NBC lance sa nouvelle série Crisis signant par la même le retour de Gillian Anderson dans le monde de la télévision américaine. Tournant autour de l’enlèvement d’adolescents tous filles et fils des puissants de Washington, Crisis est une série prometteuse : Critique.
Attention cette critique contient de légers spoilers.
Alors qu’ils sont en sortie scolaire, les élèves de Ballard High School, tous enfants des élites de Washington, y compris le fils du président, sont enlevés. Une crise nationale commence et l’agent secret Marcus Finley se retrouve au centre de la tempête lors de son premier jour. Susie Dunn, agent du FBI, découvre également que sa nièce, fille de la PDG Meg Fitch, est parmi les enfants kidnappés.
Big Event
Dans le monde des séries, il y a ce qui s’appelle des big events c’est-à-dire des séries avec des concepts accrocheurs et loin des drames relationnels habituels. Le problème de la plupart de ces séries est qu’elles ne survivent pas ou s’éloignent de leur point de départ et se perdent très vites. Avec un concept très fort, il faut pouvoir maintenir le rythme pendant 22 épisodes. Le Cerveau pense à des séries comme Vanished, The Event, Zero Hour, Flash Forward, Prison Break, ou plus récemment Hostages.
Arrive alors Crisis. La série de NBC tombe clairement dans la catégorie des séries mentionnées, mais avec un avantage, sa première saison ne compte que 13 épisodes ce qui lui donne l’espace pour créer une intrigue solide.
Le Pilote
Crisis commence avec un premier épisode solide et bien exécuté. Les personnages et leurs motivations sont bien définis et permettent de mettre en perspective les différents protagonistes. La série emprunte beaucoup à d’autres séries et films, et cela se retrouve directement dans le pilote. On retrouve un peu de Die Hard avec un petit twist : d’un côté l’ex-agent de la CIA qui se trouve là par hasard, mais est en fait un gros trouillard, et de l’autre côté le jeune rookie perdu dans la forêt et qui parle au méchant avec un talkie-walkie.
Toujours du côté des inspiration, le grand méchant a tout de Michael Scofield, excepté le tatouage, remplacé ici par un cahier avec tout un plan échafaudé.
Crisis, c’est également le grand retour de Gillian Anderson de façon régulière dans une série TV américaine. Une première depuis X-Files. Après une escapade en Irlande pour la série The Fall, Anderson est donc maintenant Meg Fitch, présidente d’une entreprise de nouvelles technologies. Pas très utile dans le premier épisode, elle partage un secret avec sa sœur, l’agent du FBI Susie Dunn, interprétée par Rachael Taylor (Grey’s Anatomy, 666 Park Avenue).
Mais le cœur de la série reste les adolescents coincés au milieu de nulle part sous la menace des armes. Dans le pilote, seulement une poignée d’entre eux sont clairement identifiés, laissant une marge de manoeuvre assez grande aux auteurs pour introduire de nouveaux personnages au fil des épisodes.
De plus, le Cerveau a noté la présence rapide d’Arnold Vosloo (La Momie, GI:Joe, Elementary) qui joue souvent les antagonistes. Un point très prometteur pour la suite.
Pour la suite
Crisis commence très bien et tiendra le spectateur en haleine pendant 45 minutes. Il faut espérer que la magie opère pendant les 12 prochains épisodes et que la série ne s’écarte pas de son but, ni ne s’essouffle. NBC a mis la production en pause pour retravailler des épisodes. Une manoeuvre qui est rarement bon signe mais qui laisse espérer que les producteurs sont conscients des enjeux.
Crédit photos ©NBC
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