Comme tous les ans, le 31 octobre, c’est Halloween. Et pour passer de bons moments entre amis ou en famille, le Cerveau vous a fait une petite sélec’ de films qui font peur, mais pas trop.
Vampires, squelettes, zombies et autres créatures des ténèbres, levez-vous car voici venue votre heure ! Halloween et son cortège d’horreurs jette de nouveau son macabre voile sur nos écrans et prend possession de notre si belle culture contemporaine. A l’heure où les Jason, les Freddy et autres Ghost Face font leur retour, la peur s’empare d’un public de plus en plus exigeant. Ou se trouve la frayeur de nos jours ? Peut-on encore frissonner d’angoisse devant un film ?
Heureusement pour vous, le Cerveau est là pour ne pas répondre à cette question. En effet, la sélection suivante fait la part belle aux longs métrages ayant pour thèmes des symboles horrifiques. Mais Il a jugé bon (et Il a toujours raison) que se fendre la poire de temps en temps aussi, ça faisait pas de mal. Donc on est partis pour ce florilèges d’horreurs et de rires avec cette année encore, des catégories hautes en couleur. de la possession aux plantes… oui les plantes aussi ça fait peur, c’est pas votre jardinier qui contredira le Cerveau
Trip Possession
My mother had me exorcised
Se faire posséder, c’est jamais très sympa. Surtout quand il s’agit d’une entité venue d’un plan démonique où pour se dire bonjour on se fait des brûlures indiennes (peu importe ce qu’on dit, ça fait super mal). Voici donc un petit guide des symptômes et comment s’en débarrasser à moindre frais.
L’exorciste (1973)
Réalisateur : William Friedkin
A Washington, Chris MacNeil vit avec sa fille Regan. Elle divise son temps entre sa vie d’actrice et ses aventures extraconjugales. Cependant, sa fille commence a montré d’étranges symptômes que la mère ne prend pas au sérieux dans un premier temps. Mais c’est quand elle retrouve mort l’un de ses prétendant qu’elle commence a se poser des questions sur le mal que couve Regan. Etant manifestement d’ordre paranormal, elle fait appel à des hommes de foi pour pratiquer un exorcisme.
Film célèbre s’il en est, L’exorciste marque avant tout par sa franchise et son côté cru, autant dans le langage que dans la mise en scène. L’aspect psychologique des personnages est extrêmement creusé et leurs peurs sont exacerbées par l’ambiance et le comportement inhumain de Regan. De la terreur à l’état pur et un manque de respect total pour les mères (surtout qu’elle suce des trucs là où vous savez). Et c’est ce qu’on aime.
Evil Dead (2013)
Réalisateur : Fede Alvarez
En déplacement dans une vieille cabane au fond d’une forêt, une bande d’ados se réunissent pour aider l’une d’entre eux à se seuvrer. En effet, la jeune Mia est une junkie qui cherche à se repentir et pour cela, elle a demandé l’aide de ses amis proches et de son frère David qu’elle ne voit presque jamais. En explorant la maison, l’un des amis tombe sur un mystérieux livre dont certains passages pourraient invoquer des esprits maléfiques s’ils sont lus à voix haute. Et bien sur…
Remake du chef d’oeuvre de Sam Raimi, ce Evil Dead reprend certains ingrédients de l’oeuvre originale pour en faire un film totalement différent. Fini le grand guignol et la rigolade, voici venu le temps des possessions bien dégueus avec de multiples mutilations corporelles. L’esprit qui possède Mia se joue d’eux du début à la fin, prenant un malin plaisir à les torturer tour à tour. Malheureusement, le film tombe dans les clichés du teen horror movie avec toujours la même structure du Scooby Gang, même si par certains moments il s’en détache de façon intéressante. Un bon hommage à l’original, avec son lot de nouveauté.
Les doigts du Diable ( 1981)
Réalisateur : Alfredo Zacharias
Un ingénieur et son épouse découvrent dans un temple satanique une main d’argent qui se révèle être celle du diable. Cette main se met à posséder diverses personnes pour mieux en tuer d’autres….
Le diable prend parfois des formes physiques étranges et variées. Sacré Lucifer ! Mais rarement celle d’un seul organe ou membre du corps humain histoire de semer la Zizanie en ce bas monde mortel. Vous aimiez La Chose de la famille Addams ? Plus pour longtemps, car avec Les doigts du Diable, vous ne verrez plus jamais votre main gauche (ou celle des autres) de la même manière. Un long métrage de série B avec tous les stéréotypes du genre et qu’on recherche quand on veut se faire plaisir avec un nanard : cris de femmes, réalisation minimaliste, une histoire tordue, scènes de sexe bizarres… Parfait pour Halloween.
Jusqu’en enfer (2009)
Réalisateur : Sam Raimi
Christine Brown travaille dans une agence de crédits. Elle est assidue et une promotion lui tend les bras, si elle arrive à faire preuve de plus de fermeté face aux clients. Et c’est malheureusement face à une vieille femme qui se révèle être une sorcière gitane qu’elle va commencer. Cette dernière, folle de rage, va la maudire et faire de sa vie un enfer.
Derrière son scénario clairement épisodique, Jusqu’en enfer est un prétexte pour que Raimi reprenne ce qu’il aime faire par dessus tout : torturer son personnage principal. Entre gobage d’oeil, vomi à la figure et tourments en tout genre, la pauvre Alison Lohman semble plus devoir lutter contre le sadisme du réalisateur qu’un esprit venu des enfers. Enchaînements de scènes de plus en plus immondes, Jusqu’en enfer fait rire mais c’est à peu près tout. En même temps, ce n’est pas comme si on demandait du Godard en visionnant un Raimi.
