Retour sur le début de la saison 3 de Reacher qui revient en forme et en force.
Cette semaine, la série Reacher a repris du service avec les trois premiers épisodes de la saison 3 qui ont été mis en ligne sur Prime Video et la bonne nouvelle c’est que ça démarre fort. Un peu comme dans la saison 1, si Reacher a une aide extérieure, il opère principalement en solo, revenant à son état de loup solitaire.
Basé sur la série populaire de livres de Lee Child, la série originale de Prime Video voit le magnétique Alan Ritchson incarner le rôle titre dans des scènes d’action efficaces et un nouveau mystère fascinant chaque saison. La saison 1, qui a adapté le premier roman de Child, The Killing Floor (Du Fond de l’abîme en VF), a relancé la franchise après deux films de Tom Cruise pour la plupart oubliables, adoptant une adaptation plus fidèle des romans.
Pour cette série, pas besoin de grands décors d’action grandiloquents ou d’un casting chargé de stars de cinéma quand elle possède le charme et la robustesse indéniables de Ritchson. Sans surprise, la série a été un énorme succès pour Amazon, et même si certains ont peut-être trouvé la saison 2 un peu moins bien, car la série a élargi ses horizons et s’est ouverte sur d’autres personnages, elle a prouvé que Ritchson avait les épaules pour être à la tête d’un ensemble de personnages tout aussi sympathique.
Retour aux sources
Pour la saison 3, Reacher réduit sa portée en revenant aux sources tout en adaptant le septième roman de la série, Persuader (Ne Pardonne Jamais en VF). Cela ne veut pas dire que ce nouvel opus est limité en termes d’action – loin de là – mais il limite ses combats au pistolet et ses bagarres à seulement une poignée d’endroits, alors que notre vagabond préféré est profondément infiltré dans une nouvelle mission.
Dans la saison 3, Reacher se retrouve à Portland, dans le Maine, alors que la DEA le recrute pour s’infiltrer et enquêter sur une entreprise criminelle dirigée par Zachary Beck (Anthony Michael Hall), un riche homme d’affaires. L’agent bostonienne de la DEA, Susan Duffy (Sonya Cassidy), lui donne pour mission de sauver une jeune informatrice, qui, selon elle, est retenue en otage dans le vaste domaine de Beck.
Reacher parvient à entrer dans l’organisation criminelle de Beck, où il commence lentement à se rendre compte qu’une tragédie personnelle de son passé est liée à tout ça. Tout en restant dans le manoir de Beck, il commence à créer des liens avec le fils introverti de Beck, Richard (Johnny Berchtold), âgé de 20 ans, et à développer une rivalité avec le garde du corps de Beck, Paulie (Olivier Richters), dont la silhouette imposante fait passer Reacher pour un petit. Alors que les corps commencent à s’accumuler, Reacher apprend que le business criminel ne se limite pas au trafic de drogues illégales, et qu’il devra sauver l’informatrice de Duffy avant que quelque chose d’indescriptible ne lui arrive.
Moins de cœur mais toujours de l’action
En dehors de la performance irrésistible de Ritchson dans le rôle titre, qui est de plus en plus vulnérable chaque saison, l’une des caractéristiques de la série est son casting secondaire en rotation à chaque saison. Frances Neagley (Maria Sten) revient, mais sa présence est principalement reléguée au rôle de « femme dans le fauteuil » qui aide occasionnellement Reacher depuis son bureau de Chicago. (Elle aura bientôt sa propre série donc on en verra plus d’elle dans les mois à venir).
Le reste du casting de soutien ne semble pour le moment pas aussi mémorable que les personnages de l’ensemble précédents, comme Roscoe (Willa Fitzgerald) dans la saison 1 ou David O’Donnell (Shaun Sipos) dans la saison 2. La faute n’en incombe à aucun des acteurs. Sonya Cassidy est correcte dans son rôle de Duffy sarcastique, mais pour l’instant il n’y a pas beaucoup de caractérisation pour elle.
En dehors de quelques moments sincères partagés entre Reacher et Richard, cette nouvelle saison n’a tout simplement pas le même grand cœur qui a rendu les deux premières si spéciales. Au lieu de cela, elle prend le risque de devenir davantage une série d’action banal.
Mais si cette nouvelle saison de Reacher ressemble davantage à une série d’action traditionnelle, elle reste l’une des meilleures de son acabit. Même si le mystère central manque peut-être d’un peu de muscle, la série reste incroyablement divertissante et extrêmement regardable.
Tout comme son protagoniste, Reacher a toujours été une série intelligente. Il ne s’agit pas de faire du grand art ou de remporter des Emmys, mais elle est pleinement consciente de ce qu’elle est et on l’apprécie pour ça. On attend de voir ce que la suite de la saison a en réserve
Reacher, c’est chaque jeudi sur Prime Video.
Crédit ©Prime Video
Connecte tes Neurones à Brain Damaged sur