Avec un casting composé de James Woods ou bien encore Lauren Ambrose (Claire Fisher de Six Feet Under) Coma est une minisérie très intéressante par de nombreux aspects.
Coma, c’est l’adaptation en minisérie, produite par les frères Scott (et dernière production de Tony) , du film de 1977 de Michael Crichton avec Geneviève Bujold et Michael Douglas. Son scénario ? Susan Wheeler, jeune docteur interne en chirurgie, petite-fille d’une très grande référence dans le milieu des médecins, découvre que l’hôpital où elle travaille a un taux de comas accidentels provoqués par des anesthésies largement supérieur à la moyenne nationale.
Elle mène l’enquête, aidée par le Dr Stark (James Woods) qui semble bien décidé mettre un terme à ces pratiques auxquelles le mystérieux institut spécialisé dans le traitement des comateux, l’Institut Jefferson, semble mêlé.
Casting solide
Menée par des acteurs solides, De Lauren Ambrose à James Woods en passant par Geena Davis, Coma est une minisérie ambitieuse avec un traitement du sujet étendu aux problématiques modernes. Sa construction, en deux actes bien solides, ne déçoit pas du tout. Le cliffhanger, entre les deux saisons, réussit pleinement son effet. Lauren Ambrose est convaincante dans son rôle et James Woods, toujours aussi imposant, interprète avec brio le chef du service chirurgie du Memorial Hospital dans une atmosphère conspirationniste forte mais jamais pesante.
Intrigue rythmée
L’intrigue est très bien développée et pour ne pas en dire plus sans la gâcher, les péripéties rencontrées par le duo qui se partage l’affiche, Ambrose et Steven Pasquale (Rescue me, les héros du 11 septembre) sont rythmés avec intelligence pour une minisérie de 4 heures. Si le grand public pourra trouver son compte, il reste à savoir si ceux qui travaillent dans le domaine de la médecine les trouveront pertinents, à jour, ou un peu trop clichés. Visuellement, il n’y a rien à redire. Lorsqu’on visite l’Institut Jefferson (aucun rapport avec celui de Bones), la grande salle contenant des dizaines de personnes dans le coma, suspendues avec les appareils, donne le vertige et on sent que beaucoup d’argent a été mis, avec succès, dans les effets spéciaux.
Coma s’en sort donc très bien, petite surprise qui ravira les amateurs du genre. En outre, ce n’est pas souvent qu’un tel casting rejoint une minisérie hospitalière. Il faut remonter à L’hôpital et ses fantômes de Lars Von Trier pour trouver une minisérie aussi forte dans un lieu objet de tous les fantasmes.
Crédits photo ©Scott Free Production
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