Bandes originales : la sélection du mois

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Chaque mois, l’équipe de Brain Damaged s’attarde sur une sélection des bandes originales du mois précédent qui valent l’écoute.

En ce  mois de mars, la rédaction s’est penchée sur quelques bandes originales. Avec le retour de la Hammer au cinéma grâce à Daniel Radcliffe, John Carter et Extrêmement fort et incroyablement près.

Extrêmement fort et incroyablement près

Le Français réclamé et acclamé par Hollywood Alexandre Desplat a été chargé de la bande originale de Extrêmement fort et incroyablement près. Un tel film ne pouvait qu’avoir une musique emplie d’émotion, entre chagrin, deuil et aventure, une mission que Desplat a su transposer avec beaucoup de profondeur dans l’architecture de chaque titre. Le premier morceau, joué entièrement au piano, intitulé sobrement Extremely Loud and Incredibly Close, est le sommet de la bande originale, le thème principal du film. Subway Fear souligne l’aventure qui attend le jeune héros du film, avec un rythme envoûtant, emportant dont les violons entraînent l’auditeur au fil du vent. Alexandre Desplat a fait un travail formidable et signe ici l’une de ses meilleures compositions.

Extremely Loud and Incredibly Close

Michael Giacchino pour John Carter

Disney a fait appel, pour son épopée de science-fiction John Carter, à l’un des compositeurs les plus prolifiques du moment : Michael Giacchino. Épique comme le film, elle arrive à transmettre son âme, à savoir un film d’aventure grand public bien ficelé. On retrouve le style de Giacchino avec les notes si caractéristiques présentes dans tous ses travaux que ce soit Star Trek, Super 8, Mission : Impossible. Sans compter une inspiration nécessaire du côté de John Williams.

Certains titres comme Zuganda Happened, avec leurs choeurs, soulignent encore plus le côté exotique de l’aventure sur fond de musique épique. Sans compter The Prize is Barsoom, sommet de cette rencontre des genres avec les trompettes qui couvrent magnifiquement les choeurs.

La Dame en Noir

Marco Beltrami a composé une bande originale aussi réussie dans l’effroi qu’elle peut provoquer que l’est le film lui-même. Le tout avec des thèmes et des instrument relativement classiques. Le morceau inaugural du film Tea for Three plus One est parfait pour introduire l’auditeur/ le spectateur dans l’ambiance qui l’attend, entre piano, instruments à cordes et à vent. Totalement triste, effrayante, cette bande originale accompagne Arthur Kipps alors qu’il fait face à cette terrible rencontre. You Could Have Saved Him est de son côté l’un des plus représentatifs de l’état d’esprit de la fameuse Dame en Noir, furieuse d’avoir vu son fils mourir sans que sa soeur ne fasse quoi que ce soit. Cet album est l’une des meilleures bandes originales de début d’année.

Tea for Three plus One

Crédit photo : ©DR

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