Sinister (2012 )
Réalisateur : Scott Derickson
Un journaliste voyage avec sa famille à travers le pays pour enquêter sur des meurtres horribles, sujets qu’il transforme en livres. Après qu’ils se soient installés dans une maison où une autre famille a été assassinée, il découvre des bandes vidéos dévoilant des indices épouvantables…
Amis du malaise et de l’effroi, Sinister est pour vous. Un film qui vous glace dès ses premières minutes et vous convaincrait presque que le diable et autres démons foulent cette terre dans l’unique but de nous posséder pour mieux buter nos congénères. Plus psychologique que spectaculaire, Sinister reprend le thème de la possession avec beaucoup plus de finesse pour convaincre de l’existence du Malin. On aurait presque envie de rentrer dans les ordres après avoir vu ce film pour protéger notre âme immortelle. Vade Retro Diabolus !
Trip Cabane
Promenons-nous dans les bois
Dehors, c’est le mal. Sérieusement, qui a envie de risquer sa vie à chaque coin de rue alors qu’on peut rester tranquilles chez soi sans embêter personne ? Qui plus est pour la campagne ! Y’a plein d’animaux, d’insectes et de psychopathes dans les bois ! Et pour peu qu’on y trouve une cabane, ça finit toujours pareil.
Evil Dead (1981)
Réalisateur : Sam Raimi
Comme tout bon film d’horreur, le film débute sur un groupe d’ado pas très futés partis en vacances dans une étrange cabane au fond d’un bois plus que lugubre. Alors qu’ils s’amusent tous beaucoup, ils découvrent un livre démoniaque qui a le pouvoir d’invoquer des esprits venus d’un autre monde. Et bien sur il fallait que l’un d’eux les appelle.
Film carton pâte à sa sortie, Evil Dead est devenu une référence à prendre au second degré au fil des ans. La banalité absurde de son scénario laisse place a des scènes hilarantes (comme le traveling à scooter à travers la maison pour imiter la vision de l’esprit maléfique) ou parfois gênante dans l’idée (le viol par branche, même si c’est mal fait, on ne peut s’empêcher de tiquer). Bruce Campbell jeune est à mourir de rire malgré lui et la quantité impressionnante de coups qu’il se prend dans la face montre une fois de plus le sadisme de Raimi quant à son acteur principal. Pour la petite histoire, Sam, bien que lié par une forte amitié à Bruce, était grandement jaloux de l’acteur car à l’époque, ce dernier était le capitaine de l’équipe de football de leur lycée et Raimi le nerd de service. En lui proposant de jouer dans son film, il prenait donc une revanche en lui faisant subir les pires cascades que son esprit tordu inventait. C’est beau l’amitié.
La cabane dans les bois (2012)
Réalisateur : Drew Goddard
Début simplissime : un groupe d’ado part en vacances dans une cabane au fond d’un bois. Cependant, on suit en parallèle l’histoire de scientifiques menant une expérience dans un bunker secret qui semblent discuter de ce groupe d’inconscients en particulier. Peut être qu’au final, ce film n’est pas si lambda que ça…
La cabane dans les bois est de ces films hommages qui aiment à bousculer les codes pré-établis. Autant on part sur un scénario et une mise en scène banale, autant par la suite, Drew Goddard (et Joss Whedon à l’écriture) entraîne le spectateur de son côté de la caméra par le biais du laboratoire gouvernemental. Ce qui débutait comme un slasher classique se termine en parodie / hommage à ce genre en décélération depuis les années 80. (la critique complète ici)
Cabin fever (2002)
Réalisateur : Eli Roth
Comble de l’originalité extrême, un groupe d’ado part en vacances. Pour aller où ? Le Cerveau vous le donne en mille : la destination préférée des ados décérébrés, une cabane moisie au fond d’un bois qui pue l’angoisse. Mais eux ça les amuse. Qui sommes-nous pour juger ? Quand soudain, un vieux à moitié crevé débarque aux alentours de la cabane, atteint d’un mystérieux virus rongeur de chair.
Bon ok, le Cerveau aurait pu le classer dans le trip pandémie ou le trip claustro vu comment les protagonistes galèrent à éviter le vieux pour qu’il ne leur refile pas la mort et que le tout se passe en huis clos, mais comme le titre l’indique, le plus important c’est la cabane quand même. Cette cabane qui représente la déterioration autant psychologique que physique des personnages au fil du film. Mais après, c’est peut être voir un peu loin pour un film de Roth.
Tucker and Dale vs Evil (2010)
Réalisateur : Eli Craig
Nous suivons la vie tranquille de deux campagnard américains Tucker et Dale. L’un est timide et sensible, l’autre plus bourru mais a bon coeur. Ils tombent un jour sur un groupe de jeunes venus de la ville qui prennent peur en les voyant, la faute aux nombreux films d’horreurs (comme ceux suscités) qu’ils ont vu. Dans la panique, ils abandonnent une de leurs amies qui va être recuillie par les gentils bucherons. Croyant à un enlevement, les ados vont tout faire pour la récupérer.
Retournement total des codes du genre pour ce Tucker and Dale puisque cette fois ci, Eli Craig propose au spectateur de suivre l’histoire du point de vue de ceux qui sont normalement pris pour des méchants. Les deux compagnons sont attachants et drôles tandis que les ados sont insupportables et bourrés de clichés. Le choc des culture va être sanglant. Mention spéciale pour les morts amusantes à la Destination Finale.
