Une sélection inédite proposée par le Cerveau de 150 films qui pourraient changer à tout jamais votre vie, à découvrir ou redécouvrir pendant le confinement. Et pour cette seconde édition, le Cerveau vous propose du bon gros mindfuck histoire de faire marcher vos neurones !
Pour mieux vous aider à vivre votre confinement et pour vous faciliter la tâche à travers les catalogues sans fin de sVOD disponibles en France , de Netflix à Amazon, en passant par Canal ou OCS et bientôt Disney +, le Cerveau vous propose une sélection qui va changer votre vie.
Une sélection de 150 films cultes, anciens ou récents qui auront (si ce n’est pas déjà fait pour certains) un impact sur votre vie. Des films qui vous feront ressentir des choses très fortes, de la colère, en passant par le bonheur, l’amour, la joie, le fun ou même le « mindfuck ».
Des films que tout à chacun, cinéphile ou simple spectateur de cinéma, se doit d’avoir vu au moins une fois dans sa vie !
15 films qui vont changer votre vie dans 10 catégories, histoire de vivre ce confinement sous de meilleurs auspices et avec beaucoup d’émotion, proposé par le Cerveau. Et pour ce second opus de série de dossier, la rédaction vous propose l’édition « Esprit » ou plutôt « Mindfuck ».
Une sélection de films qui va vous laisser pantois, faire chauffer vos neurones et exciter votre réflexion sur des sujets divers et variés. Des films qui vont littéralement vous exploser le cerveau le temps d’une pause loin, très loin du confinement, souvent dans d’autres mondes ou époques. Et ça on en a bien besoin !
Retrouvez la précédente édition dédiée aux films qui vous feront du bien tout en changeant votre vie en ce suivant ce lien.
Prestige (2006)
Réalisation : Christopher Nolan
Londres, au début du siècle dernier…
Robert Angier et Alfred Borden sont deux magiciens surdoués, promis dès leur plus jeune âge à un glorieux avenir. Une compétition amicale les oppose d’abord l’un à l’autre, mais l’émulation tourne vite à la jalousie, puis à la haine. Devenus de farouches ennemis, les deux rivaux vont s’efforcer de se détruire l’un l’autre en usant des plus noirs secrets de leur art. Cette obsession aura pour leur entourage des conséquences dramatiques…
Un jeu habile d’écriture et de réalisation signé de la main de Christopher Nolan, Le prestige est un véritable tour de passe-passe, qui rend hommage au cinéma de Méliès mais aussi au pouvoir de l’illusion, dans une reconstitution magnifiquement lugubre du Londres victorien. Entre illusion et prestidigitation, ce film porte bien son nom puisqu’il est un véritable numéro de prestige cinématographique.
La Trilogie Matrix (1999 – 2004)
Réalisation : Lana Wachowski, Lilly Wachowski
Programmeur anonyme dans un service administratif le jour, Thomas Anderson devient Neo la nuit venue. Sous ce pseudonyme, il est l’un des pirates les plus recherchés du cyber-espace. A cheval entre deux mondes, Neo est assailli par d’étranges songes et des messages cryptés provenant d’un certain Morpheus. Celui-ci l’exhorte à aller au-delà des apparences et à trouver la réponse à la question qui hante constamment ses pensées : qu’est-ce que la Matrice ? Nul ne le sait, et aucun homme n’est encore parvenu à en percer les défenses. Mais Morpheus est persuadé que Neo est l’Elu, le libérateur mythique de l’humanité annoncé selon la prophétie. Ensemble, ils se lancent dans une lutte sans retour contre la Matrice et ses terribles agents…
Matrix – ainsi que les deux suites qui le succèdent (Reloaded et Revolution)- est véritable chef-d’oeuvre de science-fiction très en avance sur son temps. Alors qu’un quatrième opus 20 ans plus tard est dans les tuyaux, Matrix est un film culte ( ou trilogie culte) et véritable phénomène inscrit au cinéma et dans la culture populaire. On peut même dire qu’il y a un avant et après Matrix. Entre SF débridée sur fond de AI et de machines dans un monde virtuel et apocalyptique, Matrix est un peinture de l’humanité dans ce qu’elle a de plus honorable et de pire. Une véritable réflexion philosophique sur ce qui défini la sentience, qu’elle soit humaine ou fabriquée, à l’heure où l’intelligence artificielle n’a jamais été aussi proche de nous. Un film qui questionne notre rapport avec le réel, la destinée, mais aussi les autres, quelle que soit son origine.
