Bryan Fuller se confie sur son inspiration pour les cadavres de Hannibal.
Les cadavres jouent un rôle central dans la série de Bryan Fulller, Hannibal. Ils correspondent à une certaine esthétique, approche artistique très travaillée pour le créateur de séries qui ont déjà traité de la mort sur des différents tons avec Dead Like Me et Pushing Daisies. Il s’est confié sur son travail très travaillé et inspiré à TV Line. Il explique ainsi : « On a commencé à les appeler des « tableaux de la mort ». On voulait les voir comme s’ils étaient contenus dans un cadre, comme si c’était de l’art. »
Concernant l’imitation de Garrett Jacob Hobbs par Hannibal, il explique ainsi que l’esthétique était faite pour perturber tout le monde. Le tueur aux champignons, toujours de la première saison, a été inspiré par Eldin Stamets qui est un véritable expert sur les champignons qui a été vu dans une vidéo TED par l’équipe qui lui a rendu hommage en nommant le tueur ainsi. Elliot Budish, celui qui écorche les gens qu’il croit diaboliques pour leur donner l’apparence d’anges, a été introduit pour faire le lien avec le début de la question de la santé mentale de Will, de ses visions. Les meurtres de Tobias Budge rappelaient que les premiers instruments de musique étaient souvent faits en os.
Pour la saison 2, le tueur de Kaiseki, qui veut former un oeil en peinture murale, a été inspirée par Busby Berkeley, chorégraphe des années 30. Dans Takiawase, Katherine Pimms transforme les cadavres en ruches d’abeilles. Il s’agit d’une réinvention d’une mort présente dans la précédente série Pushing Daisies. Pour Beverly Katz, disséquée par Hannibal, c’était une forme d’hommage au personnage, un scientifique, mais aussi un pied de nez au FBI. La disposition du cadavre de Sheldon Isely (Hannibal fait pousser des fleurs en lui) vient d’un tableau vu par Fuller en France. Pour finir, la transformation du cadavre de Randall par Will était une façon de prouver à Hannibal qu’il était comme lui.
Crédits photo ©NBC / Source : TV Line
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