Vendredi 13 (1980)
Réalisateur : Sean S. Cunningham
Vendredi 13 juin 1957, le jeune Jason Voorhees meurt noyé à Crystal Lake. 23 ans plus tard, le camp de vacances rouvre et les nouveaux animateurs commencent à disparaitre. Il semblerait que Jason soit de retour et qu’il ne soit pas content.
Classique parmi les classiques, le tueur à la machette et au masque de hockey n’est plus à présenter. La recette est simple : une bande de jeunes inconscients se réfugient dans une cabane glauque et un psychopathe possédant le don d’ubiquité les poursuit pour tuer (dans l’ordre s’il vous plait) le noir, la bimbo, l’intello, le drogué avant de se faire avoir à son tour par le capitaine de l’équipe de football qui cherche à sauver sa copine. On connait la musique donc mais c’est toujours aussi bon.
Trip Fantômes
Who you gonna call ?
Être un fantôme, c’est cool. On peut faire ce qu’on veut, de toute façon, personne ne viendra nous engueuler. On peut traverser les murs, hanter les maisons, faire peur aux gens… Il n’y a pas à dire, les activités fantomatiques (?) sont très diversifiées. Mais le plus amusant dans tout ça, c’est qu’on a toute l’éternité pour tourmenter les vivants.
Ghostbuster (1984)
Réalisateur : Ivan Reitman
Plusieurs évènements étranges ont lieu à New York et il semblerait que des fantômes soient impliqués. Comment faire pour s’en débarasser ? Appeler les Ghostbuster ! Ces trois joyeux lurons chasseurs de fantomes éradiquent la vermine ectoplasmique comme personne ! Mais quand une menace bien plus lourde pèse sur le monde, vont-ils suffire ?
Film phare des années 80, Ghostbuster joue la carte de l’humour face à des êtres fantastiques en s’appuyant sur un casting de rêve. On retrouve donc un jeune Bill Murray déjà bien désabusé, un Danny Aykroyd méconnaissable sans lunettes noires et une Sigourney Weaver sensuelle comme jamais, même possédée. A visionner dans toutes les écoles.
Fantômes contre fantômes (1997)
Réalisateur : Peter Jackson
Dans une petite ville tranquille des Etats-Unis vit Frank Bannister. Devenu médium à la mort de sa femme, il a désormais la possibilité d’intéragir avec les esprits restés sur Terre. Seulement tout le monde le prend pour un charlatan et a du mal à gagner sa vie. Mais quand la Mort elle-même se met à faucher les habitants, Bannister va devoir faire de son mieux pour arranger la situation.
Un des premiers chef d’oeuvre du grand maître Peter Jackson, Fantômes contre fantômes avait le mérite d’être aussi l’un des premiers films à être aussi avancé au niveau des effets spéciaux à son époque. Michael J. Fox y interprète à merveille le détective maladroit qu’il doit être et l’humour noir du Jackson post-Seigneur des Anneaux est un régal. Mention spéciale pour Jeffrey Combs, toujours aussi malsain mais tellement drôle.
Casper (1995)
Réalisateur : Brad Siberling
Héritière d’une ancienne maison hantée dissimulant un mystérieux trésor, Carrigan Crittenden engage un détéctive expert en paranormal afin d’exorciser sa maison. Celui ci emmenage avec sa fille Kat qui ne va pas tarder à se lier d’amitié avec l’un de ses curieux habitants : Casper. Gentil fantôme, il va aider sa nouvelle amie à se débarasser de ses méchants oncles.
Film intentionnellement adressé à nos chères têtes blondes, Casper a au moins le mérite de rester fidèle au personnage initial puisqu’il est ici présenté comme un fantôme refusant de suivre le chemin de ses oncles et de s’affirmer sans faire peur aux mortels. Ce traitement simpliste de prime abord laisse quand même la place à certaines scènes qu’on pourrait juger effrayantes de nos jours mais qui ne choquaient pas dans les années 90.
The Conjuring (2013)
Réalisateur : James Wan
Inspiré d’une histoire vraie, The Conjuring reprend le cas le plus dangereux face auquel le couple Warren, tous deux détéctives en paranormal, ont été confrontés : l’exorcisme d’une maison du Rhode Island dans laquelle une sorcière avait pratiqué des rites sataniques il y a plus d’un siècle.
Un film dont le postulat de départ est de vous glacer le sang et qui le remplit haut la main. La relation entre les membres du couple Warren, leur complicité, leur abnégation et leur confiance mutuelle en font des personnages attachants malgré l’ambiance morbide et oppressante. Car s’il y a bien sur quelque chose que The Conjuring parie, c’est sur l’atmosphère qui est bien travaillée, même si elle laisse trop de place aux jump scares. (la critique complète ici)
Beetlejuice (1988)
Réalisateur : Tim Burton
Adam et Barbara Maitland vivent heureux dans leur nouvelle maison. Mais suite à un accident de voiture auquel ils n’ont pas survécu, ils se retrouvent obligés à hanter leur ancienne demeure. Et les nouveaux arrivants ne sont pas du gout des Maitland. Sauf peut être leur fille Lydia qui arrive à les voir. Tous les trois ils essayent d’effrayer les parents de la petite gothique mais rien n’y fait. A moins qu’un expert en la matière n’y arrive. Un certain Beetlejuice…
Comment parler d’Halloween sans citer Tim Burton ? Tourné avec son acteur fétiche des années 80 Michael Keaton, Beetlejuice est sans conteste l’une de ses oeuvres les plus loufoques. L’humour noir, l’ambiance gentiment glauque, les vers des sables… Tant d’éléments “burtonesques” devenus indispensables pour passer de bonnes fêtes d’Halloween.
