Le vent des Khazars : adaptation réussie

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Critique du premier tome de l’adaptation en bande dessinée du roman de Marek Halter Le vent des Khazars.

Les Editions Glénat ont publié le 14 novembre une adaptation du roman à succès de l’écrivain Marek Halter paru en 2001, Le vent des Khazars. C’est l’occasion de découvrir ou redécouvrir une aventure se plongeant dans une civilisation méconnue du grand public à travers une intrigue menée en parallèle entre l’apogée de cet empire juif et les années 2000, quand un auteur essaie d’en retrouver les traces.

Synopsis

Qui se souvient encore des Khazars, ce peuple juif dont le royaume s’étendait de la mer Caspienne à la mer Noire, il y a plus de mille ans ? À l’origine, un des premiers rois de ce peuple surprenant décida d’adopter la loi de Moïse alors qu’elle signifiait déjà exil et opprobre dans la plupart des pays.
Marc Sofer, écrivain et historien du peuple juif, connaît bien cette ancienne civilisation. Il est, un jour, contacté par Ephraïm Yakubov, un Géorgien atypique qui lui assure avoir découvert d’antiques vestiges khazars.
Mais Yakubov disparaît alors que Sofer commence seulement à mener son enquête. Au même moment un attentat, revendiqué par un groupuscule se faisant appeler « Le Renouveau Khazar », est commis en Azerbaïdjan. Pour une civilisation disparue, les Khazars font décidément beaucoup parler d’eux !
Dans cette flamboyante saga, le lecteur intrigué pourra suivre les nombreux rebondissements de l’enquête de Marc Sofer, mais aussi les intrigues et les passions du palais du Kaghan Joseph, roi des Khazars, et de sa sœur, la magnifique princesse Attex.

Dessin travaillé

Le premier tome du Vent des Khazars se remarque tout d’abord par la qualité de son dessin par Federico Nardo, des couleurs orangées qui sont les mêmes que celles des cheveux roux de la princesse Attex. On voit en outre un véritable de recherche que ce soit du point de vue architectural ou pour les costumes. Il y a une fluidité et unité dans les traitement des années 955 et 2000.

Adaptation réussie du récit

Le passage du roman à l’image, avec les deux périodes distinctes, ne pose pas de problème de continuité, avec un mélange intéressant croisant le thriller et l’aventure historique. Makyo a fait une très bonne synthèse du roman avec le passage à la forme graphique des scènes clefs et essentielles de cette aventure qui plaira à la fois aux amateurs de suspense et d’histoire. Si le premier tome ne se termine pas vraiment en cliffhanger, on attend la suite. Les plus impatients peuvent toujours lire le roman de Marek Halter.

Crédits photo ©Editions Glénat

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