L’Illusionniste
Réalisation : Neil Burger
Vienne, dans les années 1900. Surgit un jour le charismatique et mystérieux illusionniste Eisenheim, qui ne tarda pas à devenir l’homme le plus célèbre de la ville, l’incarnation vivante d’une magie à laquelle personne n’osait plus croire…
Mais la gloire d’Eisenheim est intolérable au Prince héritier Leopold, dont la popularité décroît à mesure que grandit celle de ce showman consommé. Rationaliste convaincu, avide de pouvoir, le Prince a une raison supplémentaire de jalouser Eisenheim : ce dernier fut le grand amour de jeunesse de sa fiancée, la belle Sophie von Teschen, qui nourrit encore pour lui de très tendres sentiments.
Décidé à écarter ce rival, Leopold charge son homme de confiance, l’inspecteur Uhl, d’enquêter sur l’illusionniste et de dévoiler ses impostures. Une partie serrée s’engage entre les deux hommes…
Un film envoûtant à la frontière du bizarre et de l’inattendu. L’illusionniste est une romance à la mise en scène soignée, recherchée, et personnelle. Sur fond d’apparitions mystérieuses, de spectres et autres fantômes, L’illusionniste est un exercice de style assez fascinant pour un premier film. Porté par Edward Norton, le film propose un voyage dans une époque peut être un peu idéalisée mais qui offre à son postulat beaucoup de crédibilité, pour un voyage et une romance comme rarement vu au cinéma.
Un Jour Sans Fin (1993)
Réalisation : Harold Ramis
Phil Connors, journaliste à la télévision et responsable de la météo part faire son reportage annuel dans la bourgade de Punxsutawney où l’on fête le « Groundhog Day » : « Jour de la marmotte ». Dans l’impossibilité de rentrer chez lui ensuite à Pittsburgh pour cause d’intempéries il se voit forcé de passer une nuit de plus dans cette ville perdue. Réveillé très tôt le lendemain il constate que tout se produit exactement comme la veille et réalise qu’il est condamné à revivre indéfiniment la même journée, celle du 2 février…
Qui n’a jamais rêvé de revenir en arrière et de revivre une journée pour la corriger ? Telle est l’idée d’Un jour sans fin. Film culte de son époque, voire de toute une génération, Un jour sans fin est un véritable mindfuck drôle mais aussi profond. Un film qui revient sur les conséquences de chaque action et des choix multiples que la vie nous offre, pour le meilleur, mais aussi le pire. Entre film fantastique et SF, Un jour sans fin est une véritable leçon de vie, bien au-delà de la comédie ou de la romance. Une leçon de vie sur la manière de changer, de devenir une meilleure personne, et pas seulement le temps d’une journée…
Sixième Sens (1999)
Réalisation : M Night Shyamalan
Cole Sear, garçonnet de huit ans est hanté par un terrible secret. Son imaginaire est visité par des esprits menaçants. Trop jeune pour comprendre le pourquoi de ces apparitions et traumatisé par ces pouvoirs paranormaux, Cole s’enferme dans une peur maladive et ne veut révéler à personne la cause de son enfermement, à l’exception d’un psychologue pour enfants. La recherche d’une explication rationnelle guidera l’enfant et le thérapeute vers une vérité foudroyante et inexplicable.
Sixième Sens est le film qui a propulsé M Night Shyamalan au rang de cinéaste de talent. Un film fantastique sur fond de « je vois des morts partout » ( réplique culte) pour une leçon sur la perte et le deuil, ainsi que la vie. Un film autour de la mort et la nature de la mort, ce qu’elle implique sur les autres, qui propose l’un des plus grands twist finaux du cinéma, pour une histoire touchante et émouvante, culte.
Seven (1995)
Réalisation : David Fincher
Pour conclure sa carrière, l’inspecteur Somerset, vieux flic blasé, tombe à sept jours de la retraite sur un criminel peu ordinaire. John Doe, c’est ainsi que se fait appeler l’assassin, a décidé de nettoyer la société des maux qui la rongent en commettant sept meurtres basés sur les sept péchés capitaux: la gourmandise, l’avarice, la paresse, l’orgueil, la luxure, l’envie et la colère.
