Le Cerveau se penche sur l’évolution des femmes et la place que les créateurs de la série leur ont donné pour cette dernière saison de Game of Thrones. Place qui prouve que la série est en plein syndrome Trinity
Après la diffusion de l’épisode 4 de Game of Thrones et vu la tournure prise cette saison vis-à-vis de certains personnages, loin de la construction dramatique et narrative des personnages imaginés par George R.R. Martin, le Cerveau se demande si Game of Thrones va subir le sort réservé à la série populaire, à la Lost, X-Files, Dexter ou Battlestar Galactica, en offrant une fin loin de la hauteur de la série à ses grands jours.
Une fin qui pourrait être aux antipodes d’une série qui est devenue culte pour de bonnes raisons. Game of Thrones a eu ses saisons de gloire (1 à 5, personne ne peut revenir là-dessus) d’une complexité folle, que ce soit côté intrigue, développement de personnages, rebondissements ou profondeur narrative.
Elle aura été une série qui nous aura fait réfléchir. Beaucoup réfléchir devant notre écran, pour sa richesse, sa profondeur, mais aussi ces choix, à une époque où la télévision devient de plus en plus normative. Elle a révolutionné le petit écran et rendu fou une bonne grosse partie de son public, au point de l’ériger phénomène de société et série immanquable (le nombre de personnes qui découvrent l’intégrale de la série par peur de passer à côté est assez fou cette saison.)
Game of bad-ass women
Une série qui aura fédéré ses spectatrices pour ses choix concernant les personnages féminins. A l’heure où la série se termine, à vue de cette saison 8 et du nombre de femmes qui nous ont quitté, ou restant, il est temps de faire un bilan pré-apocalyptique (on sait tous que Daenerys va faire un carnage… Le Cerveau ne vous apprend rien). Et le Cerveau ne cache qu’il redoute le pire concernant le traitement des personnages féminins de la série.
Game Of Thrones est une des rares séries de notre temps où les femmes sont largement représentées et mises à l’honneur. Avec ses femmes fortes, charismatiques, rebelles, indépendantes, manipulatrices et puissantes, Game Of Thrones est une intrigue féministe. George R.R. Martin ne s’en cache pas, il est un féministe reconnu. On a pu le voir avec sa saga de romans, oui, mais aussi dans d’autres de ses œuvres ou à travers ses engagements dans plusieurs organismes féministes.
Eowyn’s sisters
Game of Thrones, les romans, en sont la preuve. En grand fan de Tolkien, qui malheureusement vu les mœurs de son époque ne mettait pas assez les femmes en avant – à l’exception d’Eowyn – Martin a tenté de corriger ce manque dans l’univers des fantasy, en créant des personnages féminins qui sont désormais entrés dans la culture populaire. Voire même dans l’inconscient collectif.
Des femmes fortes et indépendantes, comme une volonté de réinventer l’Histoire de la part de George R.R. Martin. Ou tout simplement de rendre hommage aux grandes femmes de l’Histoire, comme Catherine de Medicis ou Marie Antoinette, Marie Stuart… Game of Thrones montre une meilleure réalité historique de ce qu’était le Moyen-Age dans ses cercles monarchiques et féodaux. La position des femmes au Moyen âge était plus complexe que ce qu’on imagine car elles étaient souvent un véritable pouvoir caché derrière les grandes figures masculines de l’Histoire.
Une série de femmes
Il n’y a qu’à voir combien de femmes portent l’intrigue à l’écran : la désormais iconique Khaleesi, la petite Arya devenue grande, et bad ass, au point de réussir à sauver le monde d’une longue nuit, en tuant le Roi le plus redouté de l’Histoire avec un grand H de Westeros. Elle qui, il y a 8 saisons était un garçon manqué qui se rebellait contre les us qui font d’elle une « Lady ».
Il y a aussi Cersei, la Reine malveillante délicieusement gracieuse et machiavélique, face à Lady Catelyn Stark, chacune Mère de Clan, chacune stratège politique à leur manière. Game of Thrones, une œuvre où la Femme, la vraie, a sa place, mène le jeu avec force ou faiblesse, en tant que mère ou sœur, épouse ou fille, malgré les tragédies subies.
