Le Rocky Horror Picture Show choque toujours

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Un maire de Géorgie a fait interdire une représentation du Rocky Horror Picture Show.

Il y a 36 ans sortait un film qui allait devenir culte, qui détient maintenant le record de longévité au cinéma : The Rocky Horror Picture Show. Adapté d’une pièce de théâtre de Broadway, avec le talentueux Tim Curry, le long métrage a connu quelques années d’un succès discret avant de devenir un film considéré comme provocateur. Chaque fan en connaît les chansons par cœur maintenant. Il a permis de voir les débuts au cinéma de Barry Bostwick, connu depuis pour son rôle du maire de New York dans Spin City.

La pièce fait maintenant l’objet d’un nouveau scandale. Le maire de Carrolton Wayne Gardner avait donné son accord pour financer une représentation de la comédie musicale… jusqu’à ce qu’il assiste à une répétition, ignorant sans doute le contenu de la pièce à laquelle la ville avait apporté son soutien financier. Fidèle à la tradition conservatrice de la Bible Belt (qui a aussi ses exceptions), il a simplement coupé les financements de la pièce, interdisant de la jouer dans l’espace municipal qui devait l’accueillir. Et il n’a pas changé d’avis quand la production a promis de n’autoriser que des adultes dans le public. La compagnie cherche maintenant des fonds privés pour pouvoir jouer la pièce.

The Rocky Horror Picture Show avait choqué les esprits puritains à l’époque est toujours au cœur de la polémique. Rempli de références sexuelles totalement détournées -on pense à une chanson qui s’appelle simplement Touch Me-, l’hommage qui lui avait été rendu dans Glee était resté dans le ton. Sue Sylvester recevait l’ordre, de la part d’un des personnages (Barry Bostwick), de faire arrêter le montage de la comédie, jugée trop choquante, avant d’être jouée par le Glee Club !

Pour rappel, voici la chanson la plus emblématique du film : Tim Curry chante Sweet Transvestite.

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