Oscars 2016 : Steven Spielberg sur la manque de diversité

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Steve Spielberg se prononce sur la controverse #OscarsSoWhite pour les Oscars 2016.

Les nominations aux Oscars 2016 font parler d’elles car tous les acteurs nommés sont blancs. Le manque de diversité à créer une belle controverse, et une réponse rapide de l’Académie, qui a mis en place des mesures pour tenter plus de diversités dès l’année prochaine.

Steven Spielberg, dont le film Le pont des Espions est nommé plusieurs fois, s’est prononcé sur cette controverse lors d’un podcast pour The Hollywood Reporter. Il s’est d’abord étonné que le film Straight Outta Coupton et l’acteur Idris Elba ne soient pas nommés. Mais il est surtout revenu sur les mesures qu’il ne voit pas vraiment d’un très bon oeil : ”Ils retirent les votes de membres de l’académie qui ont payé leur du, et sont peut-être retraités maintenant. Peut-être n’ont-ils jamais été nommé (…) mais ils ont fièrement servi et c’est leur industrie. Leur retirer leur droit de vote ? Je ne suis pas pour à 100%”.

Surtout que pour lui, il est un peu facile de dire que les omissions sont dues à un racisme des membres de l’académie : ”Il y a deux ans, Lupita Nyong’o a été reconnu pour 12 years a Slave, et le film a gagné l’Oscar du meilleur film. Je ne crois pas qu’il y a un racisme inhérent en raison du nombre de blancs parmi les membres de l’académie.”

Néanmoins, il considère que de rendre plus diverse l’Academie est quelque chose de très important. Et lui aussi, pointe du doigt plus les studios, que l’académie. ”C’est les gens qui embauchent, c’est les gens à la porte des studios et des indépendants. Ce sont les histoires qu’on raconte. Ce qui écrit la diversité, ça débute sur le papier. Et on doit être tous plus proactifs ici pour aller chercher des talents plus divers”.

Par rapport aux Oscars, lui c’est une autre bataille qu’il veut mener : celle contre les campagnes des studios pour courtiser les votes des membres de l’académie. ”On devrait juste envoyer le DVD de son film et c’est tout. Pas de cadeaux, pas de paniers, pas d’invitations au restaurant, etc (…). Quand la campagne devient plus du pouvoir de persuasion que le pouvoir d’une histoire, ça devient triste”.

Source : THR /Crédits Images : ©DR

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