Peut-être l’un des plus grand film de David Fincher. Seven est un polar dérangeant et inventif, loin des codes de son époque, porté par deux grands acteurs. Un thriller puissant servi dans une réalisation recherchée aux ressorts subtils et inventifs. Un film qui réinvente et joue des codes du film policier et du film noir pour mieux dérouter le spectateur, histoire de lui donner un bon coup de poing mental devant l’écran. Longtemps après l’avoir vu, il restera dans votre esprit, qu’on le veuille ou non.
Memento
Réalisation : Christopher Nolan
Leonard Shelby ne porte que des costumes de grands couturiers et ne se déplace qu’au volant de sa Jaguar. En revanche, il habite dans des motels miteux et règle ses notes avec d’épaisses liasses de billets.
Leonard n’a qu’une idée en tête : traquer l’homme qui a violé et assassiné sa femme afin de se venger. Sa recherche du meurtrier est rendue plus difficile par le fait qu’il souffre d’une forme rare et incurable d’amnésie. Bien qu’il puisse se souvenir de détails de son passé, il est incapable de savoir ce qu’il a fait dans le quart d’heure précédent, où il se trouve, où il va et pourquoi.
Pour ne jamais perdre son objectif de vue, il a structuré sa vie à l’aide de fiches, de notes, de photos, de tatouages sur le corps. C’est ce qui l’aide à garder contact avec sa mission, à retenir les informations et à garder une trace, une notion de l’espace et du temps.
Une écriture découpée innovante, un voyage mémoriel et sensoriel pour les personnages de Memento, mais surtout pour le spectateur. Second long métrage de Christopher Nolan, plus connu pour ses itérations de Batman que ce chef-d’oeuvre pourtant bien plus recherché, Memento est puzzle de tranches de vies, qui au fil du film vont s’imbriquer les unes aux autres. Un jeu de mémoire et de style, avec une réalisation mêlant le noir et blanc et la couleur, fait rare au cinéma, tout du long. Une oeuvre qui demande concentration et implication dans ce qui semble au préalable un simple thriller sur fond d’amnésie, dont on sort souvent déboussolé. Déboussolé par ce labyrinthe cinématographique pas comme les autres, pour une expérience filmique qui restera dans les mémoires, et pour l’expérience inédite que l’on vient de vivre.
Split (2017)
Réalisation : M Night Shyamalan
Kevin a déjà révélé 23 personnalités, avec des attributs physiques différents pour chacune, à sa psychiatre dévouée, la docteure Fletcher, mais l’une d’elles reste enfouie au plus profond de lui. Elle va bientôt se manifester et prendre le pas sur toutes les autres. Poussé à kidnapper trois adolescentes, dont la jeune Casey, aussi déterminée que perspicace, Kevin devient dans son âme et sa chair, le foyer d’une guerre que se livrent ses multiples personnalités, alors que les divisions qui régnaient jusqu’alors dans son subconscient volent en éclats.
Encore un autre film de Shyamalan assez bluffant. Bluffant pour la prestation de James McAvoy, transformé pour ses multiples personnalités dans ce film. Un film qui arrive à renouer avec les surprises fantastiques propre au cinéaste inspiré par le réel, mais aussi le paranormal. Un film recherché, qui sera charnière avec l’autre grand succès et chef-d’oeuvre du réalisateur, Incassable, dont la conclusion se fera dans Glass.
Inception (2010)
Réalisation : Christopher Nolan
Dom Cobb est un voleur expérimenté – le meilleur qui soit dans l’art périlleux de l’extraction : sa spécialité consiste à s’approprier les secrets les plus précieux d’un individu, enfouis au plus profond de son subconscient, pendant qu’il rêve et que son esprit est particulièrement vulnérable. Très recherché pour ses talents dans l’univers trouble de l’espionnage industriel, Cobb est aussi devenu un fugitif traqué dans le monde entier qui a perdu tout ce qui lui est cher. Mais une ultime mission pourrait lui permettre de retrouver sa vie d’avant – à condition qu’il puisse accomplir l’impossible : l’Inception. Au lieu de subtiliser un rêve, Cobb et son équipe doivent faire l’inverse : implanter une idée dans l’esprit d’un individu. S’ils y parviennent, il pourrait s’agir du crime parfait. Et pourtant, aussi méthodiques et doués soient-ils, rien n’aurait pu préparer Cobb et ses partenaires à un ennemi redoutable qui semble avoir systématiquement un coup d’avance sur eux. Un ennemi dont seul Cobb aurait pu soupçonner l’existence.
