Miss Peregrine et les enfants particuliers : Deux heures de bonus pour les fans

Découvrez le test du blu-ray Miss Peregrine et les enfants particuliers, le dernier film de Tim Burton, pour une édition fournie qui ravira les fans du réalisateur.

Adapté du best-seller éponyme pour enfants de publié en 2011, Tim Burton raconte avec Miss Peregrine et les Enfants Particuliers, l’histoire de Jake (Asa Butterfield), un adolescent américain de 16 ans qui va se trouver un destin incroyable de l’autre côté de l’Océan Atlantique après la mort de son grand-père (Terence Stamp) dans des conditions étranges. Ce mercredi 8 février, le dernier film de Tim Burton est arrivé en Blu-ray et DVD, pour le plus grand bonheur des amateurs de l’univers du réalisateur, qui renoue dans ce film avec son style si personnel.

So Burton

Imaginée par Ransom Riggs à partir de photos anciennes trouvées dans des foires et marchés aux puces (dont une photo d’un garçon recouvert d’abeilles) cette histoire ou conte pour enfant a tout de suite attiré Tim Burton, dont l’univers à la fois ancien, fantastique et assurément bizarre se rapproche de celui de l’auteur. Une intrigue au potentiel indéniable, celui de pouvoir raconter une histoire pour enfants, dans la veine de Narnia, avec tout l’esthétisme et l’imaginaire du réalisateur qui aime ce qui sort de la norme, le gothique, l’extraordinaire et tout ce qui est inspiré de l’occulte.

Parfois ode gothique, parfois aventure, Miss Peregrine et les enfants particuliers propose une histoire, qui certes ne révolutionne rien et semble assez classique pour les enfants, mais qui permet à Tim Burton de jouer avec ses codes et son univers comme il ne l’a plus fait depuis longtemps, et surtout avec cohérence. Contrairement à Alice aux pays des Merveilles, en 2011, l’intrigue de ce conte pour enfant sied à l’imagerie et l’esthétique Burtonnienne, alors que celui de Lewis Caroll bridait l’imagination de l’homme derrière la caméra.

Certains enfants « particuliers » comme les jumeaux ou Enoch, permettent d’ailleurs à Burton de montrer ses talents d’artistes autre que cinéaste, puisque les costumes des premiers ou les créatures fabriquées du second auraient pu être inspirées de croquis vus dans certains cahiers de dessins et autres livres du réalisateur. Ce qui plaira beaucoup aux amoureux de Tim Burton, puisqu’ici, le réalisateur qui semblait avoir perdu ce qui faisait sa « patte » artistique, revient avec tout ce qu’on aime ainsi que des références qui ne manqueront pas de frapper certains spectateurs.

Deux heures de bonus

En bonus de cette édition Blu-ray, les studios proposent une quantité de featurettes et de suppléments qui plairont à coups sûrs aux fans de Burton même si certains sont assez classiques en cinéma comme les galeries d’images ou les bandes annonces. Deux heures de contenu presque complètement inédit, entre featurettes et reportages en coulisses de Miss Peregrine et les enfants particuliers.

On apprécie grandement le reportage Une histoire particulière est un peu l’entrée en matière avec un module qui décrit la conception des personnages et la production du film à travers de multiples interviews de Ransom Riggs et Tim Burton, s’attardant sur différents stades et univers du film.

Le module Des enfants particuliers réunie une quinzaine de featurettes à la rencontre des acteurs, enfants et adultes, qui reviennent ainsi sur leurs personnages, leur particularité, le tournage, et ce qu’ils apprécient dans cette nouvelle œuvre de Tim Burton. Les Sépulcreux et les ex-Sépulcreux s’attarde sur les créatures cauchemardesques et occultes du film, leurs origines et influences dans l’histoire humaine.

Les deux modules de La carte des boucles temporelles tournent autour des décors du film et leur conception, avant que les traditionnelles galeries de photos, clip vidéo de la musique de Miss Peregrine et les enfants particuliers par Florence + The Machine et bandes-annonces autour du film.

Une technique irréprochable

Côté technique, la20th Century Fox Home Entertainment propose un format Blu-ray irréprochable sur le plan technique. Une technique qui sublime la superbe photographie de Tim Burton et son univers, parfois coloré parfois noir et gothique, l’image profite d’un rendu en Full HD dans le détail qui favorise l’immersion dans cet univers si burtonien .

Les contrastes et les couleurs sont soignés en haute définition, servie dans un son audio nickel, pour une expérience de visionnage plus immersive qu’en salle, surtout sur un écran 4K.