Prestige (2006)
Réalisation : Christopher Nolan
Londres, au début du siècle dernier…
Robert Angier et Alfred Borden sont deux magiciens surdoués, promis dès leur plus jeune âge à un glorieux avenir. Une compétition amicale les oppose d’abord l’un à l’autre, mais l’émulation tourne vite à la jalousie, puis à la haine. Devenus de farouches ennemis, les deux rivaux vont s’efforcer de se détruire l’un l’autre en usant des plus noirs secrets de leur art. Cette obsession aura pour leur entourage des conséquences dramatiques…
Un jeu habile d’écriture et de réalisation signé de la main de Christopher Nolan, Le prestige est un véritable tour de passe-passe, qui rend hommage au cinéma de Méliès mais aussi au pouvoir de l’illusion, dans une reconstitution magnifiquement lugubre du Londres victorien. Entre illusion et prestidigitation, ce film porte bien son nom puisqu’il est un véritable numéro de prestige cinématographique.
La Trilogie Matrix (1999 – 2004)
Réalisation : Lana Wachowski, Lilly Wachowski
Programmeur anonyme dans un service administratif le jour, Thomas Anderson devient Neo la nuit venue. Sous ce pseudonyme, il est l’un des pirates les plus recherchés du cyber-espace. A cheval entre deux mondes, Neo est assailli par d’étranges songes et des messages cryptés provenant d’un certain Morpheus. Celui-ci l’exhorte à aller au-delà des apparences et à trouver la réponse à la question qui hante constamment ses pensées : qu’est-ce que la Matrice ? Nul ne le sait, et aucun homme n’est encore parvenu à en percer les défenses. Mais Morpheus est persuadé que Neo est l’Elu, le libérateur mythique de l’humanité annoncé selon la prophétie. Ensemble, ils se lancent dans une lutte sans retour contre la Matrice et ses terribles agents…
Matrix – ainsi que les deux suites qui le succèdent (Reloaded et Revolution)- est véritable chef-d’oeuvre de science-fiction très en avance sur son temps. Alors qu’un quatrième opus 20 ans plus tard est dans les tuyaux, Matrix est un film culte ( ou trilogie culte) et véritable phénomène inscrit au cinéma et dans la culture populaire. On peut même dire qu’il y a un avant et après Matrix. Entre SF débridée sur fond de AI et de machines dans un monde virtuel et apocalyptique, Matrix est un peinture de l’humanité dans ce qu’elle a de plus honorable et de pire. Une véritable réflexion philosophique sur ce qui défini la sentience, qu’elle soit humaine ou fabriquée, à l’heure où l’intelligence artificielle n’a jamais été aussi proche de nous. Un film qui questionne notre rapport avec le réel, la destinée, mais aussi les autres, quelle que soit son origine.
L’Illusionniste
Réalisation : Neil Burger
Vienne, dans les années 1900. Surgit un jour le charismatique et mystérieux illusionniste Eisenheim, qui ne tarda pas à devenir l’homme le plus célèbre de la ville, l’incarnation vivante d’une magie à laquelle personne n’osait plus croire…
Mais la gloire d’Eisenheim est intolérable au Prince héritier Leopold, dont la popularité décroît à mesure que grandit celle de ce showman consommé. Rationaliste convaincu, avide de pouvoir, le Prince a une raison supplémentaire de jalouser Eisenheim : ce dernier fut le grand amour de jeunesse de sa fiancée, la belle Sophie von Teschen, qui nourrit encore pour lui de très tendres sentiments.
Décidé à écarter ce rival, Leopold charge son homme de confiance, l’inspecteur Uhl, d’enquêter sur l’illusionniste et de dévoiler ses impostures. Une partie serrée s’engage entre les deux hommes…
Un film envoûtant à la frontière du bizarre et de l’inattendu. L’illusionniste est une romance à la mise en scène soignée, recherchée, et personnelle. Sur fond d’apparitions mystérieuses, de spectres et autres fantômes, L’illusionniste est un exercice de style assez fascinant pour un premier film. Porté par Edward Norton, le film propose un voyage dans une époque peut être un peu idéalisée mais qui offre à son postulat beaucoup de crédibilité, pour un voyage et une romance comme rarement vu au cinéma.
Un Jour Sans Fin (1993)
Réalisation : Harold Ramis
Phil Connors, journaliste à la télévision et responsable de la météo part faire son reportage annuel dans la bourgade de Punxsutawney où l’on fête le « Groundhog Day » : « Jour de la marmotte ». Dans l’impossibilité de rentrer chez lui ensuite à Pittsburgh pour cause d’intempéries il se voit forcé de passer une nuit de plus dans cette ville perdue. Réveillé très tôt le lendemain il constate que tout se produit exactement comme la veille et réalise qu’il est condamné à revivre indéfiniment la même journée, celle du 2 février…
Qui n’a jamais rêvé de revenir en arrière et de revivre une journée pour la corriger ? Telle est l’idée d’Un jour sans fin. Film culte de son époque, voire de toute une génération, Un jour sans fin est un véritable mindfuck drôle mais aussi profond. Un film qui revient sur les conséquences de chaque action et des choix multiples que la vie nous offre, pour le meilleur, mais aussi le pire. Entre film fantastique et SF, Un jour sans fin est une véritable leçon de vie, bien au-delà de la comédie ou de la romance. Une leçon de vie sur la manière de changer, de devenir une meilleure personne, et pas seulement le temps d’une journée…
Sixième Sens (1999)
Réalisation : M Night Shyamalan
Cole Sear, garçonnet de huit ans est hanté par un terrible secret. Son imaginaire est visité par des esprits menaçants. Trop jeune pour comprendre le pourquoi de ces apparitions et traumatisé par ces pouvoirs paranormaux, Cole s’enferme dans une peur maladive et ne veut révéler à personne la cause de son enfermement, à l’exception d’un psychologue pour enfants. La recherche d’une explication rationnelle guidera l’enfant et le thérapeute vers une vérité foudroyante et inexplicable.
Sixième Sens est le film qui a propulsé M Night Shyamalan au rang de cinéaste de talent. Un film fantastique sur fond de « je vois des morts partout » ( réplique culte) pour une leçon sur la perte et le deuil, ainsi que la vie. Un film autour de la mort et la nature de la mort, ce qu’elle implique sur les autres, qui propose l’un des plus grands twist finaux du cinéma, pour une histoire touchante et émouvante, culte.
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