Trip Claustro
Au moins c’est convivial
Qui ne s’est jamais retrouvé dans un métro bondé ou un ascenseur qui ne se termine jamais ? La sensation de claustrophobie à son paroxysme, du fait de l’étroitesse de l’endroit, de l’étreinte exercée sur les membres ou le sentiment d’impuissance face à cette situation, quelle horreur. Surtout si l’une des personne à oublier de mettre du déo.
Buried (2010)
Réalisateur : Rodrigo Cortés
Ouvrez les yeux. Vous êtes dans un espace clos, sous 1 tonne de terre irakienne, avec 90 minutes d’oxygène, et pour seule connexion vers l’extérieur un téléphone portable à moitié rechargé. tel est le destin de Paul, entrepreneur américain pris en otage et enfermé dans une boîte. Le temps file et chaque seconde qui passe le rapproche d’une mort certaine…
Si vous vous demandiez ce que ça faisait d’être enterré vivant et bien vous allez être servis ! Buried est un film de Rodrigo Cortés avec Ryan Reynolds. Une course d’une heure et demi dans la peau d’un homme coincé dans un cercueil qui joue sur une thématique claustro. Spectateur dans le noir, le manque d’oxygène se fait sentir dès les premières minutes du film pour une tension qui se maintient tout le long. Une belle réussite angoissante pour un véritable film de genre à voir absolument.
Cube (1997)
Réalisateur : Vincenzo Natali
Un groupe de personnes se réveille dans une structure surréaliste composée de salles cubiques communicantes. Chacune de ces salles est potentiellement piégée et s’ils veulent sortir vivants de cet enfer, il vont devoir apprendre à se faire confiance et à tirer parti des qualités de chacun d’entre eux. Seulement les personnalités ne vont pas s’entendre très longtemps et des luttes de pouvoir vont s’installer.
Oeuvre atypique, Cube révolutionne les codes du film d’horreur en mettant les protagonistes dans un espace fermé face à une menace inconnue et non incarnée. Le spectateur en sait autant qu’eux sur la situation et leur progression se fait à tâtons. Chaque nouvelle salle est un nouveau défi face auquel ils doivent trouver une solution en plus de maintenir la cohésion au sein du groupe. De plus, le sentiment d’impuissance face à cette construction en perpétuel mouvement qui semble infinie est communicatif. Il n’est pas rare que le spectateur lui-même se sente perplexe face à ce casse-tête.
The Call (2013)
Réalisateur : Brad Anderson
Une adolescente est kidnappée par un tueur en série. Pour la sauver, une opératrice d’un centre d’appel d’urgences va affronter ses propres peurs liées à une tragédie de son passé. Leur seul lien : un téléphone portable.
The Call c’est l’histoire d’une opératrice du 911 qui doit sauver une jeune fille au bout du fil kidnappée, séquestrée dans un coffre de voiture, et par le même tueur. Une course est alors lancée pour tenter de la localiser et surtout arrêter ce kidnappeur. Une course bourrée d’adrénaline qui fera suffoquer les plus tenaces et scotcher toute personne à l’écran . ( la critique complète )
The Descent (2005)
Réalisateur : Neil Marshall
Une bande d’amies intrépides décident de partir explorer des cavernes non répertoriées afin de changer les idées de l’un d’entre elles qui vient de perdre son mari et sa fille dans un accident de voiture. Sauf que qui dit non répertoriées, dit forcément pour une raison particulière. Et elle est franchement pas jolie à voir.
Amis spéléologues, ce film est fait pour vous ! Il y a plein de jolies cavernes avec de somptueux cailloux à voir etc etc… Pour les autres, et en particulier les claustrophobes, restez loin de The Descent ! Voir ces pauvres aventurières se coincer dans des tunnels et se faire poursuivre par ces hommes-rats au cri à vous glacer le sang… C’est une expérience que le Cerveau recommande à ceux qui ont le coeur bien accroché ! ( Et aprés avoir vu le film, pour combattre le mal et rire un petit coup vous pouvez toujours vous dire qu’en fait c’est l’histoire de plusieurs Batman préhistoriques…. ben quoi ???)
The Divide (2012)
Réalisateur : Xavier Gens
Après une attaque nucléaire surprise, un groupe de personnes se retrouve enfermé dans la cave d’un immeuble. Ne pouvant sortir à cause des radiations et de la menace inconnue qui les a attaqué, ils sont obligés de rester et d’apprendre à vivre ensemble. Mais le huis clos va vite se transformer en enfer quand leur humanité va devoir se conformer à ce nouveau mode de vie.
The Divide est plus une expérience sociologique et psychologique qu’un véritable film d’horreur. A la minute où les résidents de l’immeuble se retrouvent confinés dans cette cave, des tensions au sein du groupe apparaissent notamment à cause du concierge (incroyable Michael Biehn) qui ne manque pas de faire comprendre qu’ils sont ici chez lui. S’en suit donc des luttes de pouvoir et une redéfinition assez glauque d’un mode sociétal qu’on croyait disparu depuis la préhistoire.
