Baaaaaad reputation
On n’y coupera pas. Petit retour en arrière pour faire un état des lieux (d’où on vient tout ça tout ça). Fait qu’il ne faut pas oublier, le jeu vidéo a été créé dans les années 70 par des hommes et pour des hommes. Donc s’attaquer aux premiers jeux sur leur manque de considération pour les femmes, c’est comme accuser les premiers super-héros de patriotisme : ils sont des produits de leur époque et s’adressent aux mentalités de l’époque. Le pouvoir du contexte en somme.
Explicable sans être excusable. Là où ça l’est moins, c’est dans leur évolution en marge de la société. Alors que le débat sur égalité des sexes prend de l’ampleur, socialement et institutionnellement, le jeu vidéo reste cloîtré dans ces représentations archaïques et stéréotypées des femmes. La demoiselle en détresse, le personnage qui n’est défini que parce que c’est une femme… Depuis les années 70 où l’on a vu les premiers jeux grands publics avec un scénario (même simpliste) et où la technologie permettait enfin de détailler les personnages, malgré certaines tentatives, force est de constater que les choses n’ont pas trop changé. C’est très beau tout ça (euh vilain pardon) mais on a autant ces clichés à la télé que dans les films ou les romans. Les jeux vidéo sexistes ? Dans leur esthétique, oui. Plus sexiste qu’un autre média ? Pas plus, voire moins, de par son jeune âge.
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