Pour comprendre Inception du premier coup, il faut s’accrocher ! A mi-chemin entre la réalité alternative et le monde du rêve, Nolan frappe encore dans la désorientation et le jeu de mémoire avec le spectateur. Peut-être moins abouti que Memento mais plus spectaculaire dans son exécution, le film a marqué les mémoires de tous ceux qui l’on vu en salle au point qu’il soit entré dans le langage populaire. Son épilogue est peut-être sa scène la plus culte, impliquant une certaine toupie et tout ce qu’elle représente dans le film. Un véritable mindfuck du début à la fin, porté par un casting de blockbuster, qui laissera le spectateur se questionner sur l’issue de l’intrigue qu’il vient de voir pendant très longtemps.
Lost Highway (1997)
Réalisation : David Lynch
Fred Madison, saxophoniste, soupçonne sa femme, Renee, de le tromper. Il la tue et est condamné à la peine capitale. Le film raconte l’histoire de cet assassinat du point de vue des différentes personnalités de l’assassin lui-même.
David Lynch est un génie du cinéma, plus personne ne peut le contester. Que ce soit pour Twin Peaks à la télévision, avant même qu’elle ne soit le nouvel Eldorado des cinéastes, Dune ou Blue Velvet. A la fois intriguant mais aussi envoûtant et subjuguant, Lost Highway est un film dans le style inimitable du maître Lynch. Un expérience au-delà du visuel, sensorielle, pour une véritable forme d’art stimulante et désarçonnant le spectateur comme seul le cinéaste en a le secret.
Shutter Island
Réalisation : Martin Scorsese
En 1954, le marshall Teddy Daniels et son coéquipier Chuck Aule sont envoyés enquêter sur l’île de Shutter Island, dans un hôpital psychiatrique où sont internés de dangereux criminels. L’une des patientes, Rachel Solando, a inexplicablement disparu. Comment la meurtrière a-t-elle pu sortir d’une cellule fermée de l’extérieur ? Le seul indice retrouvé dans la pièce est une feuille de papier sur laquelle on peut lire une suite de chiffres et de lettres sans signification apparente. Oeuvre cohérente d’une malade, ou cryptogramme ?
A mi-chemin entre le cinéma d’Hitchcok ou Lynch, Shutter Island est une œuvre singulière dans la filmographie de Scorsese. Un film qui est un jeu d’interprétation et de réflexion pour le spectateur dans chacune de ses scènes, dans un climat de paranoïa et stress permanent. Un film à plusieurs lectures, passionnant immersif et complexe, pour l’une des œuvres d’adaptations les plus surprenantes du grand cinéaste. Un film sur la déraison humaine que ce soit à travers la Shoah ou la folie qui fera marcher l’esprit des spectateurs devant leur écrans.
L’effet Papillon (2004)
Réalisation : Eric Bress, J. Mackye Gruber
Une théorie prétend que si l’on pouvait retourner dans le passé et changer quelques détails de notre vie, tout ce qui en découle serait modifié. On appelle cela « l’effet papillon ». Evan Treborn a cette faculté. Fasciné, il va d’abord mettre ce don au service de ceux dont les vies ont été brisées dans leur enfance. Il peut enfin repartir dans le passé et sauver la seule jeune fille qu’il ne l’ait jamais aimée.
Mais Evan va découvrir que ce pouvoir est aussi puissant qu’incontrôlable. Il va s’apercevoir que s’il change la moindre chose, il change tout. En intervenant sur le passé, il modifie le présent et se voit de plus en plus souvent obligé de réparer les effets indésirables de ses corrections…
Un film de genre sur fond de surnaturel qui va bien au-delà du fantastique. Alors que sa bande annonce semblait présenter un banal film fantastique écrit par les scénaristes de Destination Finale 2, L’effet Papillon est un véritable bijou d’écriture et de réflexion sur la nature des choix de chacun dans notre existence. Un film bourré de twists inattendus et surprenants, dans lequel on se perd complètement, grâce à son scénario malin et ses rebondissements multiples.
