Halloween : Quel films mais surtout quel thème pour avoir peur ?

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Trip Pandémie

Ne m’attrape pas si tu peux

Peur ancestrale chez les humains, la contamination par l’Autre, celui qui est différent, joue sur l’altération du corps et de l’esprit. La transformation en quelque chose d’incompréhensible et qui dépasse l’entendement de la normalité. On doit la fuir ou la combattre. Dans tous les cas, on doit préserver son individualité. Et la plupart du temps à coup de shotgun.

Contagion  (2011)

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Réalisateur : Steven Soderbergh

Peu après son retour d’un voyage d’affaires à Hongkong, Beth Emhoff meurt subitement d’une forme inconnue de grippe. Son jeune fils décède quelques jours plus tard. Mitch, leur mari et père, semble immunisé contre cette maladie, qui a frappé les siens et semble se répandre à une vitesse effrayante. Pourtant, il faut plusieurs jours aux autorités sanitaires pour prendre la mesure de la gravité de la situation. Les recherches de vaccins risquent de durer plusieurs mois. Et tandis que le virus frappe des millions de personnes, le chaos s’empare de la société…

Le film le plus réussi sur la propagation d’un virus à l’échelle mondiale. Un casting de choix (personne ne dit non à Soderbergh), une ambiance pesante, une réalisation léchée pour un réalisme à vous épaissir le sang.  Contagion joue sur les événements de la grippe A, qui si elle n’avait pas été contenue, aurait sûrement pris les proportions vraisemblables imaginées par Soderbergh. Cloisonnement, panique, recherches en laboratoire….L’esthétique “à la Soderbergh” fait mouche dans Contagion avec un scénario aussi probable que celui-ci. Port du masque obligatoire, pour ne pas céder à la panique au visionnage. ( PS : vous ne toucherez plus jamais une barre d’appui dans le métro. True Story).

Alerte (1995)

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Réalisateur : Wolfgang Petersen

A la suite de plusieurs négligences et de mauvaises volonté, les habitants d’une petite ville americaine sont victimes d’un virus, venu d’Afrique, particulièrement devastateur. Pour enrayer l’épidemie, un général sans scrupule décide, avec l’accord du president, de rayer de la carte la bourgade en larguant une bombe incendiaire.

Alerte, avec Dustin Hoffman et Kevin Spacey, est l’un des premiers films du genre à marquer les esprits dans les années 90.  Réalisé par Wolfgang Petersen, Alerte est un des premiers films catastrophe sur le thème de la pandémie à véritablement marquer les spectateurs. Parfois un peu gore, réalisation sobre, pour une angoisse qui prend le spectateur dès les premières images. Même si la trame de fond est plus écologique qu’horrifique, Alerte est un film relativement plausible pour un scénario catastrophe qui pourrait bien voir le jour. Un long métrage qui surfe aussi sur les décision gouvernementales et la préservation de certains eco-systèmes. Un film à voir absolument si ce n’est pas déjà fait. Carnet de vaccination à jour de préférence.

The Bay (2012)

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Réalisateur : Barry Levinson

Chesapeake Bay, petite ville côtière, est très fréquentée par les touristes, qui viennent y profiter d’installations balnéaires agréables. Un jour, deux biologistes français relèvent des taux de toxicités alarmants dans l’eau. Ils alertent aussitôt le maire, qui refuse de semer la panique dans sa ville et ne prend aucune mesure de précaution. Malheureusement, une épidémie se déclare rapidement. Les habitants deviennent l’un après l’autre les hôtes de parasites mutants, qui ont la particularité de pouvoir contrôler l’esprit des personnes infectées.

Toujours dans la veine écologique, un peu comme Alerte, The Bay était à l’origine un docu fiction sur la pollution des eaux. Mais le réalisateur de Rain Man en a décidé autrement pour donner plus de poids à cette fiction alarmante sur les conséquences de la surindustrialisation et ses déchets toxiques. A mi chemin entre Les dents de la mer et Alien, The Bay fout les boules en jouant sur plusieurs peurs inconscientes : celles de la créature mutante issue de nulle part, de la prolifération d’un virus, celle de l’inconnu des fonds marins, et la possession. Panique garantie, baignade interdite.

Le fléau (1994)

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Réalisateur : Mick Garris

Suite à un virus accidentellement échappé d’un laboratoire militaire, la population mondiale est décimée. Seuls quelques survivants échappent à la catastrophe. Deux personnages apparaissent dans leurs rêves : une vieille femme mystique, et un homme au visage effrayant. Ils comprennent alors qu’il s’agit de l’incarnation du Bien et du Mal. La fin étant proche, chacun devra choisir son camp…

«  This is the way the world ends / C’est ainsi que le monde se termine » Les mots d’ouverture du Fléau, mini série à l’origine pour CBS, donnent le ton. 6 heures d’angoisse pour  un téléfilm en 4 parties diffusé en 1995 sur M6.  Le Fléau est une adaptation assez réussie du roman du maître de l’horreur littéraire, Stephen King. Une adaptation  qui,  surtout si l’on est hypocondriaque, joue sur l’une des peurs les plus communes de l’être humain.  Plus psychologique que gore, le premier téléfilm revient sur l’expansion de la peste dans le monde et la quasi éradication de la race humaine. Sauf quelques élus qui survivent dans une petite ville du… on vous laisse deviner !   Lissé pour la télévision, Le fléau reste à voir surtout si l’on n’aime pas les microbes.

La nuit des morts-vivants (1968)

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Réalisateur : Georges R. Romero

Alors qu’un jeune couple venait déposer une gerbe de fleur sur la tombe d’un proche disparu, un étrange énergumène les attaque. Effrayés, ils fuient du plus vite qu’ils peuvent vers la maison la plus proches où ils rencontrent un groupe de personne se barricadant. Là, ils apprennent enfin ce qui se passe : les morts reviennent à la vie et ont pour dessein de manger tout ce qui leur tombe sous le moignon…

Comment parler de pandémie sans aborder La nuit des morts-vivants ? Premier long métrage de Georges R. Romero, ce film en noir et blanc a introduit dans la culture populaire le personnage du zombie avec toutes les caractéristiques qu’on lui connait : lent, affamé et sensible au niveau du cerveau. De nombreuses scènes aussi sont devenues cultes comme celle de la voiture qui se transforme en barbecue pour zombie ou la scène finale dont la dimension raciste est toujours un mystère à ce jour.

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