Le Cerveau est allé voir « Les Lyonnais » d’Olivier Marchal en avant-première. Il en a pris pleins les yeux et la tête. Il ne s’en est toujours pas remis… 

La majorité des films français se tournent à Paris. Marseille a eu Taxi. Lyon aura désormais Les Lyonnais ! Le film d’Olivier Marchal raconte l’histoire vraie mais librement inspirée de la vie d’Edmond « Momon » Vidal (Gérard Lanvin), chef du gang des Lyonnais, responsable de plusieurs braquages entre 1967 et 1977. Mais également de l’enlèvement de Christophe Meyrieu, fils du patron des laboratoires éponymes. Il doit sortir aujourd’hui mais le Cerveau grâce à son esprit malin a réussi à aller le voir en avant-première.  Il a été très agréablement surpris.

Première surprise, l’affluence. Alors que le film n’est, jusqu’à cet après-midi 14h, diffusé qu’en région Rhône-Alpes, la salle était très bien remplie pour un soir de semaine et une séance à 20h. Des spectateurs de 20 à 65 ans.

Des acteurs mis en avant

Pas le temps de cogiter, dès les premières scènes du film, Olivier Marchal fait entrer le public dans son histoire. Principalement grâce aux gros plans sur ses acteurs pendant toute la durée du film. Le Cerveau voudrait d’ailleurs remercier chaleureusement le responsable du casting. Gérard Lanvin est méconnaissable et hyperréaliste en chef de gang charismatique. Le duo qu’il forme avec Tcheky Karyo porte le film à lui seul. Coup de chapeau à la « couleur locale ». D’abord dans le choix des acteurs (Lionnel et Simon Astier, ou plutôt Leodagan Roi de Carmélide et Chevalier Yvain dans Kaamelott) Lyonnais d’origine. A noter que le rôle de Galan, un des membres du Gang est interprété par Galan Vidal, le fils du « vrai » Edmond Vidal. Le choix des lieux de tournage : Lyon et la région Rhône-Alpes sont sublimés par les plans larges du réalisateur.

Un scénario bien ficelé

Même les scènes plus « lentes » ne cassent pas le rythme. Les flash-backs dans la jeunesse de « Momon » Vidal se révèlent très utiles dans le déroulement de l’histoire sans parvenir à faire décrocher le spectateur.  On reconnait le style d’Olivier Marchal : vif et réaliste, voire cru. Sans oublier quelques piques d’humour noir. La violence n’est pas feinte. On reconnait également l’influence de plusieurs autres œuvres dont  Les Beaux Mecs, série de gangsters diffusée par France 2 il y a quelques mois. Les références aux films sur la Mafia sont également très présentes. Les grandes fêtes de famille où tout se décide entre hommes, comme dans la trilogie du Parrain. Sauf que cette fois-ci, la Famille n’est pas italienne, Edmond Vidal ayant des origines gitanes. Mais les « codes » sont les mêmes : fierté des origines et défense des membres de la famille à tout prix.

Au final, le Cerveau n’a pas vu passer le film. Il s’est laissé immerger dans l’histoire, prenant dangereusement goût au style et au train de vie des personnages. Signe ultime que le film est vraiment bon : le Cerveau a eu beaucoup de mal à se remettre de la claque qu’il a prise, bien après le générique de fin. En résumé, il est très heureux d’avoir passé une excellente soirée devant un film français. Si ! Si ! C’est possible. Allez-y, vous verrez.

LA BANDE ANNONCE


©Gaumont Distribution