Le Cerveau profite d’Halloween pour faire un petit état des lieux en matière d’horreur dans le jeu vidéo.
Halloween n’est pas loin. C’est même ce soir. Certains ressortent les costumes, d’autres époussettent leurs plus effrayants films d’horreur en vue d’une soirée sous le signe de la flippe. Et les gamers dans tout ça ? Malgré l’actualité anormalement chargée en matière de survival horror et une sorte de renouveau du genre cette année passée, la période semble propice pour le Cerveau de faire un bilan de ce genre un peu fourre-tout qui n’avait connu une telle mouvance depuis la fin des années 90 sur Playstation avec Resident Evil et Silent Hill, les deux références en la matière. Quel chemin a été parcouru depuis ? Et le jeu vidéo peut-il toujours faire peur ?
Patient 0
Pour définir le genre du survival-horror, il faut donc repartir sur ses éléments fondateurs et voir ce qui a fait leur pérennité. Resident Evil, création de Shinji Mikami sortie en 1996 sur Playstation, mettait le joueur dans le rôle de Jill Valentine ou Chris Redfield , membres de l’unité d’élite STARS venu enquêter sur des disparitions étranges à Raccoon City. Ils y découvrent une sordide histoire de laboratoire secret et d’entreprise maléfique ayant créé un virus qui transforme tout le monde en zombies dégoutant.
S’inspirant de la filmographie de Georges Romero et de ses réalisations sur les zombies, ainsi qu’Alone in the Dark, l’un des premiers jeux d’horreur en 3D, Resident Evil séduit immédiatement. Et pour cause, tous les éléments de gameplay utilisés le sont dans le seul but de surprendre le joueur et le mettre dans une position d’inconfort : caméra fixe multipliant les angles morts, consommables rares, points de sauvegarde fixes et mise en scène des temps de chargement appuyant le stress, tout est là. Même si à l’époque les graphismes n’étaient pas de la qualité qu’ils sont aujourd’hui, leur aspect parfois incertain et flou laissaient place à l’imagination la plus malsaine lorsque le joueur ne comprenait pas ce qu’il voyait.
L’ambiance mais pas que
En 1999 débarque une horreur d’un autre genre sur Playstation toujours, Silent Hill. Créé par Keiichiro Toyama, le jeu n’est pas autant tourné action que Resident Evil mais dérange par son traitement psychologique de la peur. Peu de scènes de combat et un univers malsain, Silent Hill misait surtout sur la distorsion de l’environnement, la mise à mal des sens et une ambiance oppressante mettant le joueur dans un constant sentiment d’insécurité et de remise en question de son avatar.
La folie est-elle à l’origine de tout ça ou bien est-ce réel ? Avec des personnages étranges comme Pyramid Head ou autres sorcières torturées, Silent Hill a marqué les mémoires de milliers de joueurs et ses suites n’ont pas hésité à jouer sur les mêmes ressorts.
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