Luc Besson vient d’être condamné en appel pour la contrefaçon d’un film de John Carpenter sorti il y a 30 ans.
La Cour d’Appel de Paris a tranché. Elle a condamné Luc Besson à payer 465 000 euros de dommages et intérêts pour contrefaçon aux ayant-droits du film New-York 1997 de John Carpenter réalisé en 1981. Alors que dans le jugement d’octobre
Selon la justice, il existe de trop nombreuses similitudes entre New-York 1997 et Lock-Out le film que Luc Besson a co-écrit avec James Maters et Stephen St Leger et pour lequel il est crédité au générique pour en avoir eu l’idée , le réalisateur et fondateur d’Europa Corp était condamné à 30 000 euros au ayants droits, et 50 000 euros à Studio Canal, les dommages ont été revus à la hausse.
A l’époque de sa sortie, Lock-Out avait choqué les critiques justement à cause d’une quantité invraisemblable de similitudes entre les deux films. Lock-Out a été considéré comme « un plagiat lisse, habile et éhonté », le site Mandator a même classé le film comme « remake volé numéro 1 de l’histoire du cinéma ».
Les avocats de Luc Besson ont beau avoir fait valoir que tous les films étaient plus ou moins des copies d’autres œuvres cinématographiques, arguant que leur client était « un des plus grands talents du cinéma français ».
Le réalisateur et EuropaCorp ont d’ores et déjà annoncé qu’ils ne se pourvoiraient pas en cassation et que les fonds nécessaires seront prélevés sur le compte « erreurs et omissions » de la société de production.
Pour rappel, Luc Besson avait déjà été condamné à verser 85 000 euros de dommages et intérêts en première instance. Une décision qu’il avait qualifié d’ « entrave à la liberté artistique » et il rappelait régulièrement au gré des interviews qu’il avait déjà gagné tous ce procès pour plagiat : « Tous les metteurs en scène importants, comme Spielberg récoltent un procès à chaque film. J’ai été accusé sur Taxi, Le Cinquième Elément, Léon, tous… J’ai toujours gagné et en plus mes accusateurs ont été condamnés à payer des amendes. Mais ça, on en parle peu dans les journaux. J’ai eu 10 procès pour plagiat, je les ai tous gagnés. » déclarait-il dans Paris Match en 2009.
Mais ça c’était avait 2016 puisque le réalisateur et producteur a également été condamné en mars dernier à indemniser quatre dessinateurs de Arthur et les Minimoys qu’il avait rétribué pour une contribution artistique « secondaire ». Les quatre plaignants exigeaient d’être reconnus à leur juste valeur c’est-à-dire en tant que co-auteurs du film d’animation.
Luc Besson pourra sûrement se refaire une santé financière grâce à son prochain film Valérian et la Cité aux Mille Planètes avec Dane DeHaan, Cara Delevingne et Rihanna entre autres et qui sortira le 21 juillet 2017 dans les salles.
Sources : BFM Business, Ecran Large et Le Parisien / Image©DR
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