Daenerys Targaryan, la mère des Dragons est sans conteste le figure de proue de ces personnages féminins : déterminée, intelligente et pleine de compassion. Une femme qui sait qui elle est, qui manipule les hommes qui la seconde et n’hésite pas à les remettre à leur place. Pour la citer « All Men must die….But we are not men/ Tous les hommes doivent mourir… mais nous ne sommes pas des hommes ». Une punchline qui veut tout dire dans cet univers ( #girlpower). Un personnage qui fascine, admiré autant par les femmes que les hommes qui ont suivi ce nouveau culte de la Télévision.
Game of Thrones, c’est la Femme sous un nouveau jour dans un âge et un univers dominé par les hommes, les mariages arrangés et la virilité, ce malgré la violence de leur temps à leurs égards.
Personnages fédérateurs
De Brienne, la femme chevalier au code d’honneur et la carrure imposante, en passant par la petite Arya, guerrière, Daenerys, une reine d’honneur et de compassion, Cersei, la femme machiavélique, car oui les femmes ne sont pas que des anges, ou les femmes de Dorne, libres et guerrières…. Game of Thrones, tant la série, surtout les romans, est une œuvre féministe, qui remet en avant les forces des femmes à une époque où ces dernières, comme le Cerveau le disait plus tôt, n’avaient pas de titre ou d’utilité autre que procréer et assurer la descendance d’un clan.
Dans Game of Thrones chaque femme essaie de jouer de ses positions pour être maître de son destin. On l’a vu une fois de plus avec Daenerys capturée par les Dothraki en saison 5. On le voit avec Cerseï et ses manigances pour ne pas épouser Loras, au point de donner le pouvoir à des extrémistes religieux… On a pu le voir encore avec Arya, qui n’hésite pas à s’attirer les foudres des Sans Visages, ou Sansa, qui s’impose et prend part aux décisions militaires avec son frère, pour reprendre Winterfell, asseoir et défendre le statut de sa famille.
Et pourtant…
Pourtant quand on regarde la série ces deux dernières saisons, notamment depuis la révélation de l’identité de Jon Snow, ainsi que certains choix d’omettre le retour de personnage féminins (tout aussi bad-ass) trépassés – on pense notamment à Catelyn Stark, Lady Stoneheart dans les livres, qu’on ne verra jamais – le féminisme prend un sacré coup.
On remarque avec la nouvelle identité de Jon Snow et face aux choix scénaristiques de la série concernant l’évolution des personnages féminins, que Game of Thrones va succomber à un syndrome connu du cinéma et de la télévision : le Syndrome Trinity.
Avant d’expliquer ce syndrome, analysons les états et personnages restants, qui tiennent presque sur les doigts d’une main.
Daenerys : la Reine qui devient détestable
Daenerys Targaryan. Dernière de son clan (enfin pas vraiment mais bon…). Construite comme un personnage noble, résolu, forte et résistante malgré son statut de femme objet au début de la série. Cette dernière n’est plus vraiment celle qu’elle était depuis quelques saisons.
Une femme animée certes par l’envie de retrouver son statut de Targaryan, ce qui est logique quand on est héritière d’une famille de renom et qu’on a été condamnée depuis sa naissance à l’exil (amis du voyage initiatique et de la quête identitaire, Daenerys est pour vous). Mais ce n’est pas tout.
Elle aura été un personnage fédérateur, non seulement à cause de ses pouvoirs et ses dragons, puisqu’elle est animée par l’envie de défendre son statut de femme, ainsi que tous les opprimés des royaumes dans lequel elle vit. Elle est également animée par des valeurs positives, empathiques et universelles : celles de libérer le peuple, souvent réduit au rang d’objet sur son passage, pour casser la roue des élites au pouvoir profitant des plus faibles (ses mots). Elle a su rallier les foules à sa cause par son empathie et ses valeurs, loin de son envie de pouvoir comme d’autres ont pu le faire.
