Blue Bloods: Retour sous haute tension

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4.0

La saison trois de Blue Bloods démarre sur les chapeaux de roues avec Danny en bien mauvaise posture et Frank au milieu d’une situation explosive.

Blue Bloods est l’un des meilleurs drama policiers du petit écran américain. Ce premier épisode de la saison trois le prouve, avec, en guest-star, un parfait Michael Marsden dans le rôle de Benjamin Walker un ancien détenu qui tente de se venger de Danny.

Confrontation poignante

L’épisode s’ouvre sur une bien belle scène familiale. Le petit Jack gagne son match de foot devant la famille Reagan presque toute réunie grâce à une pâte de lapin donné par son père. Danny reçoit alors un message qui l’inquiète réellement, le rend très nerveux au point de sortir son arme lorsqu’un chat s’égare dans ses buissons. Quand bien même  il ne tient pas à en parler à son épouse, souhaitant bien entendu tenir sa promesse de séparer le travail et la famille au mieux. Mais comme lui rappelle Linda, elle est une femme de flic depuis 20 ans désormais, il doit savoir quand partager des informations. Le couple a encore des difficultés à réconcilier vie de famille et vie professionnelle.

La situation ne fait qu’empirer quand Benjamin Walker prend en otage Jackie, pour mieux attirer Danny dans son piège et une confrontation finale où et Michael Marsden et Donnie Wahlberg excellents dans leurs interprétations. On a rarement vu Marsden dans l’émotion tel que dans cet épisode de Blue Bloods, une agréable surprise pour une scène poignante. Malheureusement, vu qu’il s’en est pris à un flic, Walker termine en passoire. Dommage, on aurait aimé retrouver ce personnage plus tard dans la saison.

« Quand tu as tort, tu as tort »

Bien que son fils soit dans une situation des plus périlleuse,  Frank ne peut se permettre le temps de s’inquiéter pour Danny. La croix d’être le grand chef de tous les policiers. Un jeune officier a tué accidentellement un homme innocent lors d’une intervention à laquelle prenait part Jamie et son nouveau partenaire et c’est à Frank de gérer la situation auprès de la famille de la victime et du public. La rencontre avec la mère de la victime à elle seule vaut la vision de l’épisode. Tom Selleck est parfait ici dans l’hésitation, la peine et surtout la dignité malgré tout.

Contre l’avis de tous, Frank, fidèle à lui-même, reconnaît publiquement la faute du NYPD. C’est un homme qui a toujours cru qu’il fallait assumer ses erreurs, et il ne fait pas d’exception, malgré les pressions, la politique ou l’image à donner à la police. Il provoque ainsi l’ire de tous les flics et le pauvre officier, qui s’en veut de cette erreur, menace de se suicider. Bien entendu, Frank arrive à le convaincre de poser son arme, d’arrêter de s’apitoyer sur son sort et de tenter de se racheter en continuant son job et sauvant des vies. Grâce à ce sauvetage, les autres policiers lui pardonnent et il est accueilli par un salut de tous les hommes en bleus présents. Frank Reagan est un homme droit, dur mais toujours juste.

Hormis une scène brillante où Jamie défend son père contre une marée d’uniformes qui lui en veulent et le moment où on découvre son nouveau partenaire, les autres membres de la famille Reagan sont un peu oubliés dans cet épisode. Mais on pardonne facilement au vu de la qualité générale de l’épisode. Et la fin, avec le repas en famille et la prière traditionnelle n’est que la cerise sur le gâteau qu’est ce season premiere très réussi.

Crédits Image : ©CBS

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