Playing House est une série portées par ces deux actrices malgré un humour bien trop classique.
USA se lance cette année dans les comédies. Après Sirens voici Playing House. Ici, c’est l’histoire de deux amies d’enfance, Maggie et Emma, et leur vie ensemble. Maggie est sur le point d’accoucher quand elle découvre – dans une scène convenue mais drôle – que son mari la cyber-trompe. Emma, jusqu’alors une femme portée uniquement sur sa carrière, décide de racheter des années d’une amitié déséquilibrée pour rester aux côtés de Maggie, dans une petite ville des Etats-Unis. Une ville sans histoires, où tous les habitants se connaissent, où le plus gros crime est le vol de gnomes de jardin par un ado.
Belle alchimie
L’alchimie entre les deux actrices principales, Jessica St. Clair et Lennon Parham est palpable à l’écran. Si bien qu’on croit très vite à leur amitié. Les deux actrices sont formidables dans leur rôle et portent Playing House sur leurs épaules. Si les gags de ce premier épisodes sont souvent attendus voire téléphonés, ils sont sauvés par le jeu et l’entente des comédiennes. Le second épisode le prouve d’autant plus et ajoute une certaine sensiblité aux deux personnages principaux.
Mais elles ne sont pas les seules à ce démarquer dans Playing House. Keegan Michael Key est parfait dans le rôle de Marc, l’ancien petit-ami de lycée d’Emma et actuel flic de la ville. A noter aussi la présence Zach Woods dans le rôle de Zach, le frère de Maggie, qui sait à la fois être adorable et perturbant.
Personnages attachants
Comme dans beaucoup de séries USA today, c’est cette galerie de personnages, parmi d’autres plus secondaires, qui fait l’attrait de la série et l’envie de revenir en semaine suivante. L’humour en lui-même semble encore se chercher et reste un peu trop dans des codes plus que balisés. L’intrigue générale n’a pas un grand intérêt, elles sont déjà amies, on sait déjà qu’elles vont affronter tout ensemble, on n’attend aucune surprise à ce niveau là.
Mais avec Emma et Maggie à la barre, on n’a qu’une envie, laisser sa chance à Playing House. Avec un peu de chance, les scénaristes arriveront à trouver l’humour décalé du second épisode avec les gnomes ou même avec Tina beaucoup plus souvent.
Crédits Images : ©USA Network
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