Une sélection inédite proposée par le Cerveau de 150 films qui pourraient changer à tout jamais votre vie, à découvrir ou redécouvrir pendant le confinement. Aujourd’hui c’est cœur et émotion, avec 15 films qui célèbrent l’amour et le désir comme jamais au cinéma !
Pour mieux vous aider à vivre votre confinement et pour vous faciliter la tâche à travers les catalogues sans fin de sVOD disponibles en France , de Netflix à Amazon, en passant par Canal ou OCS et maintenant Disney +, le Cerveau vous propose une sélection qui va changer votre vie.
Une sélection de 150 films cultes, anciens ou récents qui auront (si ce n’est pas déjà fait pour certains) un impact sur votre vie. Des films qui vous feront ressentir des choses très fortes, de la colère, en passant par le bonheur, l’amour, la joie, le fun ou même le « mindfuck ».
Des films que tout à chacun, cinéphile ou simple spectateur de cinéma, se doit d’avoir vu au moins une fois dans sa vie !
15 films qui vont changer votre vie dans 10 catégories, histoire de vivre ce confinement sous de meilleurs auspices et avec beaucoup d’émotion. . Et pour son troisième volet, le Cerveau a décidé d’être fleur bleu et émouvant, en vous proposant 15 films sur la thématique du désir et de l’amour.
Une sélection de films qui va vous rappeler qu’il est bon d’aimer et d’être aimé. Que l’amour est une des plus belles choses de la vie, mais aussi l’une des plus difficile quand il s’éteint. Des films qui célèbre un sentiment humain universel, le sublime et tente de dépeindre ce qu’il amène de plus beau dans la vie.
Retrouvez les précédentes éditions des 150 films qui vont changer votre vie ici, édition feel-good et mindfuck (ou esprit c’est comme on veut). Et rendez vous au prochain dossier, qui vous fera certainement frissonner !
Titanic (1998)
Réalisation : : James Cameron
Southampton, 10 avril 1912. Le paquebot le plus grand et le plus moderne du monde, réputé pour son insubmersibilité, le « Titanic », appareille pour son premier voyage. Quatre jours plus tard, il heurte un iceberg. A son bord, un artiste pauvre et une grande bourgeoise tombent amoureux.
Faut-il encore présenter Titanic. Plus grand succès de la Fox. Film culte dans son genre, celui du drame et de la romance, Titanic aura été un véritable phénomène à son époque et encore aujourd’hui. Ça fin est même d’ailleurs toujours sujette à polémique, Rose avait elle la place pour sauver Jack (le Cerveau a envie de dire OUI).
Titanic est une histoire classique d’amour entre deux êtres que les classes ne destinaient pas à réunir. Une histoire d’amour tragique à bord d’un bateau célèbre qui a vraiment périt dans notre réalité. Une romance et un naufrage hors norme pour un classique, réalisé par la main du maître James Cameron. Des plans titanesques à l’émotion, porté par la musique de James Horner, Titanic est l’un des grands films d’amour et de désir du cinéma.
Love Actually (2003)
Réalisation : Richard Curtis
L’amour est partout, imprévisible, inexplicable, insurmontable. Il frappe quand il veut et souvent, ça fait pas mal de dégâts… Pour le nouveau Premier Ministre britannique, il va prendre la jolie forme d’une jeune collaboratrice. Pour l’écrivain au coeur brisé parti se réfugier dans le sud de la France, il surgira d’un lac. Cette femme qui, installée dans une vie de couple ronronnante, suspecte soudain son mari de songer à une autre. Il se cache derrière les faux-semblants de ce meilleur ami qui aurait bien voulu être autre chose que le témoin du mariage de celle qu’il aime. Pour ce veuf et son beau-fils, pour cette jeune femme qui adore son collègue, l’amour est l’enjeu, le but, mais également la source d’innombrables complications. En cette veille de Noël à Londres, ces vies et ces amours vont se croiser, se frôler et se confronter…
Ami du feel good et du sourire, Love Actually est pour vous. Film Chorale dans la pure tradition britannique, Love Actually célèbre tous les amours, de ceux qui s’éteignent aux amours impossibles, ou celui naissant chez les plus jeunes, jusqu’à l’amour fraternel et familial, ou international. L’amour avec un grand A et du sourire, porté par un humour so british, qui en cette période de confinement nous rappellera à quel point il est beau d’être connecté aux autres et de s’aimer.
La la Land (2017)
Réalisation : Damien Chazelle
Au cœur de Los Angeles, une actrice en devenir prénommée Mia sert des cafés entre deux auditions.