Quid de la Reine des dragons désormais ? Et bien ce n’est pas très glorieux : elle est de moins en moins animée par ses valeurs et de plus en plus résolue à venger ceux qui ne l’apprécie pas ou remettent en question son pouvoir. Même en apprenant la véritable identité de Jon, ce qui l’anime est – et reste – le trône, peu en importe le prix, dépeinte comme une femme irrationnelle et impossible à raisonner.
La série a fait le choix de la rendre assoiffée de pouvoir, en digne héritière de son père le Roi Fou. Elle refuse qu’on remette en question son autorité (un peu comme Cerseï d’ailleurs) au point de brûler les sujets s’ils s’opposent à elle. Elle n’écoute plus personne et ne prend plus le temps de réfléchir à l’issu de ses actes visiblement. Dans le dernier épisode de la saison 8, elle ne veut plus attendre et n’a pas peur de brûler ses futurs sujets pour récupérer le trône afin d’accomplir son destin. Ouch.
A vue de la brève bande annonce de l’épisode 5 ainsi que la dernière image de l’épisode 4 de cette saison 8 de Game of Thrones, il se pourrait bien que Daenerys pète littéralement les plombs et perdre tout ce qui la caractérisait depuis 8 ans…
Au point de devenir un personnage encore plus détestable que celui de Cerseï. On vous épargnera la romance avec Jon qui la rend encore plus différente de sa construction (elle qui joue des hommes en général #PoorDario) et aussi mièvre qu’une adolescente qui découvre l’amour pour la première fois – Disney Style. On va mettre ça sur les hormones des showrunners, visiblement fleur bleue cette saison (entre les demandes en mariage wtf, les séquences de vol à dos de dragon façon ce rêve bleu et les regards langoureux… sans parler de Brienne dans ce quatrième épisode… c’est quand même très shipper cette saison.)
Cerseï, l’autre reine détestable
On ne va pas s’attarder trop sur Cerseï car elle reste le personnage féminin le plus constant de la série. Faire d’une femme une antagoniste était un choix honorable et intelligent de la part de l’auteur de la série. Un choix qui prouve qu’une femme peut être un vilain digne de ce nom à l’égale de ses pairs masculins. Et ça on le salue.
8 saisons plus tard, l’évolution du personnage est cohérente avec sa construction littéraire : ce qui l’importe est et reste son confort ainsi que sa famille. Même si le Cerveau n’est pas très fan du choix de la mettre en couple avec Euron (par nécessité discutable) elle reste un personnage féminin fort, capable de supporter l’insupportable pour atteindre ses objectifs (souvenir d’une marche de la honte épique).
Une femme qui assume ses choix (même les plus irrationnels), impose sa stratégie et fascine pour son caractère atroce et cruel. Honnêtement Cerseï est le seul personnage féminin, bien que négatif, qui n’a pas eu une évolution radicale ces deux dernières saisons au point de ne plus la reconnaitre. Peut-être justement parce qu’elle est déjà détestable… qui sait.
Sansa ou Cerseï 2.0
Elle était un personnage insupportable pour beaucoup car capricieuse, superficielle et sans saveur lors de ses premières saisons. Elle est devenue un stratège plus fort que ses frères et sœurs, suite à une escalade d’erreurs et choix de confiance qui l’ont mené à devenir ce qu’elle est : une femme animée par un désir de vengeance de ses oppresseurs, en pratiquant les mêmes méthodes que ces derniers. Amis fan du Syndrome de Stockholm, Sansa est votre nouvelle égérie !
Si cette dernière défend son évolution et état actuels en acceptant que ses souffrances l’ont mené là où elle est (même si le viol n’est pas une raison qui justifie une personnalité, rappelons-le, il a des conséquences, mais il n’est pas la raison pour laquelle tout un caractère est redéfini), elle est devenue elle aussi un personnage détestable.
Suspicieuse, distante et plus forte qu’a ses 14 ans, Sansa est le personnage qui a eu une (r)évolution elle aussi aux antipodes de sa construction, calquée sur l’antagoniste iconique de la série. Tout ce qui l’importe, un peu comme Cerseï, ou Daenerys, est le pouvoir avant tout – ainsi que les belles choses au passage que ça apporte. Même sa sœur le remarque en saison 7 : « tu as toujours aimé les belles choses ».
