Critique d’un premier épisode solide pour la seconde saison de The Flash.
L’an dernière, The Flash fut parmi les bonnes surprises de la rentrée 2014/2015. La série a prouvé sa solidité à de nombreuses reprises offrant chaque semaine un épisode plein d’action mais aussi du développement de personnages. La saison s’était terminée de manière satisfaisante avec la mort d’Eddie, un monde en train de changer et le Flash exposé puisqu’il a tenté d’éviter une catastrophe avec la Singularité (trou noir) qui a failli tout absorber. Dans le season finale, on découvre que la catastrophe a été arrêtée en partie grâce à Firestorm dont l”une des moitiés n’a pas survécu et a laissé Caitlin veuve. Une nouvelle révélation choquante. The Flash a pu sauver Dr Stein mais Ronnie est mort.
La saison 2 reprend six mois après les événements de la Singularité. Barry se sent coupable de la disparition de Ronnie et s’est complètement isolé du reste du groupe. Il se morfond dans son coin et pense préserver ses amis. Caitlin travaille désormais pour Mercury Labs tandis que Joe, Sisco et Iris tentent de convaincre Barry de revenir travailler avec eux à STAR Labs. Il est temps d’aller de l’avant.
L’épisode démarre avec une séquence qui ressemble à un rêve puisque Eddie et Ronnie sont présents. Ronnie aide Barry à combattre Heat Wave et Captain Cold. Après leur victoire, Wells est là pour la célébrer avec toute l’équipe de STAR Labs. En premier lieu, on pense à un rêve mais il est possible que ce soit un univers alternatif où Ronnie, Wells et Eddie sont toujours en vie. Le reste de la saison le dira. En tout cas, c’est un bon moyen de garder Robbie Amell, Tom Cavanagh et Rick Cosnett dans la série.
Nouvelle menace
Ce premier épisode réussit aussi à mettre fin à la quête de justice de Barry pour libérer son père. Wells a confessé le meurtre à travers une vidéo et Henry est enfin libre. Si au démarrage de la série, la libération de son père était le but premier de Barry, il est désormais voué à de plus grandes choses et continue de faire le bien pour sa ville. C’est un héros avec des responsabilités plus grande que sa personne comme la premier saison l’a déjà souligné. On met ici fin à une trame pour mieux repartir avec de nouvelles histoires et des nouvelles menaces à combattre.
Ce premier épisode voyait Barry combattre Atom-Smasher, une créature d’un autre monde très dangereuse qui absorbe les radiations et devient plus grand et plus fort. Mais il n’est pas la vraie menace de la saison. C’est un intermédiaire envoyé par Zoom, le vilain que The Flash devra vaincre cette saison. La mise en place et la révélation de Zoom ont été bien menées et on attend de voir ce qu’il a en store pour Barry. Le mystère sur sa personne reste entier, ce qu’on sait, c’est qu’il veut détruire The Flash. De plus, la fin de l’épisode introduit Jay Garrick qui vient les prévenir que leur monde est en danger.
Très humain
Si la série traite de surhumains, les émotions ressenties par les personnages sont très humaines. Les scénaristes ont réussi avec justesse à contre-balancer le côté relation humaine avec l’action et les exploits du super-héros. La relation père-fils de Barry et Joe est toujours très bien représentée. Si le vrai père de Barry est désormais libre, on ne peut pas nier le lien qu’il y a avec Joe qui l’a élevé. Il a eu un impact très fort sur l’homme qu’est devenu Barry aujourd’hui. Ce premier épisode le rappelle avec une séquence flashback qui vous fera presque tirer votre larme. On est encore dans les émotions fortes. Si le départ précipité de Henry Allen est une déception, la série reste dans l’émotion sans jamais trop en faire.
Ce premier épisode commence bien la saison. On s’attend encore à être captivés chaque semaine même si on craint un relâchement, on espère que The Flash tiendra ce rythme intense qu’elle a mis en place durant sa saison 1.
Crédits ©The CW
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