La saison 11 de NCIS démarre avec la première partie décevante d’un double épisode à l’intrigue faussement complexe et surtout sans Ziva.
La saison 11 de NCIS alors que la série est dans une position rare : l’un de ses personnages principaux partira à l’issu du second épisode. On n’attendait donc, comme le promettaient les promo, deux épisodes forts sur le départ de Ziva. Dans ce season premiere, de Ziva, on n’en aura vu que quelques photos, les textos et les messages internet. Décevant quand on sait qu’après l’épisode deux, on ne reverra plus la belle israélienne. On espère qu’on la verra plus la semaine prochaine, mais il ne faut pas trop y compter.
Super Ducky à la rescousse
En effet, Ziva a disparu quelque part en Israel. Bien lui en pris, le grand méchant Benham Parsan, un homme à la tête d’un groupe terroriste qui s’allie avec des hommes d’affaires, s’en prend à l’équipe de Gibbs car il croit, à raison, qu’il ne lui laisserait pas faire ses transactions en paix. Leur prochaine cible est Ziva, car ils pensent que son père lui a confié des informations que Parsan aurait bien aimé gardées secrètes. Il tue même le Secrétaire de la Navy. Ils tentent aussi de tuer Gibbs, mais ce dernier est sauvé par l’Agent Parsons qui soudainement est devenu un bon gars qui soutien l’équipe. Ils tentent aussi d’assassiner Tony, qui est sauvé par lui-même. Ils tentent d’infiltrer le NCIS pour récupérer des informations mais Ducky est là à la rescousse et assomme un hacker à gage !
Ducky n’est pas aussi sans défense qu’on peux le croire. Gare au canard !
Gordon Gecko rencontre Ben Laden
Si cet épisode est décevant par rapport au départ prévu de Ziva, il l’est aussi quant à son intrigue. On peut le comprendre, le départ de Cote De Pablo était totalement imprévu, les scénaristes ont dû retravailler leur copie pour l’inclure, avec en prime tout ce qu’ils avaient laissé en suspend dans le cliff-hanger de la saison 11. Mais on se retrouve devant un résultat plutôt confus, plein de circonvolution complexe pour en arriver à une problématique simpliste : les méchants sont en fait un groupe de capitalistes-terroristes ou quand “Gordon Gecko rencontre Ben Laden”. Les grands financiers donne de l’argent aux terroristes, qui détruisent tout, et les méchants financiers regagnent leur investissement grâce aux reconstructions. Intelligent. Et ils tuent les membres des agences qui ne leur laissent pas faire leur petit trafic. Moins intelligent.
Mais surtout, un peu tiré par les cheveux. Cela permet toutefois d’impliquer toutes les agences à trois lettres, et plus, dans l’enquête. C’est un beau bazar. De plus, on ne sait toujours pas pourquoi on n’a vu Gibbs viser Fornell ni comment ce dernier, qui semble pourtant plus que volontaire pour sauver les membres du NCIS devenir une cible. La série se fend aussi de nombreuses facilités, tels que le sauvetage in-extremis de Gibbs par Parsons, ce dernier qui devient gentil d’un seul coup ou encore DiNozzo et McGee qui récupèrent leur badge comme ça, sans autre forme de procès. Si seulement la paperasserie était aussi facile dans la réalité.
Où est Ziva ?
NCIS tente aussi de faire plaisir aux fans du couple Ziva/Tony mais les messages de Ziva sonnent faux. Au point où on la soupçonne d’être prise en otage pour attirer Tony dans un piège tant on n’a pas l’impression que c’est Ziva qui les écrit. On nous a promis de beaux adieux pour ce personnage, ils sont absents du premier épisode et ce qu’on nous donne fait craindre le second.
L’épisode est tout de même sauvé par les jeux impeccables de Mark Harmon, Joe Santos, qui pourraient former un duo comique convaincant, Colin Hanks, Michael Weatherly et Sean Murray. Quelques répliques et scènes plus légères permettent de garder l’attention d’un acte à l’autre. A terme, on se retrouve devant un season premiere de NCIS qui tente de faire face à un imprévu que les scénaristes n’ont pas su gérer.
Crédits Images : ©CBS
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