Cette saison, elle est plus suspicieuse et énervée que jamais. Face à Daenerys, les showrunners on choisit de la rendre méfiante et rejeter cette dernière dès son arrivée. Un peu comme deux filles populaires du lycée qui se font la guerre en mode Mean Girls. Amis du stéréotype et des clichés féminins, c’est pour vous. Deux femmes fortes et bad-ass, fatalement, doivent se voir comme des rivales… C’est bien connu !
Arya : le robot sans visage
Arya est le personnage préféré de beaucoup. Une petite fille à laquelle nous nous sommes attachés très vite, pour son côté « tomboy » et sa détermination à bousculer les codes. 7 ans plus tard, après avoir vécu un traumatisme qui régit la majorité de sa personnalité – la mort de son père devant ses yeux – elle a accompli sa destinée et est devenue une guerrière redoutable.
Mais à quel prix ? Si ce n’est sa famille, elle est devenue distante, détachée, solitaire et quasiment égoïste. La jeune femme prend ce qu’elle veut (une nuit d‘amour avec Gendry pour le fun) sans s’attarder des conséquences.
Depuis qu’elle a retrouvé les siens, à l’image de Sansa, ce qui l’importe est la survie de sa meute, rien de plus (cela dit c’est logique). Au point de devenir méfiante et rejeter Danerys à l’image de sa sœur sans raisons alors qu’elle a toujours respectée les femmes qui bousculent les codes de son monde patriarcal… Allez comprendre.
Un personnage moins touchant qu’il y a quelque saisons, dénués quasiment d’émotions maintenant qu’elle est quasiment au bout de sa liste.
Big Jon
Celui qui ne « savait rien » semble toujours ne pas trop comprendre ce qui lui arrive, une fois de plus dans cette série. Commandant de la Garde de Nuit sans l’avoir voulu, chef de bataille d’un clan dont il n’est qu’un fils bâtard, et Roi du Nord. Jon Snow est un peu le héros dont la naissance ne prédestinait qu’une vie de rejeté et renié. Découvrant qu’il est désormais Targaryan, fidèle à lui-même (tiens un personnage qui n’évolue pas bizarre) ce dernier refuse d’annoncer sa véritable filiation pour laisser la femme qu’il aime accomplir son règne (mais aussi parce que ça ne l’intéresse pas).
Il pourra tout de même compter sur ceux qui vont connaître cette vérité pour mener à bien sa destinée sur le trône. C’est bien ce qui se passe dans l’épisode 4 de Game of Thrones saison 8 : Varys et Sansa sont déjà en train de réfléchir à l’installer sur le trône de fer, vu qu’il est beaucoup plus légitime que Daenerys et que cette dernière ne les convainc pas.
Comme depuis le début de l’intrigue, ce personnage atteint des sommets en étant servi sur un plateau d’argent et ce malgré ses choix. Imposé comme Roi du Nord, Commandant de la garde de nuit, héros de guerre, l’homme principal de l’intrigue n’a pas eu beaucoup d’effort pour accomplir sa destinée.
Syndrome Trinity : Quézako ?
Inspiré par la trilogy Matrix qui est l’exemple de ce type de schéma classique d’une société à héritage patriarcal, le Syndrome Trinity peut se résumer ainsi : il consiste à introduire un (ou des) personnage(s) féminin(s) particulièrement compétent(s) et intéressant(s), pour finalement le(s) réduire à la fonction de bras droit du héros masculin ou servir ses enjeux. Ce syndrome oppose le plus souvent un homme ordinaire, ou qui a accompli moins de choses avec moins ou sans difficultés face aux personnages féminins, qui elles ont dû se battre, pour finalement en faire le véritable le héros de l’histoire.