De son côté, Sebastian, passionné de jazz, joue du piano dans des clubs miteux pour assurer sa subsistance. Tous deux sont bien loin de la vie rêvée à laquelle ils aspirent… Le destin va réunir ces doux rêveurs, mais leur coup de foudre résistera-t-il aux tentations, aux déceptions, et à la vie trépidante d’Hollywood ?
Une histoire d’amour comme en on voit rarement au cinéma qui réinvente la comédie musicale tout en s’inspirant et rendant hommage aux œuvres les plus cultes. « La La Land » est une merveille sur grand écran, qui célèbre l’amour et son caractère positif et joyeux tout en célébrant le cinéma avec un grand C. De la musique, une orchestration digne des meilleurs show de Broadway, des acteurs investi et une réalisation colorée et pêchue, une belle célébration de l’amour et du désir tout en chanson qui fera plaisir aux amateurs du genre.
Quand Harry rencontre Sally (1989)
Réalisation : Rob Reiner
Harry et Sally s’entendent comme chien et chat. Après la fac ils prennent la même destination, New York, mais ne se reverront que cinq ans plus tard, par hasard, dans un aéroport. Chacun a fait sa vie, ils se sont fiancés. Cinq ans passent encore, ils se rencontrent à nouveau. Tous deux viennent de rompre et dans cette étape difficile, ils se découvrent une vraie amitié. La complicité les rapproche à tel point qu’ils finissent par admettre, ce que leurs amis savaient déjà : ils sont faits l’un pour l’autre.
Rob Reiner, le réalisateur de l’une des comédie les plus cultes des années 90, s’est inspiré de sa propre vie sentimentale pour ce film. Un film qui retrace les balbutiements d’une histoire d’amour jusqu’à son apogée, naissant de l’amitié e hommes et femmes souvent discutée. Une amitié amour dont il se sert pour broder une comédie à l’humour légère ou sarcastique, réaliste, naturelle, et atypique, dans un New York aux couleurs automnales.
Sweet November (2001)
Réalisateur : Pat O’Connor
Nelson Moss est un publicitaire ambitieux, obsédé par le travail. Seule sa carrière importe ; les autres ne sont là que pour l’aider à atteindre ses objectifs. Il n’a pas de temps à consacrer à ses amis ou à ses collègues, ainsi va la vie. Elle s’appelle Sara Deever, elle est joviale, zen, pleine d’énergie. Malgré son manque flagrant de bonnes manières, elle voit en Nelson quelqu’un de bien. Elle a un certain don pour transformer les hommes et elle n’a besoin que d’un mois pour cela. C’est bientôt le mois de novembre et Sara invite Nelson à venir habiter chez elle en plus d’être son chauffeur. Sara lui fait alors apprécier la simplicité de la vie. C’est la première fois qu’on lui prodigue autant de gentillesses sans qu’on lui demande quoi que ce soit en retour. Nelson le mérite-t-il ?
Sweet November est un film qui parle de l’impact de l’Amour et comment l’Amour peut réussir à changer une personne. La beauté de Sweet November n’est pas que dans la relation de Senseï de la Vie/Apprenti entre les deux amants protagonistes de l’histoire. Le personnage de Sara, elle aussi, va expérimenter l’amour et prouver que par amour, parfois il faut accepter de laisser l’autre, faire des choix douloureux pour l’autre. En amour tout n’est pas toujours ni beau ni rose, et la souffrance va toujours de pair avec le sentiment. Avec son côté « bittersweet », Sweet November reste un film qui déborde d’optimisme sur nos rapports avec la vie, l’amour et l’impact qu’une relation amoureuse peut avoir sur l’être opposé. Avec un Keanu Reeves bien loin de la matrice, Sweet November est une belle histoire d’amour à découvrir absolument si ce n’est pas déjà fait.
Eternal Sunshine of the Spotless Mind (2004)
Réalisateur : Michel Gondry
Joel et Clementine ne voient plus que les mauvais côtés de leur tumultueuse histoire d’amour, au point que celle-ci fait effacer de sa mémoire toute trace de cette relation. Effondré, Joel contacte l’inventeur du procédé Lacuna, le Dr. Mierzwiak, pour qu’il extirpe également de sa mémoire tout ce qui le rattachait à Clementine. Deux techniciens, Stan et Patrick, s’installent à son domicile et se mettent à l’oeuvre, en présence de la secrétaire, Mary. Les souvenirs commencent à défiler dans la tête de Joel, des plus récents aux plus anciens, et s’envolent un à un, à jamais….
