Critique du premier épisode de la saison 7 de Once Upon A Time qui revient en semi-reboot.
Quand le Cerveau a appris que Once Upon A Time reviendrai sans la grande majorité de ses personnages, il ne vous cache pas qu’il était sceptique. C’est vrai après tout, Emma était le personnage principal et toute cette histoire à plus ou moins commencé avec elle. Elle est désormais absente et c’est son fils Henry qui prend le relais. Exit le Prince Charmant, Blanche-Neige, Belle ou encore Zelena.
Si le Cerveau n’attendait pas grand chose de ce mini-reboot, ce premier épisode de saison 7 est une agréable surprise. Certes, il n’a rien de révolutionnaire mais il y a un effort de renouvellement. Cependant, tous ceux qui regardent Once Upon a Time depuis le début savent que les lancements de saisons sont prometteurs mais que l’histoire finit souvent par décevoir en cours de saison. Le Cerveau croise ses neurones pour que ça n’arrive pas.
Une nouvelle ennemie
Les événements démarrent alors que le jeune Henry (Jared Gilmore) décide de prendre son indépendance et quitter Storybrooke à la recherche de sa propre histoire. Des années plus tard, on retrouve un Henry adulte (Andrew J. West) qui fait la rencontre de Cendrillon dans un autre royaume. Il va lui rentrer dedans avec sa moto (comment Henry trouve-t-il de l’essence dans la Forêt Enchantée ?) alors qu’elle roule dans un carrosse. Henry va aider Cendrillon à se sortir d’une mauvaise passe quand sa belle-mère la prend au piège. Des années plus tard, on les retrouve séparés, à Hyperion Heights, chacun vivant sa vie sans savoir qui ils sont réellement. Un nouveau sort a été lancé et plus personne n’a de souvenir sauf Lucy, la fille de Henry et Cendrillon/Jacinda.
L’ennemie est clairement la belle-mère de Cendrillon. Lady Tremaine dans le royaume, qui se nomme Victoria Belfrey à Hyperion Heights. La chose intéressante avec elle, c’est qu’elle déteste la magie. Cela change des autres méchants de la série qui ne cherchaient qu’à augmenter leurs pouvoirs magiques pour être le plus puissant possible. Victoria cherche son pouvoir ailleurs, il n’est pas dans la magie. Une chose qui n’existe pas (ou très peu) à Hyperion Heights. Son but est d’embourgeoiser le quartier pour se débarrasser des personnages de conte de fée. La suspicion est que Lady Tremaine est derrière ce sort mais sachant que la magie n’est pas son truc, on attend de savoir exactement quel est son rôle dans tout ça.
Un sentiment de déjà vu
S’il y a une tentative de rafraîchissement et de mise à jour, ce premier épisode fait énormément penser au pilote de la série. Plus qu’un hommage, c’est presque une resucée. En effet, Lucy retrouve son père pour qu’il croit à nouveau à la magie et brise le sort tout comme Henry avait retrouvé sa mère pour qu’elle brise le sort de la méchante Reine. L’histoire se répète dans cette nouvelle saison et c’est dans l’exécution que les créateurs devront redoubler d’imagination pour apporter un véritable changement. La seule chose qui fera vraiment avancer la série, c’est qu’elle se détache de cette habitude à recycler ses histoires ad vitam.
Si Emma était le personnage principal avant, Henry a toujours été le coeur de la série. C’est lui l’Auteur et c’est un bon choix de la part des scénaristes de reprendre l’histoire avec lui. Il sera intéressant de voir la relation de Jacinda et Henry qui ont une belle alchimie. De plus, l’acteur qui a repris le rôle de Henry arrive à garder cette familiarité que l’on a avec le personnage tout en le réinventant. Ce n’est pas une chose évidente et West y arrive très bien.
Du neuf avec du vieux
Comme il avait été annoncé, Regina, Rumple et Hook sont toujours là mais ils ne sont plus tout à fait les mêmes. Les trois anciens personnages ont chacun une nouvelle personnalité dans ce monde sous l’emprise de ce nouveau sort. Regina est patronne de Bar et se nomme désormais Roni, Hook est policier et s’appelle Rogers et Rumple est aussi un flic (corrompu), qui se fait appeler Weaver. On a ainsi des visages familiers qui restent mais avec de nouveaux challenges et de nouvelles histoires.
Ce qui est intéressant, c’est que ces trois individus n’ont jamais vraiment été sous l’influence d’un sort. Voir leurs nouvelles personnalités est assez intrigant et ça apporte un challenge aux acteurs qui ont l’opportunité d’explorer un autre aspect de leur personnage. Et même si Regina est Roni, que Hook est Rogers et que Rumple est Weaver, leur véritable personnalité se cachent quelque part, au plus profond d’eux-mêmes. Ce sont donc de nouvelles personnes sans l’être véritablement. Le plus gros challenge de la série sera d’arriver à ne pas se tirer une balle dans le pied en gardant ces trois là dans le coin. Parce qu’en s’attachant de trop au passé, elle pourrait ne pas réussir à avancer véritablement, même si le Cerveau adore Regina qui a toujours été la personne la plus solide de toute cette histoire. Son parcours a été fascinant depuis le début et il serait dommage de trop tirer sur la corde.
Une chance de renouveau
Dans l’ensemble, il y a de l’espoir pour la suite. Si la série voulait continuer, ce semi-reboot était indispensable. Il est agréable de voir de nouveaux visages avec de nouvelles dynamiques. Avec ces nouveaux personnages et ces nouvelles histoires, les créateurs Adam Horowitz et Edward Kitsis ont vraiment l’opportunité de donner un nouveau souffle à leur série qui commençait à s’épuiser. Le Cerveau espère qu’ils l’a saisiront et qu’ils ne laisseront pas trop le passé étouffer le futur qui s’annonce intéressant.
Il ne faut pas oublier que dans le fond, Once Upon a Time reste la même série. Elle prend des histoires et des personnages familiers et y met sa touche personnelle. La nouvelle Cendrillon est rafraîchissante, elle ne ressemble en rien à ce qu’on a pu voir avant et c’est un point positif. Si les scénaristes continuent sur cette voie, il est possible de garder la série encore quelques saisons. Seule l’avenir le dira.
Crédit ©ABC
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