Critique de Marry Me, nouvelle comédie de NBC qui a conquis le Cerveau.
Enfin ! Il y a longtemps qu’on attendait une bonne nouvelle comédie sur NBC. Après les déceptions que sont pour le moment A to Z et Bad Judge, Marry Me, diffusée mardi soir, arrive en sauveur. David Caspe a encore frappé avec une comédie drôle, un peu déjantée et touchante comme il l’avait fait avec Happy Endings sur ABC.
Mais tout d’abord, Marry Me, qu’est-ce que c’est ? La série suit Annie (Casey Wilson) et Jake (Ken Marino), un couple ensemble depuis 6 ans. Alors qu’ils reviennent de vacances romantiques, Annie craque déçue que Jake n’ait pas fait sa demande en mariage pendant le voyage. Elle pensait que Jake allait enfin la demander en mariage après tout ce temps. C’est que 6 ans c’est long et que les bébés n’attendent pas. Alors que Jake est derrière elle, un genou à terre et la bague à la main, elle gâche toute la demande qu’il avait orchestré en invitant leurs familles et leurs amis. S’en suit tout un tas de manoeuvres pour rattraper les pots cassés, mais ce ne sera pas sans obstacle.
Casey Wilson : un bijou
La série est librement inspirée de la véritable histoire de David Caspe et de Casey Wilson qui se sont mariés en mai dernier. C’est donc du vécu et Wilson joue ici un rôle écrit presque sur mesure pour elle. Elle se balade dans ce pilote qui n’est pas sans rappeler les débuts de Happy Endings (le pilote commençait par un mariage raté et ici ce sont des fiançailles qui capotent) mais ça fonctionne tout de même. Casey Wilson était déjà excellente dans Happy Endings, elle brille dans Marry Me. Elle a un très bon timing et elle a aussi un comique physique un peu gaguesque qui fonctionne. Wilson et Marino ont une belle alchimie et marchent assez bien en couple. Marino la complète bien et ils rebondissent bien l’un sur l’autre. Mais il n’y a pas qu’eux, les personnages secondaires sont aussi déjà bien dessinés et promettent de bons moments dans les épisodes à venir. On pense notamment à JoBeth Williams dans le rôle de la mère de Jake.
Une bonne mise en place
Si la série force un peu le trait avec des mots grossiers bipés et des passages moyens, elle reste une belle surprise. Les dialogues sont drôles et bien écrits. On reconnaît bien le style Caspe. Si on a regardé Happy Endings, on est dans un environnement familier mais en même temps, ce n’est pas tout à fait la même chose. En un épisode de 23 minutes, Marry Me arrive à installer ses personnages, et même des running gags avec les pères gays d’Annie joués par Tim Meadows et Dan Bucatinsky. On espère juste que ces blagues ne deviendront pas trop lourdes mais la série arrive déjà à créer son propre univers et son humour décalé.
On espère maintenant que Marry Me se détachera des autres séries comédies romantiques de cette saison comme Manhattan Love Story et A to Z et surtout qu’elle s’éloignera le plus possible des clichés du genre qui fatiguent. Pour le moment, ce pilote est très prometteur et ne joue pas trop sur les stéréotypes. On rit et en même temps on apprend à connaître ces personnages qui se lancent dans des fiançailles qui promettent d’être tumultueuses mais drôles et pleine d’amour.
Pour le moment, le public était au rendez-vous avec 7,7 millions de téléspectateurs qui ont suivi le pilote. Des résultats encourageants.
Images ©NBC
Connecte tes Neurones à Brain Damaged sur