A pour Anonymous, V pour Vendetta

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L’annonce de la fermeture du site de téléchargements Megaupload n’a pas tardé à faire réagir les Anonymous. Le collectif a décidé de réagir en s’attaquant à son tour à plusieurs sites gouvernementaux. 

Quand l’Empire est attaqué, l’Empire contre-attaque ! Suite à la fermeture du site Megaupload par le FBI cette nuit, le collectif Anonymous a décidé d’appliquer la loi du Talion. À leur tour, les Anonymous ont décidé de s’attaquer à plusieurs sites gouvernementaux. L’un après l’autre, les sites du FBI, du Ministère de la Justice Américaine et d’Universal Music restent inaccessibles. Hadopi est lui aussi innacessible, mais aucune annonce du groupuscule de cyberhackers concernant une action sur le site français. Et la liste n’est pas exhaustive. Les Anonymous ont fait une nouvelle « victime » : le site de l’Association des Films Américains (MPAA), syndicat interprofessionnel d’Hollywood.

Le Secrétaire Général du syndicat, Chris Dodd a violemment réagi dans un communiqué : « Notre site, comme beaucoup d’autres, a été attaqué cette nuit. L’action a été revendiquée par les « hacktivistes » d’Anonymous. Nous avons entamé une procédure judiciaire pour confondre les responsables de cette attaque. Malheureusement, certains groupes pensent que les idées ou les déclarations avec lesquels ils sont en désaccord doivent être passées sous silence. Ils font gravement erreur. L’industrie du film et de la télévision a toujours défendu avec force la liberté de parole. Nous condamnons vigoureusement ces tentatives de faire taire ces différents groupes et/ou individus. Internet est le foyer de la créativité, de l’innovation et de la liberté de parole. Et nous nous battons pour qu’il en reste ainsi. Protéger les droits d’auteurs et protéger la liberté de parole vont de paire. »

Il semblerait également que les « hacktivistes » cherchent à planter le site de La Maison Blanche, mais sans succès pour le moment.

Le site Megaupload est basé à Hong-Kong mais possède plusieurs serveurs aux Etats-Unis, ce qui a permis au FBI d’entamer la procédure de fermeture. Le site et l’organigramme ont été totalement démantelés. En tout, 10 personnes ont été arrêtées dont le fondateur, Kim Dotcom.

Sources The Hollywood Reporter et leparisien.fr /Crédit Photo Droits Réservés 

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