Le Cerveau a rencontré Thomas Ngijol pour discuter de son prochain film, Fastlife.
Après une projection au MK2 Bibliothèque, le Cerveau a pu discuter avec Thomas Ngijol réalisateur et acteur principal de Fastlife, comédie sortant dans les salles françaises le mercredi 16 juillet prochain. Thomas Ngijol a répondu à quelques questions sur son film, les difficulés sur le tournage, d’être réalisateur et acteur à la fois puis de son avenir plutôt lointain au cinéma, même si la motivation et l’entrain n’étaient pas au rendez-vous.
Pourquoi ce film ?
J’ai co réalisé Case Départ, et j’ai eu comme l’assurance d’être marrant. Après on grandit. Je voulais faire un truc plus personnel. Ce n’est pas sur ma vie en soi, mais bon c’est mon script.
C’est quoi la Fast Life ?
C’est un peu abstrait comme notion, il n’y a pas vraiment de définition. C’est le côté où on veut en être, où on veut briller. C’est un peu tout ce qui gonfle le personnage de Franklin. En même temps, le terme n’est pas pensé de manière péjorative, du tout. Mais ce film, c’est l’idée que, si on ne se construit pas en tant que personne, qu’on ne prend pas soin de sa famille etc. on peut se réveiller à 40 ans et se retrouver tout seul.
Comment s’est passé la scène au Stade de France ?
Bien. Mais chaud. On a arrêté le Meeting Areva pendant 10 minutes pour tourner la course. Et pendant la course, je me suis même blessé. En même temps, se faire applaudir par plus de 50 000 personnes, ça fait quelque chose.
Comment as-tu géré le fait d’être réalisateur et acteur à la fois ?
C’était assez dur. Etre devant et derrière la caméra n’est pas facile, surtout quand tu es dans quasiment tous les plans. Mais j’ai eu la précieuse aide de ma compagne Karole Rocher, qui m’a bien aidé sur mon jeu d’acteur.
T’es-tu entraîné ?
Oui. A l’INSEP, pendant un mois, avec un entraîneur fédéral, Renaud Longuevre. J’ai fait de la muscu et tout.
A-t-il été difficile de tourner au Cameroun ?
Non. Ce n’était pas plus dur qu’ailleurs. Au début, la production était plutôt réticente parce qu’ils n’avaient jamais tourné là-bas. Mais bon, c’était écrit dans le script qu’on était au Cameroun, et moi, ça me tenait à coeur. Donc on y est allés.
As-tu été seul pour rédiger le scénario ?
Oui. Enfin non, on était deux. Il y avait un mec : Mohamed Sola. On a écrit les script à deux.
Quels projets pour l’année à venir ?
Je vais arrêter les films pour un moment. Deux dans l’année, c’est beaucoup, pour moi en tout cas. Vous ne me verrez pas au cinéma avant au moins fin 2015, c’est sûr. Je reprends la scène avec un One Man Show en octobre 2014.
Fastlife, comédie écrite et réalisée par Thomas Ngijol, avec Thomas Ngijol en acteur principal, se centre sur Franklin, ancien coureur aux Jeux Olympiques, qui sept ans plus tard, voit sa vie tomber progressivement en miettes quand sa copine le quitte, une fille tombe enceinte et qu’il rate plusieurs quota pour courir aux prochains JO. Au casting aussi Karole Rocher et Julien Boisselier.Une comédie sortant dans les salles françaises mercredi 16 juillet prochain.
Bande annonce de Fastlife
Crédit Vidéo : © EuropaCorp
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