Trip Aliens
Ma planète, tu l’aimes ou tu la quittes
Créature apparue avec la culture contemporaine, l’extra-terrestre, c’est un peu nous sans l’être vraiment. C’est la personne qu’on va craindre mais avec laquelle on va quand même tenter de communiquer. Dans le meilleur des cas. Sinon, on les dézingue à grands coups de canon à photons et basta. Ca fera ça de moins à nourrir.
Mars Attacks ! (1996)
Réalisateur : Tim Burton
Nous ne sommes pas seuls dans l’univers ! Lorsque les terriens apprennent cette nouvelle, c’est l’effevesence dans les chaumières. Sont-ils gentils ? Belliqueux ? Les spéculations vont bon train. Alors que la rencontre pacifique est envisagées, il se trouve que les martiens ne sont pas si amicaux que ça et vont laisser libre cours à leur humour morbide…
Un des films les moins appreciés de Burton et pourtant ! L’histoire est hilarante, le casting en or massif (Nicholson dans le rôle du président est à se tordre de rire) et la fin plus que capillotractée. Un bon exemple d’humour très noir puisque même si de nombreux humains meurent violemment, les situations sont toujours abracadabrantesques et le sadisme des martiens étrangement communicatif. Un régal.
Danger planétaire (1958)
Réalisateur : Irvin Yeaworth
Dans la petite ville de Downington, Steve et Anne sont deux ados très amoureux. Lors de l’un de leurs rendez-vous, ils remarquent une étrange étoile filante qui s’écrase non loin de la ville. Curieux, ils découvrent en arrivant sur place que l’objet habitait une forme de vie extra-terrestre qui commence à dévorer le bras d’un vieil homme…
Derrière ce titre fleurant bon la baguette et le camembert se cache un des chefs d’oeuvre de la science-fiction des années 50 : The Blob. En effet, cette masse gélatineuse et informe fête ses 55 ans cette année. Du fait de son âge avancé, le film a forcément un peu vieilli, les codes n’étant plus exactement les mêmes dans l’industrie aujourd’hui. Mais c’est toujours un plaisir de le revoir avec un peu de second degré et d’indulgence. Un film culte doublé d’un nanar, c’est rare.
The Faculty (1998)
Réalisateur : Robert Rodriguez
Un événement étrange vient troubler la vie du lycée de Herrington High. En effet, les professeurs commencent à avoir un comportement suspect et des élèves disparaissent mystérieusement. Un petit groupe d’étudiants téméraires décident alors de creuser l’affaire pour savoir de quoi il en retourne. Et ils ne vont pas être déçus du voyage.
Rodriguez s’est déjà essayé aux morts vivants, aux vampires, aux banditos… Mais les extra-terrestres c’est une autre paire de manches ! Quand il s’agit de mettre en scène l’action dans un lycée où élèves et professeurs se mettent dessus violent, ça ne pardonne pas. Certes pas l’un des meilleurs, mais un bon défouloir quand même.
Alien le huitième passager (1979)
Réalisateur : Ridley Scott
Alors qu’il revient d’une mission de transport vers la Terre, l’équipage du Nostromo est réveillé par un signal inconnu venant d’une planète voisine. Ils décident de descendre mener l’enquête et y découvrent les ruines d’une ancienne civilisation. Pendant leur aventure, l’un d’entre eux est attaqué par un extra-terrestre qui ne veut plus le lacher sous peine de le tuer. L’équipage est donc obligé de les remonter tous les deux dans le vaisseau, accueillant à leur bord un 8ème passager aux intentions alors inconnues…
Classique parmi les classiques, Alien a défini énormément de codes du film d’extra-terrestre qu’on retrouve partout de nos jours. La peur constante de l’ennemi qui se terre dans l’obscurité, les desseins douteux des membres même de l’équipage… L’ambiance y est oppressante, la tension est constante. Le xénomorphe a quant à lui légèrement vieilli et fait vraiment carton pâte par rapport aux prodiges qu’on peut effectuer de nos jours avec le numérique mais l’atmosphère est toujours là. Film à voir absolument et unique dans son genre. Oui unique. Non il n’y en a pas eu d’autres.
L’invasion des profanateurs de sépulture (1956)
Réalisateur : Don Siegel
Miles Benell, médecin de profession, vit dans un calme petit village des Etats-Unis. Mais il semblerait que quelque chose d’étrange s’y passe. En effet, des résident se comportent de plus en plus bizarrement, comme s’ils étaient possédés. En menant l’enquête avec l’aide de Becky, ils découvrent que des aliens préparent une invasion peu commune en remplaçant les villageois par des doubles d’eux-mêmes…
Film d’anticipation avec pour toile de fond la Guerre Froide, L’invasion des profanateurs de sépultures met en avant la notion de confiance dans le cadre d’une invasion. L’angoisse de se faire poignarder dans le dos par son voisin ou, dans le cas de Miles, la femme qu’on aime, est un sentiment au centre du film. Pas de gros aliens tout moches pour cet opus donc mais la menace permanente d’un danger invisible.
Trip Pandémie
Ne m’attrape pas si tu peux
Peur ancestrale chez les humains, la contamination par l’Autre, celui qui est différent, joue sur l’altération du corps et de l’esprit. La transformation en quelque chose d’incompréhensible et qui dépasse l’entendement de la normalité. On doit la fuir ou la combattre. Dans tous les cas, on doit préserver son individualité. Et la plupart du temps à coup de shotgun.
