NCIS revient sur CBS avec une saison 9 sous le signe du complot. Tous les ingrédients habituels dans une recette qui continue de faire ses preuves.
Ça commence fort, très fort ! NCIS était connue pour son côté intensément rythmé. Et pourtant, même après huit saisons plutôt réussies, elle ne semble pas s’essouffler d’un pouce. Il faut croire que Gibbs est toujours là pour dicter sa cadence infernale, sans aucun doute le secret de la réussite de son équipe.
Pour le premier épisode de la saison 9, on retrouve l’agent DiNozzo à l’hôpital, après s’être fait tirer dessus. Heureusement, plus de peur que de mal grâce au gilet pare-balles et à son célèbre sens de l’humour à toute épreuve. Assigné à une mission par le SECNAV (Secretary of the Navy) afin de retrouver la source de fuites internes à l’agence, il se retrouve sans le moindre souvenir de la fusillade. Seule certitude, c’est sur un autre agent inconnu qu’il a ouvert le feu. Gibbs devra l’aider à recouvrer la mémoire et résoudre le mystère, en équipe une fois de plus, en retraçant les évènements bout à bout. Le tout se corse, lorsque le NCIS enquête sur l’étrange apparition de microfilms cutanés. Ça ne vous rappelle pas Jason Bourne ?
Retour en fanfare
La résolution de l’intrigue du port-to-port- killer avait entraîné, non seulement la mort de Mike Franks, mais l’élargissement de l’équipe NCIS avec le concours de Rocky Caroll, plus important encore qu’à l’accoutumé dans son rôle de Leon Vance, directeur du NCIS. A ses côtés, Mark Harmon (Gibbs) et de Michael Watherley (DiNozzo) sont toujours aussi brillant en duo. On retrouvera également un Sean Murray (McGee) plus affûté que jamais, une Peauley Perrette (Abby) incontournable et délicieuse. Ducky et Ziva se la joueront cependant très discrets pour ce lancement de saison.
Jamais lassé
La série NCIS montre encore une fois qu’elle a l’art subtil des digressions utiles. Les flash-backs deviennent à juste titre plus intenses lorsqu’il s’agira de mettre en relief les émotions confuses de l’agent DiNozzo. Là où les frontières entre bien et mal, service et loyauté s’estompent gracieusement, l’esprit d’équipe saura peut-être prendre le relais. Une chose est sûre, c’est qu’on ne voit jamais passer les 43 minutes d’un épisode comme celui-ci. Michael Watherley n’a que rarement donné autant de profondeur à son personnage. Il faut croire que le jeu dangereux des confidences donne davantage de corps à cette intrigue habilement orchestrée.
La saison 9 de NCIS reste dans la lignée des précédentes, sans pour autant s’enliser dans une rengaine typique des séries policières. Avec Gibbs et ses agents, même la routine a bon goût. Pourvu que ça dure !
Connecte tes Neurones à Brain Damaged sur