Twilight (Carter Burwell)
Carter Burwell, compositeur du premier film Twilight qui avait laissé sa place à Alexandre Desplat puis Howard Shore avant de revenir pour le dyptique finale rempile pour clore le dernier chapitre musical de la franchise. Un retour qui marque une bande originale solide mais sans originalité. L’un des plus beaux titres est le quatrième de l’album, Meet Renesmee, tout en douceur mêlant guitares, flûtes et mélodie légère. La plupart des titres respectent l’esprit de la franchise, Burwell en étant à l’origine de ses thème les plus marquants. Sparkles at Last, titre symphonique, est tout aussi porteur. Les chœurs de The Immortal Children, inquiétants, jouent très bien leurs rôles, couplés à une musique orchestrale forte. The Amazon Arrives mêle musique ethnique d’un côté, flûtes de l’autre, rappelant la place que la nature a auprès des alliées d’Edouard et Bella. Burwell multiplie les instruments et les genres, sans cependant être jamais bien audacieux : A Yankee Vampire est un titre pas véritablement rock mais dans lequel la guitare électrique a beaucoup d’importance tandis qu’un morceau, au piano, est parfaitement harmonieux : At Bedtime A Child Asks About Death.
Mais si Burwell sait conjuguer sa musique aux sentiments, un morceau tragique au titre spoilerisant n’arrive cependant pas à convaincre : Irina Loses Her Head, qui est sans doute trop classique ou du moins sans personnalité. Parmi les derniers titres, le choeur et la musique solennelle, ponctuée de percussions avec un orchestre hyperprésent de Exacueret Nostri Dentes in Filia sont par exemple bien plus efficaces. Si Burwell ne se surpasse pas, avec une bande originale inégale, on tient là une composition intéressante pour les Twihards mélomanes.
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