Critique du premier épisode de Guilt, nouvelle série dramatique pas très originale de Freeform mais qui pourrait devenir le Guilty Pleasure de l’été. Spoilers.
En ce début de semaine, Freeform lançait Guilt, un nouveau drama en 10 épisodes centré sur le meurtre d’une jeune fille irlandaise vivant à Londres. La série commence ainsi avec le meurtre de Molly, une jeune fille qui renferme beaucoup de secrets. Elle est découverte sauvagement assassinée par sa colocataire américaine Grace, le petit-ami français de Grace, Luc et Roz, l’autre colocataire. De là, il faudra trouver le coupable de ce meurtre.
Qui est coupable ?
C’est bien sûr la question principale qu’on se pose en regardant ce premier épisode. Qui est coupable ? Un premier épisode qui dès le départ, donne plusieurs coupables potentiels. Grace et Luc étant les premiers sur la liste des suspects. Dans le pétrin, Grace fait appel à sa soeur aînée Natalie qui est procureur à Boston. N’ayant aucune juridiction sur le territoire britannique, elle va devoir supporter Stan (Billy Zane) un avocat américain expatrié qui travaille désormais en Grande-Bretagne après un incident fâcheux avec un juge. Stan a été engagé par James (Anthony Head), le beau-père de Natalie et Grace, le seul parent qui leur reste. Cependant, James n’est pas le parent idéal et il est même peut-être coupable lui-même puisqu’il aurait couché avec Molly. autre coupable potentiel, un certain prince Theo qui avait l’habitude de se payer les services de Molly qui cachait sa vie d’escort fétichiste. Roz est aussi sur la liste et il est à parier que d’autre suspects arriveront par la suite. L’enquête est lancée.
Du déjà vu
Pour le moment, Guilt semble être une énième série à mystère. Un “whodunnit” de plus, sorte de cluedo géant à résoudre. La série emprunte beaucoup de thèmes à How to Get Away With Murder notamment celui la fille morte enceinte ou la possibilité de plusieurs tueurs. Il y a aussi des réminiscences de Gossip Girl, Scream, Pretty Little Liars voire même Scandal et de toutes ces séries avec un mystérieux meurtrier et une victime pleine de secrets, avec une double vie. Quand le pilote se termine, on veut savoir si Grace est coupable ou non. On ne sait pas si elle est sincère ou non. La série a la qualité de ne pas vendre trop d’informations en distillant des indices et laissant planer le doute sur les différents suspects.
A défaut d’être une série très bien ficelée et originale, Guilt pourrait tout de même s’avérer être un bon “guilty pleasure” pour l’été. Il a du suspens, une fille morte avec un passé trouble et des coupables potentiels à en revendre. Il n’y a rien de très nouveau mais on peut rapidement être pris au piège du mystère. Pour l’instant, les personnages principaux restent en surface mais ils sont suffisamment dessiner pour qu’on devine leur personnalité. Le personnage de Billy Zane est particulièrement intéressant et on attend de voir comment il gérera cette affaire de meurtre. Pour lui le plus important n’est pas l’innocence de sa cliente, c’est la culpabilité possible des autres qui importe pour gagner. Encore une fois, on a une attitude qui fait penser à Olivia Pope de Scandal ou Annalise Keating de Murder. La gagne à tout prix, peu importe la vérité.
Avec Guilt, on sent que Freeform se lance dans une nouvelle direction de séries un peu plus mature, moins adolescentes et qui souhaite attirer un public de jeunes adultes qui ne s’identifie plus avec la marque ABC Family.
Crédits (c) Freeform
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