Galavant season finale : et la fin, alors ?

5

4.5

Critique du dernier épisode de l’hilarante et excellente saison 1 de Galavant.

Après 8 épisodes, la première saison de Galavant s’est terminée hier soir aux Etats-Unis avec un double-épisode tout aussi hilarant que les précédents mais qui laisse toutes les intrigues ouvertes. Aucune résolution ici, ce qui va frustrer de nombreux fans. Au vu de ses audiences, Galavant a très peu de chances d’avoir une seconde saison. Si on peut applaudir les auteurs d’avoir le courage et l’audace de raconter leur histoire comme ils le souhaitent, sans se préoccuper des impératifs d’audiences et de renouvellement, on regrette amèrement le manque de conclusion pour Galavant. Cela n’enlève cependant pas la qualité de l’ensemble de la saison.

Déjantée et entraînante

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Tout au long de ses 8 épisodes, Galavant a su rester totalement déjantée, toujours dans l’auto-dérision et le second degré, avec un mot d’ordre : ne jamais se prendre au sérieux. Entre les anachronismes, les gags plus potaches et quelques jeux de mots et dialogues percutants, sans compter les situations absurdes et burlesques, il est difficile de regarder un épisode sans éclater de rires.

Les dialogues et les scénarios sont à applaudir, mais ils ne seraient rien sans les acteurs et chanteurs qui les servent avec brio. De Timothy Omundson en un délicieux King Richards et sa cruauté nonchalante et sa virilité absente, à Vinnie Jones, jouant un Gareth parfait,  incarnant un chef de garde, qui sait être parfois un peu plus tendre et délicat, on se régale à les voir donner vie à leur personnage.

Bien entendu, Galavant, étant une série-musicale, apporte un soin particulier à ses chansons. Si les mélodies sont un peu répétitives, les paroles en revanche sont souvent percutantes, toujours aussi marrantes et les musiques surtout entraînantes. Plusieurs resteront dans la tête du téléspectateur durant plusieurs jours.

Une vraie intrigue

Entre l’humour déjantée et les chansons, on aurait pu craindre que Galavant aurait pu perdre le nord, et oublier d’écrire une intrigue qui tienne la route. La série évite cet écueil. Non seulement on s’attache aux personnages à la progression constante plutôt étonnante pour le genre, on s’amuse avec la série très divertissante, mais on se passionne pour une intrigue bien construire qui avance doucement mais sûrement d’épisode en épisode.

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Et c’est pourquoi la fin est si frustrante. Car elle pose des milliers de questions, qui vont très certainement rester sans réponse. Une fin qui lance de nouvelles pistes, entre l’emprisonnement d’Isabella par son tout petit et tout jeune cousin-fiancé, Gareth qui monte sur le trône et l’Exil de Richard et Galavant, ensemble, sur un bateau, qui promettrait des aventures hilarantes tant ce duo de frenemmies a su nous faire rire durant la première saison. De nombreux cliff-hangers donc, qui auront certainement pas de résolutions.

C’est bien dommage, Galavant est l’une de ses rares séries audacieuses, drôles, divertissantes, qui ne se prend jamais au sérieux mais qui offre tout de même une vraie substance. Ce manque de résolutions peut gêner certains mais la série reste à voir.

Crédits Images : ©ABC

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