Fiction  ? Réalité ? Alors que le cinéma nous présente des histoires inventées de toutes pièces souvent imaginées par des scénaristes ou adaptées d’oeuvres littéraires, petites ou grandes, certains films ont choisi de s’attaquer à la notion même de réalité, pour nous offrir très souvent des chefs-d’oeuvres cinématographiques troublants, métaphysiques et profonds.

À l’occasion de la sortie du remake de Total Recall : mémoires programmées avec Colin Farrell, voici une sélection de films jouant sur la perception du réel. Car qu’est-ce que la réalité sinon une série de signaux électriques transmis par notre système nerveux et interprétés par notre cortex ? Laissez le Cerveau, qui lui-même parfois n’est pas entièrement connecté à la réalité, vous implanter de bonnes références !

Réalité(s) virtuelle(s)

Dans ces films, le personnage principal se retrouve dans une réalité entièrement générée par des machines. Un monde totalement virtuel plus vrai que nature, dont il ignore en général l’existence.

Matrix (1999)

Real : The Wachovski
Cast : Keanu Reeves, Laurence Fishburn, Carrie-Anne Moss

En 1999, les Wachovski (frères à l’époque) nous présentent un monde où les humains vivent dans une réalité virtuelle appelée la Matrice, créée par les machines  pour soumettre l’humanité au triste sort de ressource énergétique. Sans rentrer dans les détails de l’intrigue connus de Matrix, les réalisateurs ont révolutionné le genre du film d’action avec des effets spéciaux et des scènes dignes des meilleurs animés japonais.
Pilule rouge ou bleu ?

eXistenZ (1999)

Real : David Cronenberg
Cast : Jude Law, Jennifer Jason Leigh, Willem Dafoe

Sorti la même année que Matrix, ce film de David Cronenberg joue sur la perception de la réalité à travers les jeux vidéo. Ici, les consoles sont en partie organiques et s’attachent directement à leur joueur, grâce à des bioports placés sur la colonne vertébrale.
Avec eXistenZ, Cronenberg crée  et offre un univers avec un point de vue intéressant sur l’omniprésence de la technologie vers une réalité augmentée.

Yves Lawson