Critique de l’intense première partie de saison 2 de Arrow.
La saison 2 de la série de The CW Arrow a vu la fin de sa première partie avec un double épisode qui a introduit le personnage de Barry Allen, futur héros du spin-off Flash. Mais ce n’est pas tout : l’épisode a eu son lot de révélations avec l’arrivée d’un nouvel ennemi bien plus terrible que Malcolm Merlyn puisqu’il connaît parfaitement l’identité d’Oliver. Il s’agit en effet de Slade Wilson, ancien compagnon d’Oliver sur son île. Et on assiste à l’introduction des super-pouvoirs.
Série adulte
Cette première partie a confirmé que Arrow est sans conteste l’une des deux meilleurs séries de la chaîne avec The Originals (et on espère qu’on pourra ajouter Flash dans la liste en 2014) : loin d’être une série adolescente à la Smallville, elle présente de jeunes adultes et adultes et a des problématiques qui dépassent le simple triangle amoureux entre une belle et deux hommes. Les scénarios continuent à nous surprendre et l’interprétation de l’univers de DC Comics, qui passe d’un univers réaliste à celui de super-héros, connaît une transition qui ne choque pas.
Wilson est vivant !
Three Ghosts contient plusieurs développements qui donneront une nouvelle dimension à la série, alors que le retour de Malcolm Merlyn laissait penser qu’il serait à nouveau un des antagonistes principaux. La formule change radicalement et 
Oliver a désormais deux ennemis qui connaissent son identité : Merlyn et Wilson. Ce dernier est en effet celui qui instrumente Sebastian Blood qui n’est que sa marionnette. Blood est d’ailleurs allé contre la volonté de Wilson en tendant un piège au Hood. Wilson veut au contraire toucher Oliver petit à petit, éliminer ses alliés, retourner tout le monde contre lui pour pouvoir se venger de la mort de Shado, de laquelle il tient Oliver responsable. Roy est devenu, pour finir, un super-soldat : restera-t-il dans le bon camp ?
Introduction de Flash
L’arrivée de Barry Allen est plutôt bien intégrée et si le personnage aura son propre pilote, sans doute à la manière de The Originals qui donnait la perspective d’un de héros des événements déjà vus, les dynamiques créées avec les différents personnages promettent des cross-overs intéressants et on attend avec impatience de revoir Gustin Grant : il campe un Barry Allen attachant et drôle, complémentaire au tragique Stephen Amell, chacun contrebalançant l’autre. Et c’est au futur Flash qu’on doit le nouveau masque porté par Oliver. On découvre aussi comment Allen acquiert ses pouvoirs et ce teasing est des plus efficaces.
Arrow est devenue la meilleure série adaptée de comics sur network depuis longtemps, bien supérieure à Smallville par exemple. Il nous tarde de voir la suite.
Crédits photo ©The CW
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