« Mieux vaut souffrir d’avoir aimé que de souffrir de n’avoir jamais aimé » dit un proverbe anglais. Mais que faire lorsque cette souffrance atteint un niveau si insupportable qu’il vaut mieux en effacer toute trace ? Avec Eternal Sunshine of the Spotless Mind, Michel Gondry signe un conte dramatique oscillant entre la réalité et le monde onirique et fantasque que crée le personnage principal afin de mettre à l’abri et sauver les derniers souvenirs des moments passés avec son ex-petite amie.
Dans The Truman Show, Jim Carrey nous avait déjà prouvé que ses talents d’acteurs ne se limitaient pas aux films gras typiquement américains avec pour personnage principal un idiot aux grimaces insupportables et grossières. Dans Eternal Sunshine of the Spotless Mind, l’acteur nous livre une interprétation dramatique magistrale (et le Cerveau pèse ses mots) et sobre d’un homme profondément blessé par la rupture de sa relation avec Clémentine, interprétés par Kate Winslet.
Happiness Therapy (2013)
Réalisation : David O. Russell
La vie réserve parfois quelques surprises…Pat Solatano a tout perdu : sa maison, son travail et sa femme. Il se retrouve même dans l’obligation d’emménager chez ses parents. Malgré tout, Pat affiche un optimisme à toute épreuve et est déterminé à se reconstruire et à renouer avec son ex-femme.Rapidement, il rencontre Tiffany, une jolie jeune femme ayant eu un parcours mouvementé. Tiffany se propose d’aider Pat à reconquérir sa femme, à condition qu’il lui rende un service en retour. Un lien inattendu commence à se former entre eux et, ensemble, ils vont essayer de reprendre en main leurs vies respectives.
Hapiness Therapy n’est pas une histoire d’amour comme les autres. Elle est une ode à l’amour improbable mais aussi au pouvoir de l’amour dans la maladie, mentale de surcroît. Une poésie autour de l’espoir amoureux, suite à des épisodes tragique de la vie, malgré des états torturés et graves ou la dépression. Une célébration de l’amour comme thérapie en soit, même quand on pense que plus aucun sentiment positif ne peut nous arriver à cause de cette maladie psychique. Une note d’espoir et une banalisation ou normalisation pour ceux qui sont souvent marginalisé ou stéréotypés dans les films, pour un portrait complexe de ce que peuvent être ces maladies psychiques, bien plus communes qu’on ne le croit…
Nos étoiles contraires (2014)
Réalisation : Josh Boone
Hazel Grace et Gus sont deux adolescents hors-normes, partageant un humour ravageur et le mépris des conventions. Leur relation est elle-même inhabituelle, étant donné qu’ils se sont rencontrés et sont tombés amoureux lors d’un groupe de soutien pour les malades du cancer.
Un mélodrame assumé d’une roman éponyme, sur la naissance de l’amour chez deux adolescent malades et au destins incertains. La découverte d’une émotion pour ces derniers inattendue alors que le sort et la maladie ne les a pas épargné. Un film romantique touchant, qui ne manquera de faire pleurer même les plus durs face au destin de ces amants atypiques et condamnés. Une ode à la vie, mais surtout à l’amour, le premier, celui que l’on découvre et peu importe les conditions dans lesquelles on le découvre. Interprétés avec brio par leurs acteurs, les personnages de Hazel et Gus sont d’une émotion sans pareil pour un sentiment exacerbé à l’écran.
Say Anything / Un monde pour nous (1989)
Réalisation : Cameron Crowe
Lloyd Dobler ne veut qu’une et une seule chose : réussir à sortir avec la belle et intelligente Diane Court
Ami chemin entre le teen-movie et la comédie romantique, Say Anything est un classique qui est même rentrer dans le vocabulaire urbain américain pour caractériser les hommes qui ressemblent à Dobler. Quintessence du cinéma romantique des années 80, Un monde pour nous est un véritable film inscrit dans la pop-culture désormais. Un film touchant et drôle, parfois mièvre, souvent clichés, mais sauvé par des moments d’émotions très fort, comme on savait si bien le faire à cette époque de tous les possibles. Un film sur la jeunesse des années 80 qui découvre les méandres de la vie amoureuse et les complications qu’elle génère, à voir absolument.
Romeo + Juliet (1997)
Réalisation : Baz L’Harmann
Verona Beach, un quartier de Los Angeles, est le théâtre de la haine entre deux familles ennemies: les Montaigue et les Capulet. A l’occasion d’un bal donné chez ces derniers, Romeo et son cousin Mercutio s’introduisent chez leurs rivaux où le premier tombe amoureux de la belle Juliette qui ne tarde pas non plus à succomber à ses charmes. Les deux amants s’enlisent alors dans une passion interdite et surtout dangereuse.
