Doctor Who : Peter Capaldi, fanboy dès l’enfance

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Peter Capaldi, futur interprète du Docteur, était non seulement un fanboy de la série dans son enfance, mais aussi un fanboy hardcore insupportable avec la production de Doctor Who.

Depuis qu’on sait que Peter Capaldi sera le prochain interprète du Docteur, ses « dossiers » de fan de la série resurgissent. Et on a quelques surprises. Ainsi, on a découvert qu’il avait écrit au Radio Times en 1973 pour féliciter le magazine pour son numéro spécial Doctor Who à l’occasion des 10 ans de la série (voir en galerie). Mais ce n’est pas tout : il avait écrit un article, en 1976, dans un fanzine, le Doctor Who International Fan Club’s DWIFC Magazine. Dans celui-ci, il décrivait, de manière extatique, la manière dont le générique d’introduction du troisième et du quatrième Docteur était fait. Autrement dit, il était un véritable « fanboy hardcore ».

Bête noire de la production

Au point d’avoir essayé, quelques années plus tôt, en 1971, à l’âge de 14 ans, de prendre la tête du fan club officiel de Doctor Who dont la direction était choisie par les producteurs de la série. Mais un autre fan, plus modéré, lui avait été préféré. Peter Capaldi était le fan hardcore typique capable de harceler l’équipe de production. Sarah Newman, secrétaire du producteur de la série Barry Letts, en avait fait sa bête noire et nommé à sa place un autre président, un fan un peu plus modéré, Keith Miller. Les traces de leur correspondance soulignent combien il était devenu leur ennemi commun. Pour résumer leurs échanges, Sarah Newman disait du futur interprète du Docteur : « Je souhaite que les Daleks ou quelqu’un d’autre l’extermine ou lui fasse quelque chose de similaire. »

Fallait-il s’occuper de lui ?

Dans un livre retraçant la première année d’histoire du fan club et paru l’an dernier (The Official Doctor Who Fan Club Volume One), Keith Miller explique que l’échange épistolaire avait été suivi une conversation téléphonique qui l’avait perturbé. En effet, la secrétaire du producteur lui a dit alors : « Mon dieu, je voudrais que quelqu’un s’occupe de lui. » Avant d’ajouter : « En fait, il vit aussi en Ecosse. Tu ne veux pas aller faire un tour à Glasgow et t’occuper de lui ? » Le jeune adolescent s’est posé la question, pendant quelques jours, du sérieux de la demande.

Mais heureusement qu’il n’a rien fait : il aurait privé le monde d’un acteur talentueux, primé en 1995, année du triomphe de Forrest Gump, pour l’oscar du meilleur court métrage avec Franz Kafka’s It’s a Wonderful Life. Et heureusement que le jeune fanboy n’avait pas de TARDIS à disposition et ne connaissait pas son destin : il aurait certainement été encore plus insupportable.

Crédits photo ©DR et Keith Miller / Source : SFX

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