Contagion (2011)
Réalisateur : Steven Soderbergh
Peu après son retour d’un voyage d’affaires à Hongkong, Beth Emhoff meurt subitement d’une forme inconnue de grippe. Son jeune fils décède quelques jours plus tard. Mitch, leur mari et père, semble immunisé contre cette maladie, qui a frappé les siens et semble se répandre à une vitesse effrayante. Pourtant, il faut plusieurs jours aux autorités sanitaires pour prendre la mesure de la gravité de la situation. Les recherches de vaccins risquent de durer plusieurs mois. Et tandis que le virus frappe des millions de personnes, le chaos s’empare de la société…
Le film le plus réussi sur la propagation d’un virus à l’échelle mondiale. Un casting de choix (personne ne dit non à Soderbergh), une ambiance pesante, une réalisation léchée pour un réalisme à vous épaissir le sang. Contagion joue sur les événements de la grippe A, qui si elle n’avait pas été contenue, aurait sûrement pris les proportions vraisemblables imaginées par Soderbergh. Cloisonnement, panique, recherches en laboratoire….L’esthétique “à la Soderbergh” fait mouche dans Contagion avec un scénario aussi probable que celui-ci. Port du masque obligatoire, pour ne pas céder à la panique au visionnage. ( PS : vous ne toucherez plus jamais une barre d’appui dans le métro. True Story).
Alerte (1995)
Réalisateur : Wolfgang Petersen
A la suite de plusieurs négligences et de mauvaises volonté, les habitants d’une petite ville americaine sont victimes d’un virus, venu d’Afrique, particulièrement devastateur. Pour enrayer l’épidemie, un général sans scrupule décide, avec l’accord du president, de rayer de la carte la bourgade en larguant une bombe incendiaire.
Alerte, avec Dustin Hoffman et Kevin Spacey, est l’un des premiers films du genre à marquer les esprits dans les années 90. Réalisé par Wolfgang Petersen, Alerte est un des premiers films catastrophe sur le thème de la pandémie à véritablement marquer les spectateurs. Parfois un peu gore, réalisation sobre, pour une angoisse qui prend le spectateur dès les premières images. Même si la trame de fond est plus écologique qu’horrifique, Alerte est un film relativement plausible pour un scénario catastrophe qui pourrait bien voir le jour. Un long métrage qui surfe aussi sur les décision gouvernementales et la préservation de certains eco-systèmes. Un film à voir absolument si ce n’est pas déjà fait. Carnet de vaccination à jour de préférence.
The Bay (2012)
Réalisateur : Barry Levinson
Chesapeake Bay, petite ville côtière, est très fréquentée par les touristes, qui viennent y profiter d’installations balnéaires agréables. Un jour, deux biologistes français relèvent des taux de toxicités alarmants dans l’eau. Ils alertent aussitôt le maire, qui refuse de semer la panique dans sa ville et ne prend aucune mesure de précaution. Malheureusement, une épidémie se déclare rapidement. Les habitants deviennent l’un après l’autre les hôtes de parasites mutants, qui ont la particularité de pouvoir contrôler l’esprit des personnes infectées.
Toujours dans la veine écologique, un peu comme Alerte, The Bay était à l’origine un docu fiction sur la pollution des eaux. Mais le réalisateur de Rain Man en a décidé autrement pour donner plus de poids à cette fiction alarmante sur les conséquences de la surindustrialisation et ses déchets toxiques. A mi chemin entre Les dents de la mer et Alien, The Bay fout les boules en jouant sur plusieurs peurs inconscientes : celles de la créature mutante issue de nulle part, de la prolifération d’un virus, celle de l’inconnu des fonds marins, et la possession. Panique garantie, baignade interdite.
Le fléau (1994)
Réalisateur : Mick Garris
Suite à un virus accidentellement échappé d’un laboratoire militaire, la population mondiale est décimée. Seuls quelques survivants échappent à la catastrophe. Deux personnages apparaissent dans leurs rêves : une vieille femme mystique, et un homme au visage effrayant. Ils comprennent alors qu’il s’agit de l’incarnation du Bien et du Mal. La fin étant proche, chacun devra choisir son camp…
« This is the way the world ends / C’est ainsi que le monde se termine » Les mots d’ouverture du Fléau, mini série à l’origine pour CBS, donnent le ton. 6 heures d’angoisse pour un téléfilm en 4 parties diffusé en 1995 sur M6. Le Fléau est une adaptation assez réussie du roman du maître de l’horreur littéraire, Stephen King. Une adaptation qui, surtout si l’on est hypocondriaque, joue sur l’une des peurs les plus communes de l’être humain. Plus psychologique que gore, le premier téléfilm revient sur l’expansion de la peste dans le monde et la quasi éradication de la race humaine. Sauf quelques élus qui survivent dans une petite ville du… on vous laisse deviner ! Lissé pour la télévision, Le fléau reste à voir surtout si l’on n’aime pas les microbes.
La nuit des morts-vivants (1968)
Réalisateur : Georges R. Romero
Alors qu’un jeune couple venait déposer une gerbe de fleur sur la tombe d’un proche disparu, un étrange énergumène les attaque. Effrayés, ils fuient du plus vite qu’ils peuvent vers la maison la plus proches où ils rencontrent un groupe de personne se barricadant. Là, ils apprennent enfin ce qui se passe : les morts reviennent à la vie et ont pour dessein de manger tout ce qui leur tombe sous le moignon…
Comment parler de pandémie sans aborder La nuit des morts-vivants ? Premier long métrage de Georges R. Romero, ce film en noir et blanc a introduit dans la culture populaire le personnage du zombie avec toutes les caractéristiques qu’on lui connait : lent, affamé et sensible au niveau du cerveau. De nombreuses scènes aussi sont devenues cultes comme celle de la voiture qui se transforme en barbecue pour zombie ou la scène finale dont la dimension raciste est toujours un mystère à ce jour.
