King & Maxwell : Sitcom policière

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2.5

Critique de la nouvelle série de la chaîne TNT, King & Maxwell.

TNT a l’habitude de proposer chaque été des séries policières plus ou moins teintées de comédie, qui vont du sérieux de Major Crimes à la légèreté plus ou moins omniprésente de Rizzoli & Isles et Perception. Sur une telle échelle, King & Maxwell est un mélange entre ces deux dernières. On a d’un côté l’absence de sérieux de Perception mêlé à des enquêtes un peu plus sérieuses même si on a beaucoup de mal à y croire.

Sitcom policière

King & Maxwell
Le pilote de King & Maxwell propose une conspiration assez étrange avec une résolution tout aussi improbable. Mais si la série ne restera pas dans les annales, elle reste assez divertissante. Les deux héros en sont Sean King (John Tenny, The Closer) et Michelle Maxwell (Rebecca Romijn, X-Men), deux anciens membres des services secrets devenus détectives privés. C’est une adaptation d’une série de romans écrits par David Baldacci. TNT est friande de ce modèle : Rizzoli & Isles porte aussi, initialement, sur petit écran une série de romans.

La complicité entre les deux protagonistes passe plutôt bien et on évite la traditionnelle tension amoureuse, on est plutôt dans une ambiance amicale. C’est cependant là le problème de King & Maxwell au-delà de la légèreté affichée et assumée : on a l’impression d’être dans une sitcom policière.

King & MaxwellManque de développement

Shane Brennan est loin de NCIS : Los Angeles et de ses grands enjeux sur fond de terrorisme international. Ici, la conspiration est prise avec beaucoup plus de légèreté et l’effet est plombé. Mais la série l’assume et n’a pas d’autres prétentions. Le cliché de l’autiste savant, par exemple, n’est que très légèrement abordé dans le pilote mais on reste dans le même ton.

Les personnages secondaires sont eux aussi peu développés. On s’attend cependant à ce que les deux agents du FBI soient des intervenants réguliers : on n’a pas vu de véritable policier qui leur mènerait la vie dure. Il faudra plutôt aller du côté de l’agence fédérale pour ça.

Malgré ses défauts évidents et une écriture plutôt légère, King & Maxwell se laisse cependant regarder comme une sitcom policière. Le croisement des genres perturbe mais la fluidité de l’ensemble lui permet d’être un divertissement agréable. La série ne révolutionne pas du tout le genre, loin s’en faut, mais le fait qu’elle assume son statut bâtard rend indulgent. Il lui reste cependant à se réinventer.

King & Maxwell – Trailer

Crédits photos ©TNT

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