Nous vous en avions parlé ici, J.K Rowling a mis en place, pour les fans, le nouveau réseau social Pottermore. Il n’est disponible, en version bétâ, que pour des rares chanceux. Et Justine, l’une de nos lectrices, a reçu son hibou. Pour Brain Damaged, elle a accepté d’en faire la critique.
Alohomora !
L’interactivité présente sur le site en est un des points forts. Tout d’abord, chaque adhérent est réparti dans une des quatre maisons après une cérémonie du Choixpeau un peu défaillante. (Poufsouffle…non mais !). Il est alors possible de s’amuser à concocter les principales potions, en achetant au préalable ses ingrédients sur le mythique Chemin de Traverse. On peut aussi s’entrainer à lancer des sorts pour être au point lorsque la possibilité de se provoquer dans des duels se présente. La méthode, en revanche, est quelque peu tarabiscotée. Tout cela fait gagner de précieux points à chaque joueur et sa maison, parce que la Coupe des 4 maisons les amis, c’est du sérieux !
Et puisque Pottermore est également une sorte de Facebook des sorciers, la page d’accueil présente les réalisations des condisciples et amis, qu’elles soient positives ou négatives pour sa maison, et permet ainsi une vraie interactivité entre les utilisateurs.
Les bonus des livres
Cette version bétâ de Pottermore propose de revisiter les chapitres importants du premier tome, à travers quelques vignettes illustrant les passages clés. Entres autres, l’arrivée de Dumbledore au 4, Privet Drive, ou bien on peut tenter d’attraper le Vif d’or lors d’un match de Quidditch. La version finale promet encore plus d’informations et de vignettes tirées de tous les livres.
A noter l’un des grands intérêt : les contenues additionnels. Cachés sur le site, on peut les débloquer grâce à quelques clics judicieux. Et des informations supplémentaires provenant de Rowling elle-même sont découvertes. Des petits bouts d’univers et d’informations sur les sorciers qu’elle n’a jamais eu l’occasion d’insérer dans ses romans. Mais, si certains personnages bénéficient d’un traitement de faveur et voient leur histoire intégralement dévoilée, pour d’autres, cela tient en une misérable ligne. Espérons que cela s’arrange dans la version finale.
5 points en moins pour Pottermore.
Le site a bien d’autres défauts. Des élément disparaissent de manière impromptue, à cause d’un Flash défaillant. Un flash parfois lourd à charger sur les plus petites connexions.
Le plus gros défaut reste l’impossibilité se choisir son pseudonyme ou son avatar. Suivant la langue choisie, des noms de créatures ou d’objets magiques sont attribués, collés l’un à l’autre, et accompagnés d’un chiffre. Ce sera cela votre carte d’identité sur Pottermore. Ainsi, dans la liste hasardeuse de 5 pseudonymes proposés lors de la création du compte, PixieSpell5 était ce qui était le moins douteux. Avec un peu de chance, ceci sera corrigé avec la version définitive.
Pottermore a beaucoup d’autres points intéressants, mais, il ne faut pas tout dévoiler. Pour le reste, rendez-vous donc en octobre.
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Justine « Kitsunsun »
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