Trip Végétal
Bienvenue à Jardiland
En voila une peur bien débile, celle des plantes. Une plante, c’est joli, ça sent bon, y’a des fleurs… Bon ok, à manger ça ne vaut pas un gros steak bien saignant. Puis au printemps avec le pollen et les allergies c’est plus galère qu’autre chose. Et leurs racines qui s’immiscent partout dans chaque interstice… Bétonnez-moi tout ça s’il vous plait.
La petite boutique des horreurs (1986)
Réalisateur : Franck Oz
Seymour est un jeune vendeur de fleurs amoureux. Alors que son patron lui annonce qu’il va devoir fermer la boutique, faute de clients, il lui propose d’exposer une fleur étrange qu’il a raporté d’un de ses voyages. Cette dernière ne tarde pas à attiser la curiosité du viosinage qui se bouscule devant la vitrine. Seul problème : cette plante semble avoir un gros appétit. De sang humain.
Adaptation de la comédie musicale éponyme, La petit boutique… est un film hilarant sur un pauvre péquin lambda maladroit cherchant à obtenir l’attention de la femme qu’il aime. Et pour ce rôle Rick Moranis est juste parfait. Avec ses grosses lunettes de nerd des années 80, son air de pleurnichard constant et sa petite bouille de Caliméro, on ne peut que s’attacher à lui tout en riant de ses maladresses.
L’attaque de la moussaka géante (1999)
Réalisateur : Panos H. Koutras
Des extra-terrestres décident d’envahir la Terre. Seulement lors de la téléportation de l’un d’entre eux, l’alien se retrouve fusionné avec une portion de moussaka qui se trouvait sur son chemin. Ceci a pour effet de créer la pire créature qui soit : la Moussaka géante. Et elle compte bien tout détruire sur son passage.
Nanar assumé, l’Attaque de la moussaka géante n’en est pas moins un film culte. L’ambiance gay friendly exagérée à la limite du stéréotype en fait parfois une oeuvre borderline jusqu’à devenir prévisible et ennuyeuse parfois. Mais il se laisse regarder de bon coeur et on rigole souvent.
My name is Bruce (2007)
Réalisateur : Bruce Campbell
L’acteur de série Z Bruce Campbell vivote de petits rôles dans des films médiocres depuis son heure de gloire passée dans Evil Dead. Un jour, deux garçons d’un trou paumé viennent le trouver pour les aider à combattre le démon ancestral protecteur du tofu qui hante leur village. Croyant qu’il s’agit d’une blague, l’acteur va les suivre avant de se rendre compte que la menace est belle est bien réelle.
Très mauvais film se basant dans son intégralité sur le personnage de Bruce Campbell, il a cependant le mérite de rester fidèle à son postulat de départ : un film parodique qui ne prend absolument rien au sérieux. Un peu même trop parfois, ce qui rend le tout un peu lassant à la fin.
L’attaque des tomates tueuses (1978)
Réalisateur : John de Bello
La guerre nucléaire, les extra-terrestres, les monstres d’outre-tombe, … l’humanité pensait avoir tout affronté, et pourtant … La guerre contre les tomates va commencer! Sournois, infiltré un peu partout, les tomates se préparent a l’attaque un peu dans tous les coins sur terre. Le gouvernement américain se doit de contrer la menace et nomme une équipe d’espions ultra capable de lutter contre l’invasion…
Deuxième année consécutive que L’attaque des tomates tueuses se trouve dans le classement ! Manque d’originalité de la part du Cerveau ? En partie, certainement. Mais c’est surtout son ton décalé et son intrigue débile à souhait qui lui vaut de réapparaitre cette année. Comment faire une catégorie sur les films avec des végétaux tueurs sans parler de ce chef d’oeuvre ? Le Cerveau ne pouvait se permettre une telle ignominie.
Les ruines (2008)
Réalisateur : Scott Smith
Durant leurs vacances à Cancun, Amy, sa meilleure amie Stacy et leurs petits amis respectifs, Jeff et Eric, font la connaissance d’un touriste allemand, Mathis, et de son copain grec, Dimitri. Lorsque le frère de ce dernier disparaît mystérieusement à l’intérieur d’une pyramide maya, le groupe décide d’explorer la ruine, recouverte d’une étrange plante grimpante. Pourchassés par une tribu hostile, les six jeunes sont contraints de gagner le sommet de la pyramide, déclenchant du même coup la colère et les appétits d’une monstrueuse plante carnivore…
Amis végétariens vous allez avoir envie de vous mettre à la viande. Gare à la plante carnivore qui vous bouffera tout cru. Du suspense, du gore, un environnement naturel qui exacerbe la peur et le danger. Un film qui dégoutera le citadin de tout environnement naturel. Les ruines, c’est aussi des personnages attachants et travaillés, loin de tous les stéréotypes du genre. Amateurs de randonnées en plein nature, ce film est pour vous ! Ou pas : une branche de céleri ou une carotte sera le snack parfait pour venger de l’ambiance pesante du film.
