nous donne à voir l’intrigue de l’histoire à travers les yeux de Michel Comte, photographe de renommée mondiale. Subtile fusion entre réalité, fiction et rêverie, le film est une
débauche visuelle mêlant à la structure narrative cinématographique classique des moments d’opéra et de ballet contemporain. La fable de cette belle et innocente jeune femme amoureuse d’un homme dont le narcissisme la mènera à sa perte, permet à Michel Compte d’explorer les thèmes ô combien éternels de l’amour, de la rédemption, de la métamorphose et de la mort. Et de leur donner une résonnance d’une grande modernité.

Distribution : Mariko Wordell, Edoardo Ponti, Polina Semionova, Michael Nyquist, Christopher
Lee

Dimanche 1er Février

War Story / Etats-Unis (Réalisateur / Coscénariste : Mark Jackson)
Photographe de guerre, Lee a passé le plus clair de sa vie dans les zones de guerre les plus risquées de la planète, rapportant inlassablement les tragédies qui brisent les vies d’autres êtres humains. Lorsqu’elle est kidnappée et violentée en Lybie, le cauchemar devient alors sa propre réalité. C’est en Sicile qu’elle trouve refuge, une fois libérée, pour panser ses plaies. Recluse dans un petit hôtel, elle navigue dans les eaux troubles du stress post-traumatique et tente de refaire surface tant bien que mal. Est-ce un hasard si Albert qui fut un temps l’amour de sa vie et son mentor, habite tout près ? Alors que Lee se bat contre ses démons pour guérir de ses blessures tant physiques qu’émotionnelles, son chemin croise celui d’Hafsia, migrante tunisienne qui tente de gagner la France en toute sécurité. La jeune fille affiche une ressemblance troublante avec une Lybienne que Lee avait photographiée juste avant d’être enlevée. Lee se met alors en tête de créer un lien avec Hafsia et lui offre son aide. Un moyen pour elle d’exorciser ses démons dans la foulée.

War Story a été nominée pour le Tiger Award, au Festival International du film de Rotterdam,
édition 2014.

Distribution : Catherine Keener, Hafsia Herzi, Ben Kingsley

Images ©DR

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