Retour sur The Goldbergs, série qui plonge avec fun et nostalgie dans les années 80 et qui vient de finir sa troisième saison sur ABC.
Depuis trois saisons, The Goldbergs offre un regard amusant et nostalgique sur les années 80. Une époque que beaucoup regrettent et chérissent (la tournée des artistes des années 80 le prouve). Et c’’est toujours avec autant de talent que s’est terminée cette saison 3 mercredi 18 mai sur ABC. Ce final voit la fin de l’année scolaire. Adam et ses amis se préparent à subir les foudres des plus grands qui vont les bizuter pour leur rentrée prochaine au lycée. C’est aussi le moment pour Beverly de réaliser que son “Schmoo”, Adam, n’est plus un petit garçon.
Les années “80 et quelques”, du bonheur
Le créateur Adam F Goldberg raconte avec beaucoup d’émotions sa vie et sa jeunesse. Et si c’est beaucoup de fiction, une grande partie des histoires sont basées sur des histoires vraies, vécues par Goldberg et sa famille qu’on peut parfois retrouvées dans des vidéos originales de sa collection personnelle. Il y a toujours de l’émotion, des rires et une grosse dose de tout ce qui a fait les années 80. Et les looks sont magiques.
Il y a aussi un grand amour du cinéma de cette époque que le créateur porte dans son coeur. Après des hommages aux Goonies, Star Wars ou encore Ferris Bueller’s Day off et pleins d’autres éléments de la pop culture 80s, cette saison fut l’occasion de rendre hommage à Dirty Dancing dans un épisode très drôle et très touchant. La musique de l’époque est aussi très présente. Tout comme Fresh off the Boat qui, elle, se déroule dans les années 90, The Goldberg est une sitcom “feel good” mais surtout familiale, bonne enfant et avec beaucoup de coeur.
Une lettre d’amour
La vraie force de la série est de réussir a, non seulement faire rire avec des personnages haut en couleur mais aussi a leur donner une véritable dimension humaine réelle. La difficulté que Beverly a à voir ses enfants grandir est touchante. Elle est très excessive dans ses réactions mais ce n’est rien d’autre que de l’amour qu’elle porte ses enfants. C’est un peu étouffant certes, mais c’est Beverly Goldberg. A l’inverse, Murray est beaucoup moins expressif mais il aime tout autant sa famille et le montre à sa façon. A chaque fois qu’il les traite d’idiot, c’est toujours avec bienveillance.
Chaque saison, alors qu’on pourrait penser que le niveau finit par baisser, ce n’est pas le cas. Après trois saisons, la série est toujours aussi brillante, hilarante, avec un vrai fond et un développement de personnages. Et bien sur, le casting est parfait. Avec sa comédie, Adam F Goldberg écrit une belle et longue lettre d’amour non seulement à sa famille, aux années 80 qui l’ont vu grandir, mais aussi aux téléspectateurs qui se voient dans ses histoires de familles.
La grille de comédies de ABC se complète vraiment bien et The Goldbergs a parfaitement sa place. La série n’a pas la reconnaissance qu’elle mérite et c’est dommage. On est donc content qu’une saison 4 ait été commandée par la chaîne.
Crédits ©ABC
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