Revisiter Shakespeare à la sauce contemporaine. C’était risquer. Surtout quand on s’attaque à un mythe tel que Romeo et Juliette. Véritable parti pris quasi anachronique, Romeo+Juliet, au-delà d’être une histoire d’amour intemporelle, classique et inimitable, réinventée par Baz L’Harmann, cette dernière prend une toute autre dimension. Avec le choix ambitieux et culotté de garder les dialogues originaux dans un Verone détonant, loufoque et coloré. Un environnement inattendu bien qu’enchanteur renforce cette histoire d’amour inconditionnelle entre deux personnes pourtant destinées à être ennemi. Un film à voir absolument, pour sa réalisation unique, et sa réinvention sans pareille d’un mythe qu’on pense connaître.
N’oublie Jamais (2004)
Réalisation : Nick Cassavetes
Atteinte de la maladie d’Alzheimer, Allie vit en maison de retraite. Chaque jour, Noah lui lit le même livre. Il s’agit du carnet où Allie a consigné sa propre histoire, lorsqu’elle a appris sa maladie. Pour ne pas oublier ses sentiments, elle a écrit, et Noah, inlassablement, lui relit ses propres mots. A travers eux, on la découvre dans les années trente, éperdument amoureuse d’un jeune homme, Noah, que sa mère fera tout pour éloigner d’elle, sa situation n’étant pas jugée assez bonne.
Après des années de séparation, à la fin de la Seconde Guerre mondiale, Allie s’apprête à épouser un avocat. Lorsque, par le journal, elle apprend le retour de Noah, l’envie lui prend de le revoir. Echappant à une vie de convenance, les deux jeunes gens se retrouvent et découvrent que leur amour est resté intact. Ils passeront le reste de leur vie ensemble, jusqu’à ce que la mémoire les sépare.
Quand on pense à N’oublies Jamais (ou the Notebook), on pense aux multiples histoires d’amour simples de gens qui s’aiment et traverse une vie ensemble. Un film qui revient sur la vie d’un couple, de sa naissance jusqu’à la séparation, pour aller au-delà de la maladie, de l’oubli, à travers une émotion immersive. Une histoire réaliste et touchante, qui ne manquera de nous identifier, nous spectateur, dans nos propres échanges et relation avec l’autre à travers le temps. Une histoire d’amour sublimée malgré les circonstances tragique des raisons de raconter cette histoire qui ne peut que générer des frissons chez le spectateur.
Call me by your name (2018)
Réalisation : Luca Guadagnino
Été 1983. Elio Perlman, 17 ans, passe ses vacances dans la villa du XVIIe siècle que possède sa famille en Italie, à jouer de la musique classique, à lire et à flirter avec son amie Marzia. Son père, éminent professeur spécialiste de la culture gréco-romaine, et sa mère, traductrice, lui ont donné une excellente éducation, et il est proche de ses parents. Sa sophistication et ses talents intellectuels font d’Elio un jeune homme mûr pour son âge, mais il conserve aussi une certaine innocence, en particulier pour ce qui touche à l’amour. Un jour, Oliver, un séduisant Américain qui prépare son doctorat, vient travailler auprès du père d’Elio. Elio et Oliver vont bientôt découvrir l’éveil du désir, au cours d’un été ensoleillé dans la campagne italienne qui changera leur vie à jamais.
L’éloge de la passion et de la nécessaire douleur qui s’ensuit, au cœur d’un film lumineux, magnifiquement interprété, qui bouscule les préjugés, pour s’immiscer in fine au panthéon des œuvres traitant du désir.
Call me by your name, c’est l’éloge d’une passion à portée poétique. Une peinture de l’amour couplé à la douleur, qui bouscule les clichés et les préjugés. Ainsi on découvre l’émotion du désir grâce aux héros qui s’initie à l’amour et le basculement que cela peut engendrer, chez l’un ou chez l’autre. Un film sur la dolce vita et la passion sexuelle élevé au rang de célébration de l’amour adolescent d’une grande émotion, auquel le spectateur ne manquera de s’identifier et retrouver chez ces personnages une passion qu’il a lui-même connu. Une ode à l’amour comme on en fait peu.
Sur la route de Madison(1995)
Réalisation : Clint Eastwood
Michael Johnson et sa soeur Caroline reviennent dans la ferme de leur enfance régler la succession de leur mère, Francesca. Ils vont découvrir tout un pan de la vie de leur mère ignoré de tous, sa brève, intense et inoubliable liaison avec un photographe de passage.
