Doom Patrol saison 1 : Un premier épisode fun et prometteur

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Retour sur le premier épisode de la série DC Doom Patrol, spin-off de Titans, une série étrange et pleine de potentiel.

La Doom Patrol est enfin là. Introduit dans un épisode de la saison 1 de Titans, ce groupe de super-héros pas comme les autres, a droit à sa propre série. Il s’agit de la seconde série originale de la plateforme DC Universe après Titans. Doom Patrol se détache très rapidement et il n’y a pas besoin d’avoir vu Titans pour suivre Doom Patrol. La série est moins violente et elle met avant tout ses personnages au centre de l’histoire.

Ce premier épisode de Doom Patrol est surtout un épisode d’exposition. Il met en place les personnages et leur passé pour mieux comprendre d’où ils viennent et pourquoi ils sont dans cet état. On a affaire à un groupe de personnages outsiders, des parias qui n’ont plus vraiment leur place dans le monde extérieur.

Le premier épisode fait un bon travail en présentant ses personnages. Il se concentre surtout sur Cliff Steele alias Robotman (Brendan Fraser), Larry Trainor alias Negative Man (Matt Bomer), Crazy Jane (Diane Guerrero) et Rita Farr alias Elasti-Woman (April Bowlby). Tout ce monde est géré par le Dr. Niles Caulder (Timothy Dalton) qui est en fauteuil roulant. Il y a aussi Alan Tudyk dans le rôle de Mr Nobody.

Robotman et Negative Man

Fraser et Bomer sont présents dans les flashbacks. On les découvrent avant leur accident. Dans le présent, Robotman qui est un tas de ferraille et Negative Man qui a le visage recouvert de bandages, sont physiquement joués par d’autres acteurs. Ils restent cependant la voix des personnages.

Cliff est le personnage par lequel on entre dans cet univers. On découvre un pilote d’auto professionnel qui est loin d’être le mari et le père de l’année. C’est un salaud fini qui trompe sa femme avec la nounou. Il va mourir et seul son cerveau va être sauvé par Caulder. En découvrant sa nouvelle condition de robot et en réalisant ce qui est arrivé à sa famille, Cliff est plein de regret. Son histoire est un peu cliché mais Fraser est si bon dans le rôle que ce n’est pas surfait.

Avant de ressembler à l’Homme Invisible, Larry était pilote d’avion dans les années 60. En apparence, c’était le parfait mari modèle mais il cachait un secret. Larry avait une liaison avec un homme et se “sentait comme monstre avant d’en devenir un,” dit la voix-off de la série. Larry a été victime d’un crash qui l’a défiguré à jamais. Il a donc le visage recouvert de bandages.

Rita et Crazy Jane

Rita est une ancienne star de cinéma des années 50 qui est obsédée par son apparence. En filmant un film en Afrique, elle tombe dans un lac et en ressort complètement difforme. Son corps fond complètement et elle perd sa beauté. De nos jours, quand elle se trouve dans une situation stressante, elle perd le contrôle de son corps et se transforme en masse de peau méconnaissable. Elle reste cloîtrée dans la villa et a la particularité d’être honnête avec ses colocataires.

Pour finir, la série présente Crazy Jane, un personnage fascinant aux 64 personnalités différents, chacune avec des pouvoirs différents. Des années après avoir quitté le manoir, elle revient et c’est là que l’histoire s’installe dans le présent. Guerrero est fantastique dans le rôle et passe d’une personnalité à une autre sans effort.

Belle bande de “weirdos”

Le premier épisode établit bien que Doom Patrol n’est pas Titans. Si les séries sont liées, elles sont très différentes. Doom Patrol est une série étrange mais dans le sens le plus positif du terme. On est loin des super-héros habituels. Ces personnages sont bizarres mais ils sont très attachants et son plein de personnalité. Dès le premier épisode, qui fait des changements par rapport aux comics, on est happé et on souhaite en savoir plus sur eux.

Ces personnages pas comme les autres vont devoir se serrer les coudes et la série montre combien ces individus différents sont très humains dans le fond. C’est une série qui souligne les différences mais rappelle qu’en réalité, tout le monde est pareil, chacun recherche seulement à être “normal”. Mais qu’est-ce que c’est d’être normal ? Ils sont blessés et ont vécu un traumatisme qui les a profondément changé. Chacun gère ses démons internes comme il le peut et on a hâte de voir la suite.

Le casting est excellent et le showrunner Jeremy Carver (Supernatural, Being Human) offre une série originale avec de l’humour et des personnages intéressants plein de coeur. On est ainsi à bord pour la suite en espérant de rapidement découvrir Cyborg qui n’est pas encore présent dans le premier épisode mais qui devrait arriver dans le deuxième.

La diffusion française de la série n’est pas encore certaine mais sachant que Titans est sur Netflix, il ne serait pas étonnant de voir la série sur la plateforme dans les mois à venir.

Crédit ©DC Universe

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