Quand y’en a plus, y a Pottermore

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En juin, alors que la fin tant redoutée de Harry Potter approche, J.K Rowling affole le web… Pottermore.com est mis en ligne le 16 juin, avec pour seul indication « coming soon » (c’est pour bientôt). L’effet buzz est immédiat, en un temps record tous les fans apprennent l’existence du site internet.  C’est la panique sur la toile. Après quelques heures seulement Warner Bros lance un décompte : dans 6 jours l’auteur fera une annonce totalement mystérieuse, dont même les acteurs de la saga ne savent rien.

Encore plus de Potter !

Mais alors Pottermore, qu’est-ce ? Tout simplement offrir aux lecteurs la possibilité de revivre les livres de façon totalement inédite ! Ajouts, nouveautés, mais surtout possibilité d’interactions. A travers ce réseau social, le lecteur devient ainsi un personnage à part entière de cet univers. Et avec un accès exclusif au E-books de la série, qui n’avaient encore jamais été mis en ligne.

Pendant 7 jours, du 31 juillet, date d’anniversaire de l’éponyme héros, au 6 août, le buzz s’intensifie. En effet, la version définitive n’ouvrant qu’en octobre, les fans ont une semaine pour tenter de s’inscrire à la version bêta ! Dès le 30 au soir, le site est saturé. J.K Rowling fait bien là un des coups marketing les plus intelligents qui soient. Totalement inédit en son genre, ce site permet de laisser intact et vivant une magie ayant touché des millions de personnes, de tout âge, de toute origine.

Une Serdaigle à Gryffondor ?!

Déjà hystériques, les fans ayant pu s’inscrire, et ayant reçu leur mail de bienvenue, nous offrent des informations alléchantes. On apprend ainsi l’existence d’une cérémonie de répartition, et les réseaux sociaux (tumblr, twitter) pullulent alors de cris de désespoir ou de bonheur. Serpentard ? Gryffondor ? Ou bien Serdaigle ? Nouvelle assez fraiche, la jolie blonde Evanna Lynch, s’est retrouvée à Gryffondor ! Emouvant passage de doutes identitaires sur le twitter de l’actrice, jouant pourtant une Serdaigle : Luna Lovegood.

Fan ou pas, il faut bien admirer là le coup de maître. Sans tomber dans le piège d’une suite, souvent synonyme de déception et de catastrophe scénaristique, la saga s’imprime sur la toile comme un univers fait pour durer… Et ce malgré l’achèvement des livres et des films. Choixpeau bas, J.K !

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