Critique du final de la saison 3 de Brooklyn Nine-Nine toujours excellente.
Brooklyn Nine-Nine est un petit bijou d’humour de la télévision. Et la saison 3 le prouve encore une fois avec son final. Un final hilarant qui conclut parfaitement cette saison 3, et son intrigue en fil rouge, pour mieux lancer la future saison 4.
Un final porté par André Braugher et Dennis Haysbert, dans un duo d’anthologie. Ils étaient déjà excellents dans l’épisode précédent, mais c’est encore plus fort dans le final. La scène d’interrogatoire est à pleurer de rire. La personnalité très pragmatique, sérieuse et froide de Holt est encore une fois mis au service de l’humour. Et comme à chaque fois, cela fonctionne. Braugher maîtrise son personnage complètement au point où il arrive à délivrer les répliques les plus ridicules tout en gardant son sérieux légendaire. Haysbert joue ici le miroir de Holt, et s’il reste très bon, il ne tient clairement pas la comparaison.
La force de Brooklyn Nine-Nine est de donner la part belle à presque tous ses personnages. Si Jake et Holt sont ceux qui ont la plus grosse part de la barre au chocolat – sans raisin ni noisette, ça serait superfétatoire – les autres personnages ne sont pas en reste, ce qui en fait une vraie série d’ensemble.
Vraie série d’ensemble
Ainsi, dans ce final, on découvre enfin l’appartement de Rosa. C’est une énorme surprise, qui donne encore plus dimensions au personnage, et même une aura de mystère supplémentaire. Hitchcock et Scully savent se montrer très utiles, grâce à leurs incompétence et habitudes bien étranges, et même la folie douce de Gina est bien utile.
Par ailleurs, Amy a même son super-moment Orange is the New Black, à mourir de rire. Un personnage que les auteurs ont parfaitement su utiliser malgré la grossesse de l’actrice. La manière dont ils l’ont intégré dans la série, sans l’intégrer réellement relève tout simplement du génie.
Le final montre aussi une belle avancée dans la relation entre Jake et Amy, une relation qui a été vraiment bien gérée tout au long de la saison. La relation est à la fois drôle, adorable, curieusement réaliste, sans prendre les devants sur les autres intrigues de la série.
Le seul un peu laissé pour compte ici est Terry, même si le Cerveau a adoré son imitation de Grey’s Anatomy, et sa technique d’interrogatoire, totalement hypothétique.
Mais surtout, Brooklyn Nine-Nine réussit à montrer combien les personnages sont une vraie famille, très dysfonctionnelle, mais avec beaucoup de coeur.
Des intrigues bien menées
Bien sûr, Brooklyn Nine-Nine se termine sur un cliff-hanger plutôt bien emmené. La série prouve ici que malgré toutes les blagues déjantées, les situations absurdes et les personnages peu orthodoxes, une intrigue réelle, bien écrite et cohérente peut être développée sans difficulté.
Brooklyn Nine-Nine prouve aussi et surtout qu’on peut être drôle, très drôle même, et parfois subversive, sans jamais être offensant, sans jamais tomber dans la vulgarité crasse. Une rareté dans les séries comiques des Network américaines.
Brooklyn Nine-Nine est une excellente comédie, à suivre absolument, pour ses personnages, ses dialogues, ses gags et ses acteurs, tous excellents.
Crédits Images : ©Fox
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