Qu’est qui attend les spectateurs dans Game of Thrones Saison 5 ? La critique du Cerveau avec des spoilers dedans. Valar Spoileris !
Le retour de Game of Thrones est devenu un rendez-vous annuel à part entière pour un culte qui, toujours au bout de 5 saisons, reste intarissable. Le Cerveau, parmi 3 000 élus sur la planète a pu voir ce qui vous attend lundi sur OCS, que ce soit en simultané dans la nuit ou le soir à 20h55 en US+24. Et on peut dire que ça chauffe à Westeros. La critique spoilerisante du Cerveau, back to Westeros.
Flashback
Chaque saison de Game of Thrones depuis sa toute première, a toujours été ouverte sur une séquence mémorable, qu’elle soit pré ou post générique. La série de HBO inspirée par Georges R R Martin a toujours débuté ses nouvelles années sur des scènes puissantes qui restent dans l’esprit des spectateurs. Et cette année, Game of Thrones ne déroge pas à la règle avec l’épisode « A war to come ». Cette fois-ci on assiste à un flashback, et pas des moindres.
Si les différentes brèves de casting l’annonçaient déjà l’année dernière, nous découvrons la jeune Cersei campée par une actrice presque habitée par le personnage, autant que Lena Headey. Un flashback mystique pour une entrée en matière en cohérence avec les événements qui suivront dans le présent de la série, à King’s Landing. Un choix qui permet de nourrir encore plus la psychologie de cette antagoniste adorée de tous, issue du clan le plus fascinant de cet imaginaire : la maléfique Cersei, qui sera gâtée cette saison, si on en croit certains spoilers.
Recette inchangée
Ce premier épisode prouve une fois de plus que la machine Game of Thrones est bien rodée, tant dans son écriture que dans sa réalisation. Une mécanique inchangée mais efficace, basée sur le suivi d’intrigues très riches, à coup d’alliances et autres mésalliances, trahisons et destins hors du commun. Le spectateur aguerri et avisé est ravi de retrouver ce qui a fait le succès et le charme de la série : les manigances de chaque personnage pour arriver à ses fins, qu’il soit d’un clan ou l’autre. Comme un miroir de notre condition voire de notre société, Game of Thrones, même après 4 ans, arrive à générer le même sentiment auprès du spectateur, parfois même devenu fan, face à son téléviseur : fascination, réflexion d’ordre psychologique et politique, et émerveillement devant des personnages qui nous inspirent et nous ressemblent.
Sobriété
Comme tout premier épisode de saison, les scénaristes et créateurs de Game of Thrones, David Benioff et D.B. Weiss, reprennent les choses là où elles ont été laissées pour chaque pan d’intrigue, avec calme et sobriété, enfin, « sobriété made in HBO ». On reviendra donc sur le décès de Tywin Lannister, bien évidement mais sans grandes effusions, loin de ce qu’on aurait pu lire dans les chapitres consacrés à ces événements dans les livres, qui ne seront bientôt plus un point de comparaison de l’intrigue de Game of Thrones, la série.
On retrouve aussi Tyrion à Pentos, dans des scènes fidèles au personnage, drôles et touchantes en compagnie de Varys. On reverra Daenerys à Meereen, toujours tentant de faire régner l’ordre sur son nouveau royaume. On reverra brièvement Brienne et Podrick, Dark Sansa et LittleFinger, en route vers une destination inconnue et Margeary Tyrell, prête à s’accaparer du trône avec Tommin, malgrè l’insouciance de son frère. Le spectateur sera aussi à Castleblack, avec un Jon Snow sommé par Stannis de convaincre les Sauvageons de rejoindre sa cause…
Mother of Dragons
On notera l’absence d’Arya dans cet épisode, qui est sans aucun doute le personnage que les spectateurs attendent le plus. Celle qui concluait la saison précédente devrait être arrivée à Braavos, mais pour le savoir il faudra attendre l’épisode suivant.
Sans gâcher le déroulement des différentes intrigues de Game of Thrones avec des détails, on reprend le fil des choses sans gros choc mortel, gore, ou twist digne de ce nom, comme ceux qui ont fait la légende de la série. Une ouverture de saison tout en sobriété, somme toute assez classique,qui garde les différents plats de résistances pour plus tard. On retiendra quand même une scène magnifique entre Daenerys et ses dragons, qui donne le ton de la saison. Pas de méchoui en vue, qu’on se rassure, mais la mère des petites bébêtes à écailles a des soucis à se faire.
La suite
Si un épisode ne suffit pas pour juger de la qualité d’une saison, ou de ce qu’elle peut nous promettre, le statut de certains personnages en ce début de saison 5 promet un virage plus sombre pour les figures angéliques de la série. On pense notamment à Sansa Stark désormais alliée à Littlefinger.
Il est aussi trop tôt pour dire si la série s’éloigne vraiment de l’œuvre de l’auteur qui a imaginé ces intrigues, car ce premier épisode se base toujours sur les événements relatés par Georges R R Martin dans ses derniers romans. Ce qui est certain, c’est que Game of Thrones a atteint un niveau de maturité indéniable, où elle peut se permettre de développer des intrigues indépendantes travaillées, et liées, tout en y incorporant des nouvelles, comme il sera le cas cette saison, que ce soit à Dorne ou à Braavos.
Sans nul doute cette saison 5 démarre comme il se doit pour un retour agréable à Westeros, avant d’autres massacres. Et cette année, pas de jaloux avec les abonnés HBO, puisque Canalsat et OCS diffusent la saison en simultané, à 3h du matin tous les lundi, et rebelote le soir même endroit à 20h55, pour une double dose de GoT . On sent la vague de lundi en RTT arriver en ce mois d’avril, n’est ce pas ?
Crédit photos : © HBO
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