Mistresses est l’exemple de la série sans intérêt et décousue. A vite oublier.
Si l’été ne correspond plus à une période creuse de rediffusions avec désormais des séries originales sur les chaînes américaines, il ne faut pas pour autant en déduire que toutes sont des chefs-d’œuvre. Certaines donnent même l’impression d’avoir été placées à cette période faute de confiance de la chaîne pour la saison « normale ». Mistresses fait partie de ces séries. Avec des intrigues sans intérêt, des personnages peu ou pas du tout attachants, on a l’impression de voir une caricature issue des romans Harlequin.
Manque d’enchaînements
Si la série britannique originale a duré trois saisons, on ne donne pas cher de la peau de Mistresses US. Les personnages sont inexistants, correspondent à des clichés et on n’arrive pas, faute d’un montage captivant à s’y attacher. Les premières minutes en sont l’exemple le plus flagrant : on enchaîne d’un personnage à l’autre sans cohérence, sans laisser le temps de s’attacher aux 4 héroïnes ni en présentant leurs motivations, avec des scènes de séduction ou de sexe.
Personnages caricaturaux
Présentons les brièvement : il y a Savannah (Alyssa Milano), une avocate qui essaie d’avoir un enfant avec son mari, April (Rochelle Aytes), une veuve qui pense que les coups de téléphone qu’elle reçoit sont ceux de son défunt mari, Karen (Yunkin Kim) une psy qui a eu une liaison avec un patient mourant et finalement Josslyn (Jess Macalan), une femme qui ne veut pas de relation sérieuse.
L’histoire la plus profonde, celle d’April, est celle qui aurait pu être la plus intéressante. Mais elle est victime, notamment, du mauvais montage de l’ensemble. Il faut attendre la toute fin pour qu’elle devienne intéressante. Puis on retrouve les mêmes erreurs qu’au début avec la présentation successive de ce qui se produit pour chacun des personnages : Savannah couche finalement avec son collège après une dispute avec son mari, Karen apprend qu’il y a une enquête autour de la mort de son patient et elle détruit son dossier médical, April apprend que son mari avait une maîtresse et Josslyn… on se fiche un peu d’elle il faut avouer comme il ne lui arrive rien de spécial.
A jamais
Mistresses est une tentative ratée de montrer la vie de femmes qui sont des maîtresses ou dont le mari a eu des maîtresses, un soap auquel on n’arrive pas à s’attacher et qui joue sur les clichés. On comprend qu’ABC ait tardé à la diffuser. Et ce n’est pas avec 4.4 millions de téléspectateurs devant le pilote que la série restera dans les mémoires.
Crédits photos ©ABC
Connecte tes Neurones à Brain Damaged sur