Once Upon A Time, un beau conte de fées

3

4.0

Once Upon a Time, il était une fois les personnages de contes projetés dans le monde cruel qu’est la réalité. Et le passage est réussi.

Un monde où les contes de fées deviennent réalité. Tout commence quand la méchante sorcière (Lana Parrilla) jette un sort le jour du mariage de Blanche-Neige (Ginnifer Goodwin) et du Prince Charmant. Tous les personnages de contes se retrouvent alors dans le monde réel, figés dans le temps, sans savoir qui ils sont ni d’où ils viennent. Un seul petit garçon, Henry, connaît la vérité. Il part à la recherche d’Emma Swan (Jennifer Morrison), sa mère biologique qui n’est autre que la fille de Blanche Neige, ses parents l’ayant sauvé in-extremis du mauvais sort. Emma est la seule personne qui puisse sauver la ville de Storybrooke et ses habitants coincés dans le temps.

Un environement familier

Le petit Henry (Jared Gilmore, Bobby Drapper dans Mad Men) est très touchant, on a vraiment envie qu’Emma le croie et le sauve des griffes de sa mère adoptive qui n’est autre que la méchante sorcière. Lana Parrilla (24 Heures Chrono, Boomtown) est parfaite dans ce rôle, son jeu est juste et crédible, on voit le mal et la dureté de cette femme dans ses yeux. Autre bon point, on est ravi de voir Jennifer Morrison (Dr House) dans un nouveau rôle  où elle peut enfin s’épanouir. Robert Carlyle (Trainspotting, Full Monty) est une addition magique à ce casting déjà très bon.

Les flashbacks entre le monde réel et celui du conte sont très bien réalisés sans être intrusifs. La transposition des personnages féeriques est très intéressante, le spectateur retrouve des personnages familiers, qu’il connaît depuis l’enfance, il a l’impression de reprendre l’histoire là où il l’a laissée quand il a posé son bouquin il y a des années. Il sera aussi intéressant de voir tous ces personnages interagir et se côtoyer dans un monde hors de leur environnement. Comme toutes les histoires tirées des contes, la série est à double lecture, ce qui plaira autant aux petits qu’aux grands.

Le bien et le mal

Le bien triomphera-t-il du mal ? Dans un monde télévisuel où les méchants deviennent les héros comme Dexter, Boss ou encore House, il est parfois bon de revenir aux fondamentaux, là où l’on souhaite que le bien l’emporte. On pourrait trouver ça assez banal voire lisse mais Once Upon a Time a également un côté sombre qui balance avec le côté féerique. L’équipe derrière Once Upon a Time n’est autre que les créateurs de Lost acompagnés de Jane Espenson (Buffy, Torchwood Miracle Day), Steve Pearlman(V) et Mark Mylod (Shameless). C’est donc une équipe prometteuse, habituée du fantastique et de qui on attend beaucoup. Espérons que le reste de la saison soit aussi intéressante que ce pilote très prometteur. On espère que la route sera longue avant qu’ils aient leur « Happy Ending » !

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