Requiem For A Dream (2001)
Réalisation : Darren Aronofsky
Harry Goldfarb est un junkie. Il passe ses journées en compagnie de sa petite amie Marion et son copain Tyrone. Ensemble, ils s’inventent un paradis artificiel. En quête d’une vie meilleure, le trio est entraîné dans une spirale infernale qui les enfonce toujours un peu plus dans l’angoisse et le désespoir.
La mère d’Harry, Sara, souffre d’une autre forme d’addiction, la télévision. Juive, fantasque et veuve depuis des années, elle vit seule à Coney Island et nourrit dans le secret l’espoir de participer un jour à son émission préférée. Afin de satisfaire aux canons esthétiques de la télévision, elle s’astreint à un régime draconien. Un jour, elle le sait, elle passera de l’autre côté de l’écran.
Une mélodie culte pour un film sur fond d’addiction, quelle qu’elle soit. Un film malaisant, déroutant et envoûtant dans sa profondeur et le mal-être de ses protagonistes qui ne manquera pas de questionner le spectateur vis à vis de ses propres malaises et douleurs. Un délire psychotique et psychologique au delà de ce qui peut être imaginé sur grand-écran, pour une oeuvre artistique et profonde comme rarement au cinéma. Un trip servi par une réalisation très vive et rythmée, coup de poing, pour un véritable choc devant qui restera dans les annales, et dans l’esprit de ceux qui l’ont vu.
Vanilla Sky (2002)
Réalisation : Cameron Crowe
David Aames est un jeune et brillant éditeur new-yorkais qui a tout pour lui : l’argent, la réussite professionnelle et les femmes. Son ami Pelayo commet l’erreur de lui présenter Sofia, sa nouvelle compagne. Au premier regard, David succombe au charme de celle-ci. Tous les deux filent bientôt le parfait amour.
Alors que David se dispute en voiture avec Julie, une ex folle de jalousie, la jeune femme accélère et c’est l’accident. Julie décède. Atrocement défiguré, David est transporté d’urgence à l’hôpital où les médecins ne peuvent réaliser de miracle. Sa vie bascule. Les gens ont dorénavant peur de lui et Sofia l’évite. Mais un matin, David se fait gentiment réveiller par celle-ci, qui lui déclare son amour. Les médecins lui annoncent même qu’il pourra retrouver son ancien visage. Réalité ou hallucination ?
Vanilla Sky est une adaptation déroutante qui balance le spectateur, tout comme ses personnages, entre réalité et fiction sans jamais définir clairement l’une ou l’autre. Entre souvenirs et imaginations, Vanilla Sky est un film onirique et space, qui ne manquera pas de laisser pantois à son visionnage, pour son originalité et sa mise en scène stylisée. Porté par le duo Penelope Cruz et Tom Cruise, Vanilla sky est un film angoissant. Un mélange de genre, à mi-chemin entre la romance et le thriller, pour un voyage complexe dans les méandres des sentiments des personnages à l’écran, coincé entre réalité et fiction.
L’armée des 12 Singes
Réalisation : Terry Gilliam
Nous sommes en l’an 2035. Les quelques milliers d’habitants qui restent sur notre planète sont contraints de vivre sous terre. La surface du globe est devenue inhabitable à la suite d’un virus ayant décimé 99% de la population. Les survivants mettent tous leurs espoirs dans un voyage à travers le temps pour découvrir les causes de la catastrophe et la prévenir. C’est James Cole, hanté depuis des années par une image incompréhensible, qui est désigné pour cette mission.
Voyages temporels et fantastiques. L’armée des 12 singes aurait pu être un film de SF et de voyage dans le temps des plus banals s’il n’avait pas été imaginé et réalisé tel que l’on a vu. Si la série qui s’en inspire est loin d’égaler l’original, l’Armée des 12 singes est un chef-d’œuvre de SF, sur la perdition, la folie humaine et son instinct destructeur. Loin des clichés de son genre et postulat de départ, l’Armée des 12 singes est un film percutant, pour un voyage futuriste ingénieux et poétique comme il en existe peu.
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