Jim Carrey dénonce la violence de Kick-Ass 2, Mark Millar répond.
Les acteurs ont parfois des choix de carrière qu’ils regrettent. C’est visiblement le cas pour Jim Carrey, bientôt à l’affiche de Kick-Ass 2 dans le rôle du Colonel Stars and Stripes. Sur twitter l’acteur dénonce la violence du film, et en particulier que le long métrage mettent en scène des adolescents perpétrant cette violence. Un réveil de conscience dû, selon lui, à la tuerie de l’école de Sandy Hook en décembre dernier « J’ai tourné Kick-Ass 2 un mois avant Sandy Hook, et désormais, je ne peux, en bonne conscience, encourager un tel niveau de violence », a-t-il déclaré via twitter. « Mes excuses à toutes les autres personnes qui font partie du film, je n’en ai pas honte, mais les évènements récents ont changé ma vision des choses ».
Une réaction un peu à retardement, Sandy Hook n’étant malheureusement pas la première tuerie dans une école commise par un adolescent. De plus, Kick-Ass 2, étant une suite, ne pouvait que prendre les mêmes éléments du premier film. C’est ce que pointe Mark Millar dans sa réponse : « Je suis estomaqué par cette annonce. Comme si ce qui est dans le film n’existait pas dans le scénario il y a 18 mois. Alors oui, il y a beaucoup de morts, mais en film intitulé Kick-Ass 2 ne peut vraiment montrer que ce qu’il annonce. Une suite à un film qui nous a donné Hit-Girl aura toujours du sang sur le sol et cela ne devrait pas être un choc pour un type qui a autant aimé le premier film. Ceci est une fiction, et comme Tarantino et Peckinpah, Scorsese et Eastwood, John Booman, Oliver Stone et Chan-Wook Park, Kick Ass évite les morts sans sang, que l’on peut voir dans la majorité des blockbusters. Le film se concentre sur les conséquences de la violence. Notre métier, en tant qu’auteur, est de divertir et notre boite à outil ne peut être sabotée en réduisant l’usage des armes dans une film d’action ».
Jim Carrey n’a pas encore précisé s’il arrêterait de promouvoir Kick-Ass 2. Cela serait une action logique de sa part, mais aussi une rupture de contrat. Sa conscience sera-t-elle toujours présente quand la mise en action d’une soudaine morale retrouvée représentera quelques milliers de dollars ?
Source : Deadline /Crédits Image : ©Universal.
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