Critique du premier épisode de la saison 2 de Quantico qui s’annonce plus intéressante que la première saison même si elle semble répétitive. Spoilers.
Hier soir, dimanche 25 septembre, Quantico était de retour sur ABC avec sa seconde saison. Si la première saison, diffusée cet été sur M6, était divertissante, elle était aussi pleine de défauts.
Ce début de saison montre que le créateur et showrunner Joshua Safran a (légèrement) appris de ses erreurs et qu’il est surtout plus malin qu’on ne le pensait. Cette seconde saison s’annonce un peu mieux construite et plus intéressante que la première même si elle se répète sur certains points. Le premier épisode offre des twists surprenants et est bien dosée pour un nouveau challenge qui attend Alex. Mais ne vous y trompez pas, la narration reste tout de même fouillis et part dans tous les sens même si on sent que Safran maîtrise un peu mieux les choses pour l’instant.
Alex sous couverture
La dernière fois qu’on a vu Alex, elle était à l’arrière d’un véhicule sur le point d’accepter une proposition de la CIA après la débâcle au FBI. Quand la série reprend, dans le passé elle est sur le point d’entrer dans un camp d’entraînement top secret de la CIA nommée “The Farm” et retrouve Ryan. Dans le présent, elle est analyste pour le compte de la CIA. Du côté des autres personnages, Shelby travaille toujours au FBI, Nimah a mis la main sur un cartel en Arizona, Iris est à Miami, Caleb est à la fac de Droit de Berkeley et Raina est sur terrain en tant que traductrice. Miranda est toujours là et elle a une mission pour Alex et Ryan en collaboration avec Matthew Keyes de la CIA.
Alors qu’on pensait qu’Alex en avait fini avec le FBI, ce n’est pas tout à fait le cas. Elle a bien été recrutée par la CIA mais elle travaille toujours pour le bureau fédéral qui l’a envoyée sous couverture pour qu’elle garde un oeil sur les agissements de l’agence. Et elle n’est pas seule puisque Ryan est aussi dans le même cas qu’elle. La série est donc toujours à propos du FBI et n’a pas besoin de changer son titre en “Langley”, le titre original a toujours un sens. Bien évidemment, Quantico n’oublie pas son couple central qui est ensemble dans le passé mais semble séparé dans le présent. Joshua Safran avait dit qu’il ne souhaitait plus que sa série soit perçue comme un “Grey’s Anatomy au FBI” mais il ne peut pas faire sans son couple phare qui ne fait que se mettre ensemble et se séparer tout le temps.
Rien ne change vraiment
On notera que ce premier épisode de saison reste sur le même modèle que la saison 1.Quantico se divise toujours en deux temporalités. Le passé, il y a un an avec Alex et Ryan au camp d’entraînement de la CIA et le présent avec l’attaque d’un groupe de terroristes et la prise d’otages pendant un sommet du G20. Ces deux temporalités peuvent être confuses par moment, il faut donc rester concentré pour savoir quand les choses se déroulent.
Sans trop en révéler pour ne pas gâcher l’effet de surprise, des nouvelles recrues qui cachent aussi des secrets sont mises en place. On découvre Harry le voleur british prêt à tout, incarné par Russell Tovey, Lydia qui se révélera de manière surprenante, Jeremy un Tom Clancy en herbe qui surprendra aussi ou encore León, un photo-journaliste intrigant. Et bien sûr, ces nouvelles recrues de la CIA sont sous la direction de Owen Hall (Blair Underwood), un super-agent qui a aussi ses secrets.
Si vous avez aimé la saison 1 de Quantico, la saison 2 devrait vous plaire. Elle reste sur le même modèle avec des allers-retours constants entre deux temporalités, un entraînement d’agents qui ressemble tous à des mannequins et une menace terroriste dans le présent. Le contexte a changé mais la recette reste la même tout en étant légèrement améliorée. Encore une fois, Quantico est loin d’être Homeland ou 24 (à la bonne époque) cependant, la série arrive à créer suffisamment de suspens pour donner envie de revenir pour la suite.
Quantico, c’est tous les dimanches sur ABC.
Crédits ©ABC
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