Et c’est un peu complètement ce qu’on vient de voir dans cette dernière saison de Game of Thrones. Les personnages se rallient depuis le début de la saison derrière Jon. Daenerys le dit elle-même, personne ne la regarde et ne l’admire comme on l’admire lui. Les gens sont attirés par Jon, qui ne s’est illustré auprès du peuple qu’à travers ses talents de guerrier, et qui ne fait pas souvent que des choix stratégiques.
Même s’il est né bâtard – et donc avec moins d’atouts que d’autres certes – son voyage initiatique l’amenant à des hauts postes n’a jamais été de son propre vouloir où de son plein gré à chaque étape importante. Mais plutôt un dû qui lui revenait de droit selon les autres.Un dû encore plus logique selon Varys dans l’épisode 4, The Last of the Starks, de cette saison 8 de Game of Thrones.
No More
Les femmes cette saison 8 prennent cher, alors que la série était l’exemple d’un féminisme nécessaire aujourd’hui, à l’heure de l’égalité et des mouvements MeToo et Times Up. Certes on parle beaucoup de féminisme et d’avènement de la femme à la télévision ; mais force est de noter que la série qui avait fait de la femme un personnage central, n’est plus aussi féministe qu’elle l’a été en sombrant dans le syndrome Trinity.
Non pas que Jon soit un personnage déméritant. Ce qui chagrine avec ces deux dernières saisons de Game of Thrones, c’est qu’on réduit l’intégralité des personnages féminins à des faire-valoir, où à résoudre des intrigues annexes, alors qu’il est quasi certain, vu la direction choisie, qu’aucune d’elle ne triomphera dans la conclusion de l’intrigue. Au passage, on change le développement et l’écriture en backstory et personnalité de ces dernières, les rendant soit détestables, soit dépendantes d’un homme, ou le résultat d’une maltraitance masculine.
Et c’est ce qui fâche. Dernier exemple en date : Brienne qui ne supporte pas le départ de son amant Jaime, qui la quitte pour une autre femme. Le personnage a toujours été détachée, forte et indépendante, pourquoi cette réaction ?
Où sont les femmes… ?
Le Cerveau ne va pas mentir, il aurait aimé qu’on ne change pas radicalement certains personnages, où qu’on évite de faire des personnages féminins aussi forts et fédérateurs, des stéréotypes classiques alors que ces dernières ont été construites aux antipodes des clichés.
Car oui, visiblement, David Benioff et Dan Weiss, plus animés par les twists et rebondissements inattendus (qui ne sont pas aussi forts que ceux imaginés par l’auteur de la saga Game of Thrones, et souvent prévisibles d’ailleurs) changent radicalement la construction des personnages féminins dans un souci de divertissement. Ils le disent eux même, le choix de faire d’Arya celle qui tuera le Night King n’a été fait que dans le simple but de surprendre le spectateur en ne choisissant pas Jon ou Daenerys. Et la logique dans tout ça ?
Ignorant les prophéties, sombrant dans les dérives d’une série de blockbuster et divertissement, les conséquences, au-delà de la qualité qui ne fait que dégringoler ces deux dernières saisons, dans les dialogues, sa construction narrative ou pouvoir d’immersion du spectateur à travers des émotions fortes ou des ressorts complexes, voire trois dernières saisons, sont désastreuses.
Puisqu’elle risque non seulement de faire oublier la complexité de l’intrigue écrite par George R.R. Martin, avec un univers encore plus vaste que le maître du genre : Tolkien, mais surtout de réduire des personnages féminins populaires à de stéréotypes alors qu’ils avaient bousculé l’image de leur genre.
On ne sait pas vraiment comment finira cette saison, ou comment les créateurs de la série ont construit l’épilogue de cette dernière saison, alors qu’il ne reste que trois heures de narration. Trois heures qui à coup sur ne vont pas être cohérentes, à l’image d’une narration bazardée et rapide depuis la saison 7.
Si l’histoire suis son cours telle qu’elle l’a entamé depuis 4 épisodes, le Cerveau est certain que les femmes ne seront définitivement pas les grandes gagnantes du jeu des trônes. Au grand dam du Cerveau, et peut-être aussi de l’auteur de cette glorieuse saga. Plus que 10 jours, et nous serons fixés.
Crédit photos : HBO
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