Trip Requins
Menu Chirachi au requin + brochettes de poulpe
Dernières grosse mode dans le petit monde du nanar : le requin. Allez savoir pourquoi. Ca fait 30 ans que Spielberg a sorti Jaws les gars ! C’est maintenant que vous vous réveillez ? Et pas qu’un peu ! Le requin on l’a à toutes les sauces en ce moment ! En tornade, sous la neige, sous le sable, avec des tentacules… Sacrée pèche. Sauce Soja sucrée ou salée ? A vous de choisir !
Sharknado (2013)
Réalisateur : Thunder Levin
Une tornade se forme dans le Golfe du Mexique et charrie avec elle une batterie de requins affamés. Quand la catastrophe arrive à Los Angeles, c’est la pagaille.
En fait, si Sharknado est dans cette séléction c’est vraiment pour son pitch de départ. Une tornade remplie de requins, sur le papier, ça envoie du pâté. Mais derrière, en visionnant le film, malheureusement, c’est un peu comme toutes les bonnes idées, ça ne tient pas trop la longueur. Dommage donc, même si quelques scènes bien gores avec des effets spéciaux bien moches font sourire. (la critique complète ici)
Mega Shark vs Giant Octopus (2009)
Réalisateur : Jack Perez
Un banc de baleines désorienté par un sonar de l’armée détruit un glacier dans lequel était retenu deux monstres préhistoriques : un mégalodon et une pieuvre géante. Le premier nage jusqu’aux Etats-Unis où il attaque des bateaux et des avions (oui oui) et le second se dirige (le Cerveau vous le donne en mille) jusqu’au Japon où il détruit une plate-forme pétrolière. Après de larges discussions internationales, le meilleur plan à mettre en place semblerait, bien entendu, de les réunir pour qu’ils s’entretuent.
Là aussi, on se demande ce que les scénaristes ont fumé (et si on trouve, merci d’envoyer la double dose à la rédaction). Une fois de plus, les effets spéciaux sont moches, l’intrigue moisie et les acteurs aussi charismatiques que des huitres sous Prozac. Mention spéciale toutefois pour l’idée de génie finale qui ne serait venue en tête à personne qui possède deux sous de bon sens.
Avalanche Sharks (2013)
Réalisateur : Scott Wheeler
Spring break ! Tout le monde à la montagne pour faire la fête, boire et montrer ses prothèses mammaires ! Youpi tralala c’est trop pheune. Enfin ça le devient moins quand un abruti déclenche une avalanche qui libère des esprits requins capables de nager sous la neige. Et là, c’est une boucherie.
Surnommé “Worst movie ever”, au moins, le ton est donné. En plus de jouer sur les clichés habituels des sping breakers décérébrés, on peut compter sur des effets spéciaux faits à la truelle et une intrigue encore moins ambitieux que les films précédents. A voir sous acide. Ou alors juste pour les bonnets DD.
Sharktopus (2010)
Réalisateur : Declan O’ Brien
Les Etats-Unis préparent une nouvelle arme biologique en tentant de fusionner un requin géant et une pieuvre demeusurée (comment ça ça sent le réchauffé ?). Réussite totale de l’entreprise qui débouche avec un monstre disproportionné et hideux télécommandé. Enfin pas si télécommandé que ça puisqu’il ne tarde pas à echapper à ses créateurs pour faire un tour du côté des plages californienne pour un barbecue arrosé à l’auto-bronzant.
A force de creuser, on va finir par trouver du pétrole. Mais entre temps, il y a Sharktopus. Que dire de plus que ce qui a déjà été dit auparavant ? Même délire en fait : effets spéciaux faits sous Paint, acteurs talentueux comme un coude et scénario à faire passer Marc Levy pour un Goncourt. Tentative cependant d’inclure une réflexion sur l’éthique de la recherche et Prométhée blablabla. On a les mêmes sur les Internets avec les images d’oies équipées de bras photoshopés munies de la petite phrase en dessous “has science gone too far ?”.
Street Sharks (1994)
Les fils du professeur Bolton sont cools : ils font du skate et des rollers, écoutent du rock et sèchent les cours. Leur père est un généticien de génie qui travaille sur les mutations ADN. Mais son travail attire la convoitise du malfaisant Docteur Piranoïd qui le kidnappe. En apprenant la nouvelle, les quatre garçons volent à son secours mais se font capturer et servent de cobayes pour une expérience du méchant Docteur. Chacun se retrouve transformé en requin anthropomorphe ENCORE PLUS cools parce que maintenant ils sont super forts et peuvent nager sous le bitume. Accroche toi à tes écailles Piranoïd, les Street Sharks sont là !
Sur ce coup, le Cerveau plaide coupable. Madeleine de Proust au possible, cette série est sûrement une de pires que les années 90 ont vu naitre (avec les Extrêmes Dinosaures et les Motards de l’Espace) mais qu’est ce qu’elle était cool. Des êtres mi-requins mi-hommes et re-mi-requins derrière qui fracassent les routes, nagent et mangent le bitume avec l’aide de leurs potes qui se faisaient aussi transformer pour des raisons abracadabrantesques (en mangeant du pop-corn muté par exemple. si si.), c’était la classe. A posteriori par contre, il n’y a plus grand chose à sauver de cet étron à vocation purement commerciale (comment ça la collection complète est affichée sur les étagères de la rédac ?), ça vole pas haut. C’est même devenu très ennuyeux. Mais bon, c’est la fin de la rubrique et le Cerveau fond un peu après autant de mauvais films. Envie de sushis soudain tiens.
Crédit photos ©Droit reservés
Pierre-Jean Malye & Asma El Mardi
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