Resident Evil Retribution

Alice est de retour pour un 5ème opus avec Resident Evil Retribution, face à la dangereuse Umbrella corp, zombies et autres mutants : on debriefe.

Capturée par la Umbrella Corp à la fin du dernier opus, Alice se réveille dans la base la plus secrète de l’entreprise maléfique. Aidé par de nouveaux alliés et d’anciens ennemis, elle va devra s’enfuir de cet enfer, tout en découvrant une fois de plus que les horreurs de l’Umbrella Corp n’ont pas de limites.

La suite et c’est tout.

Resident Evil Retribution est la suite directe de Resident Evil Apocalypse, la première scène du film reprenant là où le dernier film s’était arrêté. Une fois cette scène passée, on ignore ce qu’il est advenu de Claire et Chris Redfield et l’histoire suit Alice perdue au pays des horreurs. Dans la même veine que ses prédécesseurs, le film suit un schéma d’évasion. Les protagonistes se retrouvent enfermés en enfer et doivent fuir.Sur le chemin, ils affrontent zombies, monstres et mercenaires de l’Umbrella. Simple, efficace : Paul W.S Anderson a trouvé la recette et ne la change pas d’un iota. Remplacez la prison d’Resident Evil : Afterlife par une base secrète d’Umbrella Corp et vous obtiendrez : Resident Evil Retribution.

Around The World

Bien que le film se passe dans une base submergée, la narration nous fait quand même voyager passant de Tokyo à New York ou de la banlieue typique de Moscou en un clin d’œil grâce une idée bien trouvée. Les décors sont bien retranscrits, mais n’apportent rien à l’histoire, malheureusement. Les fans des jeux vidéos seront contents de retrouver des personnages qui font leurs apparitions pour la première fois dans la saga cinématographique : Léon S. Kennedy et Ada Wong.
Des anciens sont également de retour comme Michelle Rodriguez, la seule actrice à avoir été ressuscitée dans deux franchises puisqu’elle tourne actuellement le sixième épisode de Fast and Furious, alors qu’elle avait péri dans le quatrième. Qui sait peut-être reviendra -t-elle d’entre les mort aussi dans Avatar 2 ?

3D

Paul W.S Anderson exploite parfaitement l’outil 3D, tourné en caméra 3D et non converti. Et ça se ressent puisque le spectacle est au rendez-vous lors des nombreuses scènes d’action. Mais ces dernières manquent de fraicheur et le sentiment de répétition avec les autres films précédents devient inévitable. Milla jovovitch n’apporte rien de plus à son personnage dans cet suite : pour quelqu’un qui est supposé avoir perdu son agilité, sa rapidité et sa force, Alice se débrouille plus tôt bien.

Le scénario de Resident Evil: Retribution n’est pas très épais : il n’y a pas de dialogue entre les personnages en dehors d’ordre de tirer ou de fuir. Comme la description des clones dans le film, les personnages proposent le minimum syndical en terme d’émotion pour pouvoir garantir une réaction et un minimum d’adhésion des spectateurs. Malheureusement ça ne marche pas. Le film techniquement, est bien réussi, mais manque assurément de profondeur. Cependant après avoir suivi Alice pendant cinq films, l’envie de savoir comment vont se terminer ses aventures prend le dessus et malgré l’absence d’histoire, on veut quand même connaitre la fin…Même si le Cerveau présage une suite bien pire que celle-ci.