The Boys saison 4 : Le créateur réagit à réalisation de certains fans

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Eric Kripke réagit à certains fans qui réalisent seulement que The Boys a toujours été à leur sujet.

Il aura fallu 4 saisons a certains fans de The Boys pour réaliser qu’ils étaient le dindon de la farce. La saison quatre de The Boys est en train d’obtenir de mauvaises notes sur Rotten Tomatoes car un certain petit groupe démographique de fans qui n’avaient pas réalisé que la série était une satire qui les visait directement.

Ils disent que la série est « devenue woke », qu’elle pousse un agenda de gauchiste parce que Frenchie a une relation avec un homme dans la saison 4. Frenchie a toujours été bisexuel, il est mentionné dans une saison précédente qu’il était dans une relation à trois avec une femme et un autre homme. Et bizarrement, l’homosexualité/bisexualité dérange certains fans que quand il s’agit d’un homme apparemment. Avons-nous oublié Reine Maeve ?!

La politique de la série a toujours aussi été très claire mais certains fans étaient trop aveuglés pour comprendre réellement que la série combat les idées extrémistes, elle s’en moque, elle ne les partage pas.

Dans une interview avec Variety, le showrunner Eric Kripke a expliqué que même si lui et son équipe n’avaient pas pour objectif de refléter la vraie vie, cela s’est naturellement déroulé ainsi dans le climat politique américain.

« Lorsque nous avons pitché la série pour la première fois, c’était avant l’élection de Trump. Et l’idée qu’une célébrité veuille activement se transformer en autocrate fasciste était une idée un peu folle. Je veux dire, c’est toujours le cas. Mais il s’est avéré que c’était arrivé ? » a déclaré Kripke. « Nous avons en quelque sorte eu de la chance dans une série dont la métaphore concerne vraiment le moment dans lequel nous vivons, qui est le croisement de la célébrité et de l’autoritarisme. Et donc, une fois que nous avons réalisé cela, nous nous sommes dit que nous devions aller jusqu’au bout. »

Une satire contre le fascisme

The Boys est une satire qui met en lumière le fascisme et l’autoritarisme de certaines sociétés qui se radicalisent de plus en plus. le Protecteur n’est pas un héros, c’est un fasciste qui se cache derrière du patriotisme, mais la réalité est qu’il n’en a rien à faire du peuple. Il est le leader des Sept, une ligue à but lucratif de super-héros produits grâce à la bio-ingénierie et aux injections de drogues par Vought, une société fondée par un scientifique nazi.

Pour le public, il est la personnification ciselée de la vertu nationale. Dans les coulisses, il est un tyran, un meurtrier, un violeur et, à partir de la nouvelle saison, peut-être le suzerain imminent de l’Amérique. le Protecteur est le méchant, ce n’est pas un héros. Il ne combat pas le crime, il l’incite.

Au cours de la série, son mépris pour les non-superhumains – qu’il qualifie de « cafards » et de « jouets pour notre amusement » – le pousse à des extrêmes encore plus extrêmes. Il trouve une allié et amante, Stormfront (Aya Cash), une super-héroïne nazie qui l’encourage à se pencher du côté Übermensch.

Il lance un discours improvisé à la télévision en direct : « Je ne suis pas comme le reste d’entre vous. Je suis plus fort. Je suis plus intelligent. Je suis meilleur. » Et étrangement, sa côte de popularité grandit alors qu’il n’a aucun respect pour les gens qui l’admirent. Ce type n’est peut-être pas politiquement correct, décide sa base, mais après tout, il dit les choses telles qu’elles sont, n’est-ce pas ?

Depuis le début de la saison 4, le Protecteur a maîtrisé ses rivaux et pris le contrôle effectif de Vought. Mais ce n’est pas suffisant. Qui est le Protecteur sans contrôle de la patrie ? Avec l’ambition de changer le pays en « quelque chose de meilleur.Quelque chose de plus pur, de plus propre ». Il fait appel à une autre super, un cerveau basé à Détroit nommé Sister Sage (Susan Heyward), pour élaborer un complot visant l’effondrement de la démocratie américaine. Ce sera un jeu d’enfant, dit-elle. « Les gens le démoliront eux-mêmes. Il suffit de les pousser un peu. Ensuite, vous pouvez intervenir. »

The Boys n’a jamais été subtile, la série a toujours été très claire sur son message et le parallèle avec le climat politique américain actuel, mais pour une certaine raison, certains n’ont pas compris le message immédiatement. La saison 4 les a réveillés.

The Boys, c’est chaque jeudi sur Prime Video.

Crédit ©Prime Video

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