Réalisé par Clint Eastwood, Sur la route de Madison est un film parlant d’amour avec un grand A. Loin des clichés et la mièvrerie du genre c’est un film bouleversant mis en scène avec une grande sensibilité et délicatesse où la raison et les sentiments sont les maîtres mots de l’histoire.
Peut-on sacrifier une vie de couple et toutes ces années passées à fonder une famille pour un amour passionné qui n’a duré que 4 jours? Meryl Streep incarne à la perfection une mère de famille et épouse modèle dont la vie sera à jamais changée par une rencontre et une idylle éphémère sans retenue et sans égal. Une méditation romantique, où l’amour est justement ce qui permet au temps de se révéler pour lui-même au-delà des histoires accumulées dans le passé ou le présent. Un amour porté sur un autre plan dimensionnel pour une pureté et une profondeur comme rarement vues à l’écran.
Chasing Amy (1997)
Réalisation : Kevin Smith
Deux amis, Holden McNeil et Banky Edwards, heureux créateurs d’une BD, rencontrent lors d’un salon une consoeur, Alyssa Jones. Holden tombe amoureux d’Alyssa. Mais il découvre qu’elle est homosexuelle. Il deviennent cependant amis et finissent par devenir amants. Cette liaison affecte l’amitié des deux garçons et la situation se complique lorsqu’Holden apprend le passé d’Alyssa.
Chasing Amy est centré sur la recherche de l’identité sexuelle et sentimentale capable d’engendrer la destruction d’une relation entre deux amis ou deux amants. En d’autres termes : comment certaines révélations sur des exploits sexuels du passé peuvent rendre fou un homme et mettre en danger une relation qui n’avait aucune raison d’exister des le départ.
Ce troisième long métrage de Kevin Smith est probablement le plus dramatique et le plus adulte du réalisateur. Parsemé de répliques acerbes, de clins d’oeil et références à la pop culture et surtout le plus long discours de Silent Bob, Chasing Amy est un drame émotionnel porté par un ami et acteur fétiche de Kevin Smith, Ben Affleck. Une autre facette de l’Amour à l’écran, l’impossible et destructeur sous un angle geek aussi, car qui de plus emblématique que Kevin Smith pour parler de geekitude ?
Last Chance for Love (2009)
Réalisation : Joel Hopkins
Alors qu’il passe quelques jours à Londres pour assister au mariage de sa fille, un Américain d’une cinquante d’années, divorcé et malchanceux dans le travail rencontre par hasard une Londonienne tout aussi seule que lui, qui pour de son côté subit la tyrannie de sa mère. Ils feront un bout de chemin ensemble et plus si affinités…
Si l’amour ne dure pas toujours, ce n’est pas pour autant que les histoires d’amour s’arrêtent passé un certain âge. Trop souvent mises en avant à l’écran par des personnes jeunes, au physique de rêve et au début d’une vie active et adulte, Dustin Hoffman et Emma Thompson charment dans leurs rôles de deux adultes d’âge mûr. L’un constamment dépassé par les évènements et l’autre désabusée, esseulés par la vie et leurs familles respectives.
Last Chance For Love prouve de manière typiquement britannique qu’il n’est jamais trop tard pour rencontrer quelqu’un avec qui faire un petit bout de chemin ou finir sa vie, et ce quel que soit son âge. Une belle leçon de vie et d’optimisme servie par Emma et Dustin, pour un beau long métrage qui parle d’amour.
Bonus : PLAY (2020)
Réalisateur : Anthony Marciano
En 1993, Max a 13 ans quand on lui offre sa première caméra. Pendant 25 ans il ne s’arrêtera pas de filmer. La bande de potes, les amours, les succès, les échecs. Des années 90 aux années 2010, c’est le portrait de toute une génération qui se dessine à travers son objectif.
Vous êtes nés dans les années 80, vous avez grandi dans les années 90 ? Ce film est fait pour vous. Projet fou né de l’esprit de Max Boublil et Anthony Marciano, Play est un film en found footage qui retrace toute la vie d’une adolescent jusqu’à ses 40 ans.
Entre découverte de l’amour, déconne et soirées boites entre potes, bac, premier boulot et autres choses de la vie, Play est un film teinté de nostalgie pour la génération 80, mais aussi un film qui parle d’amour. De cet amour très fort, entre deux être qui n’osent pas se l’avouer. Une histoire de vie, en caméra amateur, d’une immersion inégalée pour toute une génération comme nul autre. Un film émouvant et touchant, qui ne manquera pas de remémorer des souvenirs à tous ceux qui le verront, pour une histoire d’amour comme on en voit rarement sur grand écran.
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