Helstrom, Love Victor, Big Sky… : Que valent les séries originales de Star ?

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3.5

Découvrez en critiques les premières séries inédites originales du monde STAR de Disney+, l’espace ciné série pour les adultes du nouveau géant du streaming des studios Disney. 

Star, la nouvelle plateforme de streaming arrive en France via Disney+ ce 23 février. Ce nouvel univers vient enrichir le catalogue de Disney+ et constitue le sixième pilier de la plateforme de streaming qui héberge déjà avec succès les contenus Disney, Pixar, Marvel, Star Wars, ou encore National Geographic.

Star propose quatre sériés inédites en France au delà de son catalogue de film et série : Helstrom, Love Victor, Big Sky et la série animée Solar Opposites des créateurs de la célèbre et désormais culte Rick & Morty. Avant de présenter en long en large et en travers ce nouvel univers de la plate-forme du géant aux grandes oreilles et au Château de princesse, retour sur ce que la plate-forme propose avec ses 4 premières originales estampillés STAR.

Que valent ces nouvelles séries disponibles des demain 23 février sur Disney + ? La réponse en critique ci-dessous.

 

Helstrom : Une série Marvel tuée dans l’œuf ?

2020 fut une année très frustrante pour les fans de Marvel qui n’ont pas eu beaucoup de contenu à se mettre sous la dent. Avant l’arrivée de WandaVision en janvier, Hesltrom fut l’un des rares titres Marvel à sortir cette année et comme on pouvait s’y attendre, il n’y aura pas de saison 2.

En effet, ce qui était à l’origine présenté comme le début d’un nouvel univers Marvel partagé sur petit écran – axé sur les héros surnaturels de Marvel par opposition aux justiciers de rue de Netflix – est devenu un projet autonome sans lien tangible avec le reste du MCU. Helstrom est une relique de l’ancien Marvel TV, avant que Kevin Feige ne prenne le contrôle direct des séries Marvel pour Disney + avec des liens clairs avec le MCU.

Une famille dysfonctionnelle

Helstrom tourne principalement autour de Daimon (Tom Austen) et Ana Helstrom (Sydney Lemmon), un duo frère/soeur très dysfonctionnel qui a grandi avec un tueur en série pour père qui se trouve être littéralement Satan. En tant qu’adultes, Daimon et Ana font de leur mieux pour exploiter leurs pouvoirs surnaturels latents pour débarrasser le monde de la cruauté de leur père, alors même que leur mère possédée par un démon, Victoria (Elizabeth Marvel), pourrit dans un institut psychiatrique.

Parmi les autres personnages importants de la saison 1, citons le combattant occulte Henry (Robert Wisdom), la prodige du Vatican Gabriella Rossetti (Ariana Guerra) et la psychiatre / religieuse Louise Hastings (June Carryl) qui fait aussi office de figure maternelle pour Daimon et Ana. Il y a également Chris (Alain Uy), le meilleur ami d’Ana.

La série ne rend pas forcément justice aux comics mais quand on la prend seule, elle n’est pas si mauvaise. Elle emprunt les éléments d’horreur et ne ressemble en rien aux autres séries de super-héros. On aurait aimé que la série prenne plus de risques mais elle reste très « safe » et manque parfois d’ambition. L’histoire avance lentement et finie par être prévisible.

Une métaphore intéressante

En son coeur, Helstrom est une série sur le traumatisme lié à l’enfance et sur les problèmes de famille avec un père abusif. On peut ainsi apprécier cette métaphore assez intéressante sur cette famille dysfonctionnelle avec un père qui est le Diable incarné.

Mais en fin de compte, on a du mal à accrocher aux personnages qui reste en surface.  Cependant, Elizabeth Marvel est absolument fantastique dans le rôle de la mère possédée. Elle y met tout son talent et impressionne quand elle joue la version possédée de Victoria.

Notez bien que si techniquement, Helstrom se trouve dans le MCU, la série ne donne pas vraiment la sensation d’en faire partie. Elle est très indépendante et aurait dû, à l’origine, partagé un univers avec Ghost Rider, mais la série n’a pas été retenue laissant Helstrom en électron libre. Star propose ainsi cette série qui s’éloigne du MCU et donne un aperçu de ce que à quoi l’univers surnaturel de Marvel aurait ressemblé.

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